Dix ans après la parution de « Résurrection », la première partie d’un diptyque accouché dans la douleur, voici enfin « Révélations » : conclusion du dernier récit du regretté Philippe Tome, décédé alors qu’il travaillait sur les dernières pages de son scénario. Les éditions Dupuis proposent, enfin, l’intégralité de cette aventure magistralement dessinée par Dan Verlinden, digne successeur de ses deux prédécesseurs : Luc Warnant et Bruno Gazzotti.
Lire la suite...GATO MONTES: LAETIZIA
Laetizia, le dernier album de la série Gato Montes écrit et dessiné par Walter Fahrer et publié aux éditions Etoile du Sud.. Il sera en librairie à la fin octobre. Cette nouvelle aventure se déroulera en Corse.
FAHRER, Walter (1939) Dessinateur et scénariste Né à Santa Fé (Argentine) le 10 décembre 1939, Walter Fahrer a bâti sa carrière de dessinateur sur une passion : le noir et blanc. Il suit d’abord les cours de l’École des beaux-arts de Buenos Aires avant de débuter, comme illustrateur, en septembre 1957 avec la réalisation de couvertures les Editions Lainez. L’année suivante, il crée sa première bande dessinée, influencée par Milton Caniff (parmi les autres auteurs qui l’inspirent, on peut citer Alberto Breccia et Hugo Pratt), Ted Howard, et reprend le personnage d’Ernie Pike sur des textes de Hector Oesterheld. Durant les années qui suivent, Fahrer donne vie à plusieurs personnages restés, comme les premiers, inédits en France : Nat Mandell, Misterix et Rayo Rojo. Par ailleurs, on le retrouve dans les pages d’Hora Cero avec Por Qué ?, sur un scénario de Jorge Mora Au début des années soixante, il décide de quitter l’Amérique du Sud pour l’Europe. Sans un sou vaillant, il se retrouve d’abord en Italie, où il retrouve Hugo Pratt, (ils se sont rencontrés auparavant au Brésil), puis à Paris. Engagé par l’agence Opera Mundi, Walter Fahrer dessine une suite impressionnante de bandes quotidiennes qui seront publiées dans des journaux aussi variés que L’Aurore, L’Humanité ou Le Parisien Libéré. Parmi ces nombreux travaux, citons Le Roi de Paris, Les Dames de Croix-Mort, Les Indes noires, Le Pays d’où on ne revient jamais, Lady Stanhope, OSS 117, Aléonor d’Aquitaine, Janique Aimée, etc., avec ou d’après des auteurs comme Jules Verne, Georges Ohnet, Pierre Benoît, André Dhôtel, Anne et Serge Golon, Jean Bruce, Robert Gaillard, etc. En 1968, Walter Fahrer fait la rencontre de Greg, alors rédacteur en chef de Tintin, avec lequel il crée Cobalt (deux albums aux Editions Lombard-Dargaud, 1976 et 1981). En 1973, retourné un temps en Argentine, il y entreprend Gato Montes, série qu’il reprendra, en 1991, en France (trois albums Dargaud de 1991 à 1996). Sur des scénarios de Claude Moliterni, il lance en 1976 le personnage de Harry Chase (sept albums chez Dargaud de 1979 à 1989). Ces aventures policières paraissent dans divers supports comme France-Soir (les bandes sont alors remontées en strips), Télé 7 Jours (le temps d’un épisode intitulé Enquête en sept jours) et Charlie Mensuel 2e série. En 1987, dans Vécu, Walter Fahrer s’associe à François Corteggiani le temps d’une histoire : Le Casque et la fronde-Les Gentihommes de fortune (album Glénat, 1987) et publie, l’année suivante, dans Pilote, L’Empire de Gilgamesh, première et unique aventure de Captain Hard (album Dargaud, 1989). En 1989, Fahrer apporte sa collaboration à l’ouvrage collectif publicitaire La Stratégie du millefeuille (édité par le Crédit Agricole). Sur un scénario de Carlos Trillo, Walter Fahrer a débuté chez Casterman en 2000 une nouvelle série, Mon nom n’est pas Wilson, trois volumes parus.Il publie en octobre 2004, Laetizia de la série Gato Montes aux éditions Etoile du Sud P.M.