Elle aime regarder le ciel étoilé depuis les toits de Paris et, pourquoi pas, la constellation dont elle porte le nom : Cassiopée. Cette jeune fille bien dans sa peau fait preuve d’une grande empathie avec ses camarades du lycée Carnot, qu’elle vient d’intégrer. Elle cache bien sa deuxième vie plus aventureuse : cambrioleuse sur commande avec son frère aîné. Ses escapades nocturnes se révèlent bien plus dangereuses qu’elle ne le soupçonnait…
Lire la suite...LA MORT D’ ALBERT CHARTIER
Albert Chartier est décédé le 21 février 2004 à Joliette (Québec). Né le 16 juin 1912 à Montréal,., il fonde vers la fin des année 1930 le magazine Can-Can, inspiré de la revue américaine New Yorker.
Et en 1937, sur un scénario du journaliste René Boivin, Chartier dessine sa première bande dessinée, Bouboule, publiée dans La Patrie jusqu’en 1938. En 1940, Chartier quitte le Québec pour New York où il travailla pour deux grandes maisons d’édition . la Columbia Comic Corporation et Big Top Comic. N’eût. Après l’attaque de Pearl Harbor, , Chartier décide de rentrer au Quebec. Il signe un contrat avec le Bureau d’Information en Temps de Guerre (Wartime Information Board) à Ottawa pour lequel il réalise des bandes dessinées et des gag-cartoons dans les publications gouvernementales diffusées pour la distraction des soldats. Comme free-lance, Chartier produisit beaucoup de dessins publicitaires pour les agences Mc Kim, Vickers & Benson, pour les brasseries Dow et Molson, ainsi que les cirages Nugget. De 1942 à 1963 il réalise des illustrations de couvertures en couleurs et des caricatures pour de nombreux hebdomadaires et mensuels francophones et anglophones du Québec, tels Le Samedi, La revue populaire, Le petit Journal, le Montreal Star et le Week End Magazine..Au début des années 1950, il rencontre le romancier Claude-Henri Grignon qui avait vu son roman Un Homme et son péché (1933) adapté à la radio avec succès avec Leur collaboration dura dix-huit ans, se terminant en 1972 lorsque Grignon y mit un terme pour des raisons de santé. Cette BD réaliste parut pour la première fois en 1954 sous le titre de Séraphin, l’Ours du Nord. En 1963, il créa un comic-strip racontant en quatre vignettes les mésaventures fort drôles de Kiki, une adolescente à la mode.