LE PERE DE B.C, JOHNNY HART EST DECEDE LE 7 AVRIL 2007

Né le 18 février 1931 à Endicott, New York, Johnny Lewis Hart commence à travailler à l’âge de 20 ans. Soldat dans l’U.S. Air Force durant la guerre de Corée, il livre des dessins et des cartoons pour l’hebdomadaire de l’armée américaine Stars and Stripes.

 Libéré de ses obligations militaires en 1953, il est’ engagé pour une collaboration très importante avec le Saturday Evening Post, Collier’s, Bluebook. Durant deux ans, il travaille aussi dans le département graphique de la General Electric. Il propose à plusieurs reprises son propre comic strip qui ne sera accepté qu’en 1958 par le Herald Tribune Syndicale. Les bandes quoti­diennes et la planche dominicale de B.C., qui paraissent à partir du 17 février 1958, se gagnent très rapidement un vaste public et Hart aura le prix Reuben en 1968 et le Yellow Kid en 1970 lors du Salon international des comics de Lucca (Italie). Le 9 novembre 1964 Hart est sur la voie du succès, il lance Wizard of Id en collaboration avec Brant Parker, un ami d’enfance. Par la suite, Johnny Hart partagera l’écriture du scénario avec Jack Caprio et Dick Boland. Puis, il crée, à la demande à la télévi­sion, plusieurs séries d’animation inspirées par son comic strip B.C. Ses deux strips connais­sent un succès international, ils sont traduits en plusieurs langues et plus particulièrement en suédois, finlandais et japonais.


 


A propos de B.C:


 


En 1958 B.C. de Johnny Hart qui présenta un incroyable as­sortiment d’hommes préhistoriques passant le plus clair du temps en de subtiles spéculations sur la mar­che du monde et le sort futur de la civilisation. Leurs débats sont souvent fumeux car, à part B.C., le « héros » apparent de cette série et le type même de l’homme des ca­vernes moyen tel que l’institut d’opinion publique aurait pu le con­cevoir, la bande est peuplée de créa­tures parmi lesquelles on peut dé­nombrer un poète unijambiste et crasseux, un inventeur au charme suave, un rhétoricien de l’absurde, un sophiste maladroit qui se prend à ses propres filets, sans oublier un fourmilier existentialiste et un di­nosaure aux aspirations humanitai­res. (Malgré cette abondance de talents, les choses ne vont d’ailleurs pas mieux.)


Cette bande est émaillée de désopi­lantes péripéties, de rebondisse­ments burlesques et d’heureuses trouvailles qui en font un chef-d’œuvre de comédie légère en même temps qu’une irrépressible parodie de notre société moderne. Très proche de B.C. est le non moins remarquable Wizard of id (1964) de Brant Parker pour le dessin et Johnny Hart pour le scénario. Dans son château, au centre d’un paysage sommaire et désertique, règne un roi minuscule, blasé et méchant, image de la fatuité, de l’égocentrisme, humilié de sa petite taille. Il est assisté d’un enchanteur aux effets incertains et d’un chevalier poltron et sournois. Il règne sur des rustres fourbes et arrogants. Chacun méprise tous les autres et soi-même, et seul le magicien désa­busé et le bouffon, toujours ivre, sont parfois humains.


 


Claude Moliterni


info:AFnews

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