La bande dessinée et le dessin de presse en Algérie

Djazaïr, une année de l’Algérie en France.2003 sera l’année de l’Algérie en France. Les manifestations programmées pendant un an dans toute la France s’inscriront dans la tradition plus que décennale des saisons étrangères décidées au plus haut niveau de l’Etat et mises en oeuvre par les ministères

Djazaïr, une année de I’ Algérie en France


Elles s’attacheront à présenter le patrimoine culturel de ce pays si proche et si présent dans la société française et à mettre en évidence la richesse et la vigueur de la création contemporaine, en présentant les intellectuels, les créateurs et les artistes algériens, qu’ils vivent et travaillent en Algérie ou en France. Les missions croisées de professionnels français et algériens de la culture, l’organisation de rencontres à Alger autour du théâtre, de la musique, de la danse, du cinéma, du livre, la réalisation par le commissariat algérien d’un inventaire des danses et des musiques traditionnelles, ont permis de mieux cerner cette réalité contemporaine et ont souvent favorisé la création de nouveaux liens, entre les intellectuels de la diaspora résidant en France et leurs compatriotes d’Algérie.


La bande dessinée et le dessin de presse en Algérie »Maison de la Radio Début d’année 2003


Dès l’indépendance, le dessin de presse et la caricature sont omniprésents dans le paysage médiatique algérien. La presse arabophone et francophone publient régulièrement des dessins liés à l’actualité nationale et internationale. Les noms de Chid, Haroun, Slim, Kaci, Hiazemzizou Arab, Hankour, Melouah, Maz, Daho, Dorbane, Gébé, Aîder, Tenani, Amouri, Bouslah. . . deviennent reconnus.


En 1990, l’avènement de la presse indépendante, .privée suscite un foisonnement de publications et permet la découverte de jeunes talents comme Dilem, Gyps, Rahmani, Lehic, Sour, Benyezzar, Fethi…. Les dessinateurs ne sont pas en reste et se regroupent autour d’un nouveau journal satirique, El Manchar (La scie). Mélange subtil de textes satiriques, de dessins et de bandes dessinées politiques et sociales, ce journal subit rapidement des pressions et des menaces. A partir de 1992, les journalistes et les artistes sont pris pour cibles par le terrorisme. C’est le début de l’exil et de la clandestinité pour beaucoup de dessinateurs. Cette exposition, à laquelle prendront part des artistes, est aussi un hommage à ceux qui n’ ont pas échappé à la menace et l’ assassinat.


Cette manifestation, après son inauguration à la Maison de la Radio à Paris ,sera itinérante durant l’année 2003.


L’organisation a été confiée à Melouah Sid Ali, assisté de Claude Moliterni. 


Contact: Sidali Meloua, e-mail :. aidamira@noos.fr

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