Dans le cinquième volume de ses aventures, « Le Grimoire d’Elfie T5 : Les Reflets de Walpurgis », la jeune Elfie découvre le marais poitevin (entre La Rochelle et Niort) et des festivités réservées aux magiciens et sorcières depuis le temps de la mystérieuse fée Mélusine. Une nouvelle enquête pour la jeune adolescente, avec l’apport non négligeable de son grimoire magique, à l’issue de laquelle elle en aura appris beaucoup sur les dangers contemporains qui guettent cette zone humide remarquable et sa propre famille.
Lire la suite...#restezchezvous avec Rue de Sèvres et Dargaud !
« Confinés, mais passionnés », annonce le site des éditions Rue de Sèvres. Comme leurs lecteurs sont également privés de sorties et que les nouveautés BD prévues pour avril sont reportées sine die, il faut bien trouver un moyen de rester en contact. À l’instar de nombreux autres éditeurs, Rue de Sèvres propose quelques titres gratuits en lecture numérique, mais également du contenu inédit pour découvrir les coulisses des sorties à venir. C’est aussi via une publication numérique ou des activités ludiques pour les enfants que Dargaud cherche à garder ses lecteurs occupés.
« L’Atelier Rue de Sèvres », tel est le nom de la rubrique de cet éditeur. Elle se veut ludique et informative. De quoi se changer les idées et rêver un peu à l’après-isolement. Réalisé en partenariat avec les auteurs, c’est un rendez-vous bihebdomadaire qui commence ce mardi 14 avril, avec un panel varié de propositions.
En haut de page trône fièrement le livre complet offert cette semaine : « Bjorn » T1 de Thomas Lavachery et Thomas Gilbert à lire en numérique sur votre ordinateur ou tablette. N’hésitez pas à lire ou relire la chronique de « Bjorn » par notre spécialiste BD Jeunesse : Laurent Lessous
En dessous se trouvent deux extraits d’albums qui auraient dû être disponibles dans toutes les librairies et qui ne sont malheureusement accessibles que de manière numérique : les parutions physiques étant reportées après la levée du confinement et, bien évidemment, la réouverture des points de vente. Les deux premiers sont : « Béatrice », un superbe album peint et sans texte de Joris Mertens, ainsi que le rajeunissant « C’était mieux avant » de Soledad Bravi et Hervé Éparvier qui offre, avec quelques traits, une vision assez réaliste de la vie enfantine des plus de quarante ans. Deux livres extrêmement différents, dans la conception comme dans la réalisation. Entre les planches extrêmement travaillées, mais muettes de « Béatrice » et les pages prolixes, mais au dessin minimaliste de « C’était mieux avant », il y a tout un monde. Une bonne entrée en matière qui montre la diversité de l’éditeur avec des choix audacieux.
La rubrique coulisse porte bien son nom puisqu’elle permet d’aller plus loin que le simple extrait d’un livre à venir. C’est aussi une interview et quelques travaux graphiques préparatoires. Le premier album ainsi mis en avant est celui de Gregory Charlet : « Exfiltré.e.s », roman graphique est prévu pour être édité en août.
Ensuite, ce sera au tour de Laurent Astier pour « La Venin » T3, d’Olivier Pont pour le deuxième tome de sa série avec Régis Loisel (« Un putain de salopard ») et ainsi de suite.
Et vu que le confinement va encore durer au moins un mois, cela nous donne accès, au minimum, à 8 interviews et dessins inédits de créateurs de chez Rue de Sèvres.
Les éditions Dargaud avaient misé sur les activités destinées aux enfants et bien évidemment sur la lecture en ligne, de manière gracieuse, d’albums complets.
Les activités sont variées : cuisine, marionnettes, découpage, coloriage, etc. Le tout rassemblé sur une page : https://www.dargaud.com/Le-Mag/Actualites/Restezchezvous-des-activites-pour-vos-enfants.
Pour les albums gratuits, ça se passe ici : https://www.dargaud.com/Le-Mag/Actualites/Restezchezvous-On-vous-offre-de-la-lecture-gratuite-!-2-nouvelles-BD. Avec le dernier ajout de six nouveaux titres, l’offre est donc de 18 bandes dessinées complètes tirées du catalogue Dargaud. Et il y en a pour tous les goûts et tous les âges !
Le mot d’ordre est encore de « #restezchezvous » et si cela peut se faire avec un peu de distraction graphique ou ludique, c’est encore mieux.
Gwenaël JACQUET