L’auteur de « La Femme à l’étoile », son précédent roman graphique qui a été plébiscité par la critique, a grandi avec le western et ne renie absolument pas cet univers qui l’a construit en matière d’influences et qu’il a tant de plaisir à dessiner. D’ailleurs, ça se sent dans ce nouvel album : les planches sont magnifiques… C’est l’histoire énigmatique, en 1893, d’un jeune gardien de troupeaux texan qui revient chez lui à bride abattue, au milieu d’une cohorte de mustangs, après avoir appris la découverte du corps de sa mère, noyée lors d’une crue subite. De retour au village, il va retrouver deux hommes qui ont aimé sa mère et qui voient en lui un héritier… ou peut-être un fils ?
Lire la suite...« Daring » Dick Ayers vient de nous quitter…

C’est avec beaucoup de tristesse que BDzoom.com vient d’apprendre le décès de Dick Ayers (1924-2014). Sa contribution importante à Marvel dans les années 1960, soit en tant qu’encreur de Jack Kirby (« Iron Man », « Ant-Man », « Thor », « S.H.I.E.L.D », « Fantastic Four », « Avengers » et « Sgt. Fury »), soit en tant que dessinateur (« Sgt. Fury », « Human Torch », « Giant-Man », « Ghost Rider », « Two-Gun Kid », « Captain Savage ») a donné à cette maison d’édition de formidables pages de comics.
Outre sa carrière sur les super-héros Marvel, Ayers s’est distingué dans des genres très variés (horreur, western, guerre, humour…) chez de nombreux éditeurs
: Magazine Enterprises, Atlas, Charlton, DC…
Sa longue carrière donnera lieu, très prochainement, à l’un de nos « Coins du patrimoine ».
Vous avrz raison de revenir sur ces vétérans qui ont donné toute leur vie à la bande dessinée, à une période où il s’agissait d’un genre mal considéré.
Merci pour votre commentaire, François. Dick Ayers était un grand professionnel qui, tout au long de sa carrière, a donné le meilleur de lui-même. Il n’était pas génial, comme Kirby ou Ditko, mais son travail force le respect. Un coin du patrimoine va prochainement lui être consacré.
Les encreurs sont reconnus dans le métier … En France certains feraient mieux d’apprendre car on y voit des catastrophes !
Chapeau et merci à vous Monsieur Dick Ayers. Les lecteurs et les artistes continueront à saluer votre mémoire.