Dix ans après la parution de « Résurrection », la première partie d’un diptyque accouché dans la douleur, voici enfin « Révélations » : conclusion du dernier récit du regretté Philippe Tome, décédé alors qu’il travaillait sur les dernières pages de son scénario. Les éditions Dupuis proposent, enfin, l’intégralité de cette aventure magistralement dessinée par Dan Verlinden, digne successeur de ses deux prédécesseurs : Luc Warnant et Bruno Gazzotti.
Lire la suite...LE DECES DE DALE MESSICK
Dale Messick , la créatrice de « Brenda Starr, Reporter « s’est éteinte le 5 avril 2005.
Dalia Messick est née en 1906 à South Bend dans l’Indiana. Après des études universitaires elle est engagée pour quelques mois au Chicago Art Institute. En 1927, elle trouve un emploi dans une entreprise ou elle réalise des cartes de vœux. C’est à ce moment qu’elle modifie son prénom en Dale pour ne pas subir les pressions contre les femmes de la part des éditeurs. Durant la Dépression, elle réussit à trouver un job à 50 dollars la semaine, à nouveau, comme conceptrice de cartes de vœux. Quelques mois plus tard, elle, entre comme assistante dans un studio. En 1940, le 30 juin 1940, elle crée Brenda Starr, Reporter. La planche du dimanche paraître en octobre de la même année. 2n 1945, un serial est réalisé par Wallace Fox avec Joan Woodbury dans le rôle titre. En 1976, un téléfilm est mis en scène par Mel Surat avec Jill St. John et en 1989, un autre téléfilm paraît sur les écrans de télévision avec Brook Shields dans le rôle de Brenda Starr.Elle décède le 5 avril 2005 à l’âge de 98 ans en South Florida.
Brenda Starr
États-Unis
1940
Dale Messick
Chicago Tribune New York News
Brenda Starr est la descendante directe de Winie Winkle, the Breadwinner. Elle paraît dans la planche du dimanche du 30 juin 1940 du Chicago Tribune.
L’intention de l’auteur était d’en faire une femme bandit, mais en fait, Brenda Starr est née journaliste dans le quotidien The Flash. Belle et ambitieuse, elle eut du mal à s’imposer dans un métier surtout masculin ; se battant contre un millier de préjugés, elle finit par réussir dans sa carrière. Aujourd’hui, elle est envoyé spécial et son travail la conduit aux quatre coins du monde. Mais on a l’impression qu’elle attache plus d’importance aux histoires sentimentales de ses amies qu’aux événements internationaux. Par conséquent, on assiste ici à un soap opera, car il ne s’agit certainement pas d’une B.D. d’aventures. Brenda Starr est toujours très courtisée par ses collègues et par les personnages importants qu’il lui arrive d’interviewer, chefs d’État ou milliardaires, mais elle préfère se retrouver avec ses amies.
Au milieu des années cinquante, Dale Messick fait appel à John Oleson pour dessiner les scènes d’action, les backgrounds et le lettrage, et à Jim Mackey pour assurer le dessin des voitures et de l’architecture, pendant plusieurs années. En 1980, la série est reprise par Ramona Fradom et écrite par Mary Schmick. À partir de 1985, Brenda Starr fut portée trois fois sur les écrans : en 1945 avec Joan Woodbury, en 1976 avec Jill Saint-John et en 1989 avec Brooke Shield. Claude Moliterni
In BD Guide 2005