Saviez-vous qu’en 1916, à Unicoi (comté de l’État du Tennessee, aux États-Unis), une éléphante prénommée Mary a été condamnée à mort et pendue à une grue pour avoir écrasé la tête du dresseur qui la battait ? Eh oui, en Amérique, à cette époque-là, on ne rigolait pas avec la loi, même en ce qui concernait les animaux à qui ont accordait, suivant la croyance populaire, une conscience morale. La plupart d’entre eux devant alors être exécutés, il y aurait eu, d’après l’excellent narrateur et dessinateur David Ratte (1), des bourreaux assermentés qui devaient parcourir tout le pays pour appliquer la sentence suprême à ces bestioles assassines, à la suite de décisions issues des procédures fédérales. C’était d’ailleurs le métier du jeune Jack Gilet : un type un peu paumé qui aimait tellement les animaux qu’il ne voulait pas qu’on les abatte comme des bêtes…
Lire la suite...Aubes pourpres
Le début : Londres, fin du XIXème siècle. Ce matin là, tandis que les cloches de Big Ben résonnent à travers la Cité, un corps humain se balance à trente pieds au-dessus du sol. L’Equarrisseur a encore frappé. L’Equarrisseur ? Un tueur …
Le début : Londres, fin du XIXème siècle. Ce matin là, tandis que les cloches de Big Ben résonnent à travers la Cité, un corps humain se balance à trente pieds au-dessus du sol. L’Equarrisseur a encore frappé. L’Equarrisseur ? Un tueur fou qui terrorise la ville. Et menace de récidiver si une rançon de cinq cent milles livres ne lui est pas versée. Mais que fait la police ? Elle va chercher en Afrique John Coleridge, un guide aux talents de chasseur de fauves. Dans Londres imprégnée de brume, la chasse est ouverte. Et le chasseur, à son tour, devient gibier …
Notre avis : Ce thriller de bonne facture, à l’ambiance victorienne et très roman populaire, doté d’une trame relativement classique, doit sa réussite à l’atmosphère particulière que lui confère Eric Juszézak, qui situe son récit dans un Londres de la fin du dix-neuvième siècle mais agrémenté d’une dimension futuriste à la sauce Steampunk, remarquablement restituée par le graphisme réaliste d’Antonio Parras. LT
Dargaud – 12,60€