Les amateurs de son œuvre le savent bien : Jacques Tardi est un boulimique de travail qui dessine matin, midi et soir. Or, « Dessins matin, midi et soir », c’est le titre d’un beau petit recueil édité par Oblique Art (structure dirigée par Pierre-Marie Jamet) qui nous propose pas moins de 160 pages rassemblant des illustrations réalisées par le créateur d’« Adèle Blanc-Sec », sélectionnées dans les nombreux carnets qu’il a noircis (voire mis en couleurs) tout au long de sa remarquable carrière d’auteur du 9e art : croquis, études de personnages… et même courtes bandes dessinées iconoclastes inédites.
Lire la suite...Les Schtroumpfs : le refus fœtal de la naissance : deuxième et dernière partie
Suite et fin de cette étude psychologique sur les « Schtroumpfs » : la célèbre série de Pierre Culliford, dit Peyo, officiellement créée dans l’hebdomadaire Spirou en 1959. (*) Pour lire la première partie, cliquez ici : Les Schtroumpfs : le refus fœtal de la naissance : première partie.
Le Schtroumpf à lunettes : un faux bouc émissaire
Ce rapprochement avec les intellectuels nous amène à parler du Schtroumpf à lunettes. Antoine Buéno voit en lui un « Trotski bleu » et un policier soviétique. Comme Trotski, ce schtroumpf est un intellectuel à lunettes qui parle sans arrêt et tient des discours assommants (1) ; il se pose en porte-parole, voire en lieutenant du Grand Schtroumpf, ayant vocation à le suppléer (à l’instar de Trotski vis-à -vis de Lénine), surveille, morigène ses semblables, et joue ainsi le rôle d’un censeur et d’un policier. À cet égard, il symbolise beaucoup plus que le Grand Schtroumpf ce que l’on peut trouver d’analogie avec les totalitarismes du XXesiècle dans le village Schtroumpf. Cela dit, ce rôle de censeur et de policier lui vaut les critiques et agressions de ses semblables , ce qui serait inconcevable dans un régime totalitaire : Dzerjinski, Jdanov et Béria n’essuyèrent jamais les rebuffades et les coups de leurs compatriotes, non plus que Goebbels et Himmler. Preuve de l’étroite limite de l’analogie de la communauté Schtroumpf avec les régimes totalitaires. Antoine Buéno affirme que le Schtroumpf à lunettes joue le rôle de l’ennemi intérieur que désigne toute dictature pour légitimer son pouvoir oppressif.
Et il rappelle que Trotski a joué ce rôle entre 1924 et 1929. Analogie trompeuse : si c’est bien Staline qui désigna Trotski à la vindicte publique, ce sont les Schtroumpfs eux-mêmes, les « Schtroumpfs de base », qui brocardent et frappent leur congénère à lunettes, pas le Grand Schtroumpf, pas le chef, même s’il les laisse faire ; ajoutons d’ailleurs que le Schtroumpf à lunettes se pose constamment non pas en opposant, mais en représentant du pouvoir ; il sert ce dernier et s’oppose non à lui, mais à la masse. Tout le contraire de l’attitude de Trotski entre 1924 et 1929.
Le Schtroumpf à lunettes joue-t-il le rôle de bouc émissaire ?
Le bouc émissaire est la victime sacrifiée par le groupe qui exorcise sur elle ses sentiments de culpabilité, ses fautes réelles ou imaginaires, sa crainte du châtiment, ses terreurs et ses superstitions.
Suivant les sociétés, les périodes de l’histoire, on immole la victime, ou on la met au ban de la communauté, on la persécute rituellement, à intervalles réguliers, ou on l’humilie, on l’utilise comme repoussoir. Le bouc émissaire peut ainsi connaître le sort de Claude avant son accès à la dignité impériale, méprisé et ridiculisé, des Juifs à travers les âges et sous toutes les latitudes, du marginal suspect de sorcellerie au Moyen Âge, de Giordano Bruno, de l’idiot du village, du collégien inadapté qui subit les brimades de ses condisciples. Oui, mais, il reste que, traditionnellement, le bouc émissaire subit son destin, le subit intégralement, autrement dit, ne fait rien qui, du point de vue du plus élémentaire esprit de justice, légitime sa persécution. Certes, il peut, de par sa pensée, son comportement, voire sa seule existence, exciter la haine et la peur de la communauté, mais c’est toujours malgré lui, et il apparaît comme une victime du début à la fin. Au contraire, le Schtroumpf à lunettes, lui – et nous retrouvons là sa fonction censoriale et policière –, provoque, brime et agresse lui-même ses congénères en les morigénant sans cesse, et en se posant en auxiliaire et suppléant du chef. Les brimades qu’il subit s’expliquent par là et non par des fautes que le groupe expierait en le sacrifiant.
Antoine Buéno le compare d’ailleurs judicieusement au « fayot » qui se fait casser la figure par ses camarades à la récré ou à la sortie de l’école (2). Et, dès lors, nous nous trouvons dans un type de situation beaucoup plus anodin que celui du bouc émissaire. Par ailleurs, on ne saurait affirmer que le Schtroumpf à lunettes subit le monopole de la violence physique légitime du pouvoir : la violence qu’il endure, là encore, est le fait de la base, de la masse, pas du pouvoir. On ne peut être simultanément censeur (ou policier) et victime expiatoire ; et si le Schtroumpf à lunettes joue bien un rôle censorial et policier, il n’est pas un bouc émissaire, mais une victime qui doit cette situation à des motifs évidents.
Gargamel : une fausse caricature de Juif
Il est facile de considérer Gargamel comme une caricature raciste de juif. En effet, le personnage semble lui correspondre, tant au plan physique (face bouffie, nez crochu, dos voûté) que du point de vue moral (il est cupide et rêve de s’enrichir en fabriquant de l’or). D’où on peut penser que Peyo introduit inconsciemment dans sa série des stéréotypes antijuifs qui renvoient à de vieux préjugés persistant, nonobstant l’existence d’une morale officielle qui les condamne. Oui, mais alors, est-il vraiment pertinent de débusquer dans « Les Schtroumpfs » en particulier un fait aussi général ? Une telle opération n’a de réelle pertinence que si l’œuvre, l’homme ou le groupe que l’on étudie est seul à présenter la caractéristique que l’on y observe, ou relève d’une catégorie peu nombreuse, située et typée. Sinon, elle s’apparente à une dénonciation gratuite ou à un truisme. On peut alors objecter que l’intérêt de ce type d’analyse consiste justement en ce qu’elle révèle certains des préjugés et fantasmes présents dans l’inconscient collectif des sociétés européennes, chez Peyo comme chez ses lecteurs. On peut même avancer, comme le fait Antoine Buéno (3), qu’il est toujours bon de connaître clairement ce qu’une œuvre apparemment innocente peut receler de vieux préjugés. Certes. Mais cela revient à affirmer que nous portons tous en nous, que notre société porte en elle, des fantasmes glauques (4), ce qui conduit, soit à nous flageller en permanence, soit à nous enfermer dans un relativisme creux, et à émettre sur nous-mêmes et nos semblables des jugements en forme de lieux communs.
Et précisément, ces préjugés et ces fantasmes sont tellement universels qu’ils finissent par ne plus rien signifier dans la mesure où ils ne visent ni ne caractérisent plus personne de précis, où ils n’ont pas de cible dûment identifiée et n’émanent pas d’individus ou de groupes définis.
Ainsi, dans le cas de Gargamel, qu’est-ce qui prouve, à coup sûr, qu’il est une caricature inconsciente du juif perçu comme un être malfaisant ? Pas grand-chose. Ni sa laideur, ni sa méchanceté, ni sa cupidité (5) ne sont des éléments probants. Antoine Buéno reconnaît d’ailleurs que « les méchants et gentils de BD et de dessin animé obéissent très souvent à des représentations stéréotypées » qui sont autant « de référents, de marqueurs symboliques nécessaires au manichéisme simpliste des personnages » (6). Et il cite ce propos de Thierry Culliford, fils et successeur de Peyo : « Quand on fait une tête de méchant en BD, on fait rarement un beau grand blond » (7). Mais, refusant de s’en tenir là , il ajoute qu’il « interroge non pas les intentions de tel ou tel auteur, mais les préjugés ethnocentristes des sociétés en lesquelles ils évoluent » (8), ce qui nous ramène aux objections que nous émettions plus haut.
Les Schtroumpfs noirs ne sont pas des humains noirs
« Les Schtroumpfs noirs », le tout premier album de la série, révèle-t-il le racisme latent de cette dernière et de la société en laquelle elle rencontre un grand succès populaire ?
L’orientation politiquement correcte de notre société actuelle nous incite à le penser. Mais une telle interprétation est par trop caricaturale. Il est peu probable que Peyo et son public aient identifié – même inconsciemment – les schtroumpfs noirs aux Africains noirs. En réalité, la couleur noire est depuis la nuit des temps le symbole du renoncement lié au malheur, à une perte cruelle (ce qui en fait la couleur du deuil), au sacrifice existentiel inhérent à un certain statut (elle est la couleur des prêtres), le symbole également des profondeurs de la terre et des ténèbres (et, par suite, des enfers). Elle est donc un très ancien symbole négatif qui n’a aucun rapport avec le racisme des blancs à l’égard des noirs. Et c’est cette charge symbolique négative et inquiétante qui a déterminé Peyo à noircir les schtroumpfs piqués par la mouche « bzzz », en 1959, et non l’actualité belge de l’époque, dominée par le problème du Congo. Quant au fait que ces schtroumpfs deviennent sauvages et mordent la queue de leurs congénères, cela s’explique banalement par le parti amusant que Peyo tire de cette situation (elle n’aurait pas été drôle si les schtroumpfs avaient été fiévreux, alanguis et contagieux).
Un sexisme très relatif
Il en va de même du sexisme latent de la série. Il existe, à n’en pas douter. La Schtroumpfette est conçue par Gargamel pour induire le Schtroumpf (l’homme) en tentation et le mener à la chute, et les Schtroumpfs l’accusent de sorcellerie, puis s’entendent à la cantonner dans des tâches subalternes et à lui contester le droit de jouer des rôles supérieurs. Mais pour un homme de la génération de Peyo (né en 1928), issu d’une famille bourgeoise, éduqué suivant une certaine morale, citoyen d’un pays encore fortement catholique, le fait n’est pas étonnant.
Comme presque tous leurs contemporains, les bédéistes belges des deux premiers tiers du XXesiècle avaient de la femme une conception fondée sur une certaine défiance et la subordination à l’homme. Ce fut le cas, entre beaucoup d’autres, d’Hergé, de Jacobs, et — contemporains de Peyo —, de MiTacq et Jean-Michel Charlier. Le village Schtroumpf est teinté de machisme (cela prête à sourire, à la vue de nos petits lutins), mais pas plus que le monde d’Hergé.
Des innovations conçues pour ne rien transformer, et donc vouées à l’échec
Il reste que les Schtroumpfs subissent effectivement la tentation d’imiter les humains. Et chacune de leurs tentatives en ce sens se termine par un échec cuisant. Ils semblent donc aspirer à sortir de leur cocon ; et il ne s’agit pas là d’une simple toquade puisqu’ils ne peuvent s’empêcher de multiplier ces tentatives. L’origine de chacune des nouveautés introduites par les Schtroumpfs réside dans la prise de conscience, à un moment donné, des limites de leur mode de vie. Ainsi, l’absence momentanée du Grand Schtroumpf leur fait éprouver le besoin d’élire un chef, leur dépendance à l’égard des conditions météorologiques les incite à construire une machine pour régler ces dernières à leur convenance, le désespoir de la Schtroumpfette les incite à créer pour celle-ci une amie, le souci de faciliter leurs échanges les pousse à introduire la monnaie, l’hypocondrie les mène à se confier à un docteur Schtroumpf plus complaisant que le Grand Schtroumpf, le souci d’alléger leur charge de travail leur fait inventer des robots, le désir de voir l’information circuler plus vite parmi eux est à l’origine de leur journal, le besoin de trouver de nouvelles distractions, de nouveaux loisirs, suscite l’introduction du jeu et l’édification de la station de Schtroumpf les Bains.
Mais, au départ, ils souhaitent continuer à vivre comme avant, avec plus de commodités. Ils ne prévoient aucunement les bouleversements que telle innovation va apporter dans leur vie.
Dans « Le Schtroumpfeur de pluie », les Schtroumpfs ne s’aperçoivent qu’après coup que les désirs et intérêts des uns et des autres s’opposent et que leurs manipulations capricieuses provoquent des dérèglements climatiques et des catastrophes. L’apparition d’un médecin systématiquement à l’écoute de leurs problèmes les transforme tous en malades imaginaires et en paresseux pathologiques. L’introduction de la monnaie engendre des inégalités criantes.
Désireux de disposer de véhicules et de machines allégeant leur charge de travail, les Schtroumpfs en viennent à faire fabriquer par le bricoleur des robots qui effectuent toutes leurs tâches, artisanales et domestiques, et deviennent ainsi des oisifs dépendants, avant de tomber en esclavage. La confection d’un journal ou les loisirs deviennent des fins en soi, aliénantes, et le jeu se fait dangereusement addictif. Incapables de prévoir les effets inévitables de leurs innovations, ils en deviennent les victimes. Et cela confirme leur inaptitude fondamentale à l’évolution. Se lovant dans un perpétuel présent, dans une manière d’éternité, les petits lutins bleus de Peyo sont, par nature, incapables d’anticipation, et leur intelligence du réel est bornée. Ils conçoivent leurs nouveautés uniquement comme une amélioration de leur mode de vie habituel, en aucun cas sous l’angle de la transformation de celui-ci. Ils en sont incapables, ils ne peuvent ni ne veulent évoluer et transformer leur mode de vie. D’où le caractère catastrophique des effets pourtant tout naturels de leurs innovations.
Et ce constat vaut pour leur innovation politique : l’élection du Schtroumpfissime. On voit, à bon droit, dans cette histoire, l’exemple de la possible tentation des Schtroumpfs à tomber dans les pires travers de notre espèce, en l’occurrence, l’ivresse du pouvoir, la tyrannie et les haines fratricides.
Mais on peut également y voir l’incapacité des Schtroumpfs à se doter d’institutions politiques régies, comme telles, par des principes, des lois fondamentales et des règles.
Le Schtroumpfissime dérape dans la tyrannie parce qu’il se trouve, faute de préparation et d’expérience d’une véritable société, dans l’incapacité d’accorder son goût du pouvoir à de tels principes, lois et règles, et de prendre en compte – ne serait-ce que par prudence – les intérêts, sentiments et réactions de ses administrés, que l’institution d’un authentique pouvoir politique transforme en citoyens, en individus différents et en personnes singulières, alors qu’ils étaient seulement, jusqu’ici, des clones L’adoption par les Schtroumpfs d’une institution politique a pour résultat leur soudaine individuation avec tous ses effets : sens de la personne, sensibilité aux droits et intérêts de celle-ci, définition d’une sphère personnelle inviolable et sacrée, associations constituées autour de la défense de ces droits et intérêts, et, du côté du pouvoir, goût et défense de l’autorité conçue comme supérieure aux individus.
Bref, comme le dit à sa façon le Grand Schtroumpf à la fin de l’histoire, les Schtroumpfs deviennent tout d’un coup humains, sans transition, sans processus métamorphique, sans y avoir été en rien préparés, alors que leur nature leur interdit une telle évolution. Ils le deviennent bien malgré eux. Ils n’attendent nullement – tout au contraire – une transformation de leur personnalité et de leur communauté villageoise, et ils sont surpris et décontenancés de constater que leur innovation change l’une et l’autre, alors qu’ils ne la concevaient que comme un « plus » et un mieux, un ajout à un mode de vie habituel.
Les Schtroumpfs voient également leur vie perturbée par des situations nouvelles qui s’imposent à eux. Tel est le cas de l’apparition de la Schtroumpfette, introduite parmi eux par Gargamel, de l’œuf magique découvert fortuitement par deux Schtroumpfs, du bébé Schtroumpf, apporté par une cigogne qui a commis une erreur de livraison,
ou du schtroumpf sauvage, qui s’introduit dans le village pour les voler. Mais ces situations-là , ils parviennent à les dominer. Cela s’explique. Les innovations délibérées des Schtroumpfs sont des pratiques sociales qui, en raison de leur caractère impersonnel et collectif, font sentir leurs effets sur tout le mode de vie des petits lutins, à la manière d’une onde de grande ampleur. Au contraire, les situations nouvelles fortuites proviennent de l’irruption d’êtres singuliers concrets, visibles, circonscrits, et, pour cela, incapables de bouleverser sérieusement le mode de vie des schtroumpfs, pour peu qu’après un moment d’égarement, ils se ressaisissent et décident de conjurer le danger, dont ils prennent facilement conscience. En dépit du calcul de Gargamel, l’introduction d’une Schtroumpfette ne peut détruire l’unité du village (d’autant plus qu’elle se trahit). La mission que lui a confiée Gargamel échoue donc, et elle-même est facilement neutralisée, au point de renoncer à diviser le village et de le quitter. Lorsqu’elle y réapparaîtra – au onzième album seulement –, elle semblera n’avoir jamais cessé d’appartenir à la communauté villageoise et y être intégrée le plus naturellement du monde, ayant été neutralisée auparavant. Le bébé Schtroumpf joue un rôle déstabilisateur, avant de devenir un objet d’affection et une occupation toute trouvée pour la Schtroumpfette. Le Schtroumpf sauvage se révèle éducable (9) et amical, bien qu’il préfère, finalement, retrouver sa solitude. Quant à l’œuf magique, il se révèle un danger facile à écarter.
Les Schtroumpfs veulent bien imiter les hommes quand ils croient que cela peut ajouter un plus à leur vie habituelle, mais ils ne veulent ni ne peuvent devenir des hommes. Et ils ne réussissent à intégrer que les nouveautés qui ne les changent pas fondamentalement. La Schtroumpfette en est l’exemple le plus éclatant : après avoir inspiré la convoitise et la jalousie, elle se banalise et ne suscite chez les mâles d’autre envie qu’une marque de faveur anodine qui ne risque pas d’être le commencement d’une vie de couple, et donc de changer l’existence de l’heureux élu.
Conclusion Â
Étudier « Les Schtroumpfs » d’un point de vue politique mène à une interprétation spécieuse qui passe à côté de l’essentiel. La nature profonde de cette série est d’ordre psychologique, et non politique ou culturel. Les Schtroumpfs représentent non pas notre monde, avec ses travers, ses fantasmes, ses préjugés et son histoire, mais le refus de ce monde, et la nostalgie d’un état de vie antérieur à la naissance.
Yves MORELÂ
(*) Pour avoir des renseignements plus encyclopédiques sur cette série, lire sur BDzoom.com : « Les Schtroumpfs » de Peyo.
(1) Entre 1924 (année du décès de Lénine et de l’accession de Staline au pouvoir de fait) et 1929 (date à laquelle Trotski quitte l’URSS), divers films de la propagande stalinienne montrent le créateur de l’Armée rouge, volubile et agité, tenant d’interminables discours devant des auditeurs lassés, dont certains tombent presque de sommeil.
(2) Opus cité, p. 13.
(3) Opus cité, p. 11-13 et 177-178.
(4) Ou « nauséabonds », selon notre actuel langage politiquement correct.
(5) Ni même le nom de son chat, Azraël.
(6) Opus cité, p.129.
(7)Â Idem, p. 130.
(8)Â Ibidem.
(9) À la différence de l’enfant sauvage du Dr Itard.