Les amateurs de son œuvre le savent bien : Jacques Tardi est un boulimique de travail qui dessine matin, midi et soir. Or, « Dessins matin, midi et soir », c’est le titre d’un beau petit recueil édité par Oblique Art (structure dirigée par Pierre-Marie Jamet) qui nous propose pas moins de 160 pages rassemblant des illustrations réalisées par le créateur d’« Adèle Blanc-Sec », sélectionnées dans les nombreux carnets qu’il a noircis (voire mis en couleurs) tout au long de sa remarquable carrière d’auteur du 9e art : croquis, études de personnages… et même courtes bandes dessinées iconoclastes inédites.
Lire la suite...Les auteurs africains en Europe, quarante années d’histoire…. (troisième et dernière partie)
Avec ce troisième volet, notre collaborateur Christophe Cassiau-Haurie termine son panorama complet de ces quarante dernières années où les auteurs africains de bande dessinée ont publié leurs œuvres en France et en Belgique : prologue à son ouvrage « Quand la BD d’Afrique s’invite en Europe » paru chez L’harmattan.
L’ère des anthologies, des collectifs et des actions de sensibilisation
En Afrique, les BD produites sont rarement le fruit d’éditeurs privés. L’édition est souvent le fait d’ONG et d’associations utilisant la bande dessinée comme médias. Depuis quelques années, ce phénomène s’est déplacé en Europe au grand bénéfice des artistes africains qui ont pu y trouver parfois une plus grande visibilité. La première réalisation du genre est l’Å“uvre de Équilibres & populations qui, en 2001, édite « À l’ombre du baobab », un album collectif de dessinateurs africains sud-saharien sur le thème de la santé et de l’éducation. Cet album fait l’objet d’une exposition itinérante dans toute l’Europe. Pour la première fois, le travail de dessinateurs africains est rendu visible pour un autre public que celui de leur pays respectif.
La même année, son effet est accentué par la parution concomitante d’un numéro spécial sur la bande dessinée d’Afrique dans les revues culturelles Africultures et Notre Librairie.
L’action de l’association italienne Africa e Mediterraneo entraîne également un effet levier pour la carrière de certains. Suite à cinq concours successifs, plusieurs anthologies collectives sont éditées et diffusées : « Africa Comics 2002 », « Africa Comics 2003 », « Africa Comics 2005-2006 », « Africa Comics 2007-2008 », « Africa Comics 2009-2010 » et « Matite africane ». Le projet, fortement soutenu par l’Union Européenne, permet la constitution d’un réseau de dessinateurs africains, la création d’un prix Africa e Mediterraneo et une exposition itinérante de planches originales dans le monde entier (de 2002 à 2007, 23 lieux ont été concernés).
De cette façon, sur sept années, huit anthologies et albums collectifs sont publiés en Europe : les six albums de « Africa comics » auxquels on peut ajouter le projet soutenu par P’tiluc, « BD Africa » (2005) et celui de Équilibres & populations. Par ce biais, c’est un vaste panorama totalement inédit et bienvenu de la bande dessinée africaine qui est présenté au public européen. Malheureusement, les problèmes de qualité graphiques et de mise en page de ces catalogues ainsi qu’une faible diffusion (le pire étant l’édition 2009 – 2010 des « Africa comics ») ont quelque peu diminué l’impact de cette production dans la grand public.
En 2004, démarre le projet « Valeurs communes » qui, financé par la Commission européenne, a pour mission d’évoquer les valeurs communes entre les religions et la pensée laïque : tolérance, partage, respect de l’autre… Il se compose d’un guide didactique et de cinq albums de bande dessinée également édités comme pour les lauréats du Prix Africa e Mediterraneo, par les éditions Lai-Momo. Ces albums sont tous le fruit d’adaptations de cinq nouvelles par le Franco-camerounais Christophe Ngalle Edimo, et dessinés par des bédéistes du sud : le camerounais Chrisany (« L’Exposé ») et l’ivoirien Faustin Titi (« La Réserve »), les Congolais Fifi Mukuna (« Si tu me suis autour du monde ») et Pat Masioni (« L’Appel ») et le Camerounais Simon Pierre Mbumbo (« Hisham et Yseult »).
Par la suite, en 2006, est publié le livret collectif, « New arrivals », sur le phénomène migratoire et financé par l’Union Européenne. Plusieurs auteurs africains y participent : Simon-Pierre Mbumbo (Cameroun), Adjim Danngar (Tchad), Willy Zekid (Brazzaville), Fifi Mukuna (RDC), Pat Masioni (RDC), Didier Mada BD (Madagascar). Puis, en 2008, Le Mouvement du nid passe par des auteurs africains pour scénariser et dessiner une histoire sur la prostitution africaine en Europe. Cela donne « Le Secret du manguier ou la jeunesse volée », déjà évoqué précédemment.
Enfin, en 2009, l’ONG suisse Grad décide d’avoir recours au talent de Pat Masioni pour dessiner une trilogie sur la carrière de volontaire international. Cela donne la série « Agathe », scénarisé par Christophe Vadon. Masioni s’était déjà aventuré dans ce domaine en illustrant quelques couvertures de revues issues d’ONG et associations. Il semble cependant que cette époque soit aujourd’hui révolue. Bien des auteurs présents dans ces projets ont pris leur envol ou sont passés à autre chose.
Les éditeurs indépendants, une chance pour les auteurs africains
Plusieurs auteurs ont trouvé une porte de sortie avec des éditeurs généralistes faisant des incursions dans le 9ème art ou des petits éditeurs indépendants.
C’est le cas, par exemple, de L’Harmattan, éditeur très tourné vers l’Afrique, qui n’était pas spécialement intéressé par la bande dessinée. Sa première incursion dans ce domaine date de l’année 1987 où l’Ivoirien Sallia, sur un scénario de Breal et Karul, dessine les deux tomes de « Quand les flamboyants fleurissent, les blancs dépérissent ».
Cette tentative reste isolée jusqu’en 2003, année où L’Harmattan publie deux albums de la série du « Caporal Samba » du Franco-Sénégalais Fayez Samb évoquant deux épisodes de l’histoire militaire coloniale : « Tirailleurs sénégalais à Lyon », sur la débâcle de 40 et « Le Naufrage de l’Africa », qui touche à l’immédiat après-guerre de 14-18. Par la suite, deux albums suivent en 2007 (« Le Tirailleur des Vosges ») et 2009 (« Le Tirailleur et les cigognes »).
Enfin, l’année suivante voit la parution des « Aventures de Leuk le lièvre : Les arbres magiques » du Camerounais Mayval (Yves Madiba). En 2010 cet éditeur décide de créer une collection dédiée à la bande dessinée : L’Harmattan BD, fondée et dirigée par l’auteur de ses lignes, et qui édite 10 albums en l’espace de deux ans. En 2010 et 2011, sont édités « Le Retour au pays d’Alphonse Madiba dit Daudet » (Ngalle Edimo et Al’Mata – Cameroun, RDC), « Ils sont partis chercher de la glace… » (les frères Mensah – Togo), le collectif « Visions d’Afrique », « Putain d’Afrique » (Anselme Razafaindrinibe – Madagascar), « Vive la corruption « (Didier Viodé – Bénin) et le collectif « Thembi et Jetje », évoqué plus haut. L’année 2012 a vu la sortie de 6 albums : « Chroniques de Brazzaville », « Jungle urbaine » de Thembo Kash (RDC), « Cargaison mortelle à Abidjan » de Japhet Miagotar (Cameroun), « Mokanda illusion » Å“uvre posthume de Mongo Sise (RDC), « Les Envahisseurs », album pour la jeunesse, genre pourtant rare en Afrique, de l’ivoirien Benjamin Kouadio et le premier album nigérien de l’histoire, « Un guerrier Dendi » de Sani.En Belgique, en 2006, Pie Tshibanda et Joseph Senga publient « RD Congo, le bout du tunnel » chez Coccinelle, une maison d’édition catholique qui édite régulièrement des BD dont « Couple modèle, couple maudit » de Joseph Senga et Willy Inongo, 5 années plus tôt. Le Congolais Tchibemba, pour sa part, a publié régulièrement des albums et des caricatures en Grèce, où il vécut de 1990 à 2009. En 2010, Coccinelle lui donne sa chance en éditant « Les Clandestins à la mer », dessiné par lui et scénarisé par Pie Tshibanda.
La revue et association Africa e Mediterraneo a édité, dans le cadre des « Africa Comics », sept albums individuels d’auteurs africains en français : « Article 5 et 9 » de Chrisany (Cameroun – 2002), « Blolo-Bian, l’amant de l’au-delà  » de Bertin Amanvi (Côte d’Ivoire – 2003), « Une éternité à Tanger » de Faustin Titi (Côte d’Ivoire – 2003), « L’ÃŽle aux oiseaux » de Hissa Nsoli (RDC – 2003), « Imboa le roi et Ifara » de Didier Randriamanantena (Didier Mada BD – Madagascar – 2003), « On a fumé Malrobo ! » de Jo Palmer (Togo – 2005) ainsi que « Goorgoorlou » de TT Fons (Sénégal – 2008) et « Africavi » de Anani et Mensah Accoh (Togo – 2007) uniquement en italien. Tous ses albums ont été publiés par l’éditeur italien Lai momo, comme pour les collectifs « Africa Comics » et les projets de l’Union européenne : « Valeurs communes » et « Approdi (New arrivals) ».
D’autres comme Simon Pierre Mbumbo et Christophe Ngalle Edimo (Cameroun) trouvent chez Les Enfants rouges une oreille attentive pour l’édition de « Malamine, un africain à Paris » (2009), album qui connaît un réel succès au point d’être réimprimé plusieurs fois et de voir ses droits rachetés par des maisons d’édition camerounaises et algériennes. L’année suivante, Les Enfants rouges rééditeront un nouvel album scénarisé par Ngalle Edimo, à savoir « La Chiva colombiana » dessiné par Fati Kabuika (RDC).
En 2006, le congolais Hallain Paluku publie le superbe « Missy » chez La Boîte à bulles, album qui rencontre également une grande reconnaissance critique et publique. L’Ivoirien Jean Louis Lacombe a connu son heure de gloire dans les années 80 à Abidjan en dessinant la série « Monsieur Zézé » dans le journal Ivoire dimanche. Parti s’installer dans l’île de son père (la Corse), il entame une nouvelle carrière de dessinateur dans des maisons d’édition locale. Cela donne « Ziu memé » (1988), « L’Enquête corse » (2004), « Les Bouches de Bonifacio », « Les Pitchous », « O dumè »…, en partie en langue corse.
La consécration chez des éditeur reconnus
Barly Baruti a longtemps été l’arbre qui cachait le désert africain. Sa carrière démarre dans les années 80 au studio Hergé de Bruxelles, se poursuit avec les éditions Segedo et prend réellement son envol avec ses deux séries à succès « Eva K. » (Soleil productions) et « Mandrill » (Glénat) publiés chez de grands éditeurs spécialisés. Depuis, son exemple a largement été suivi. Le premier est l’Ivoirien Gilbert Groud qui, en 2003, édite chez Albin Michel, l’inquiétant et superbe « Magie noire » suivi d’un tome 2, cinq ans après. Par la suite, en 2005, Albin Michel sort « Rwanda 94 » de Pat Masioni. Il est imité, quelques mois plus tard, par le tome 1 de « Aya de Yopougon » dessiné par Clément Oubrerie et scénarisé par l’Ivoirienne Marguerite Abouet, série qui connaîtra un succès énorme dépassant de beaucoup les limites de la diaspora. Le Gabonais Pahé rencontre également le succès avec les séries « La Vie de Pahé » et « Dipoula », chez l’éditeur Suisse Paquet. Au-delà de la curiosité nouvelle des éditeurs « classiques », le talent et la persévérance des bédéistes africains sont également une raison importante de cette percée.
Des auteurs avant tout !
Pour beaucoup d’entre eux, leurs travaux ne concernent pas spécifiquement l’Afrique. C’est le cas, bien sûr, de Barly Baruti et de sa série « Mandrill » , mais aussi de « Missy » de Paluku, de la série « Vanity » (2 tomes chez Joker) de Thembo Kash, des quatre derniers tomes de la série à succès « Ballade au bout du monde » du Mauricien Laval NG.
Paluku se refuse même à travailler sur des albums ayant trait à l’Afrique. Après « Missy », ses productions ont en effet, peu concerné le continent : « Rugbill » (Carabas) sur le rugby, « Mes 18 ans, parlons en ! » (Joker) sur la sortie de l’adolescence… En 2007, le Camerounais Achille Nzoda sortait le tome 1 de « Les Animotards » (Tartamudo) suivi des « 40 commandements du motard » (Wygo – 2010), deux ouvrages s’intéressant aux sports mécaniques.
D’autres mènent une carrière dans la BD érotique. C’est le cas de Pat Mombili et Albert Tshisuaka (Tshitshi) avec la série « Blagues coquines ».
Formé dans son pays d’origine, le Togolais Patrick Kpatachama a dessiné les deux tomes de l’histoire de Châteauroux en bandes dessinées (« C’est ici que tout a commencé » en 2010 et « L’Histoire continue » en 2011).
En bref, nous n’avons plus affaire à des bédéistes africains mais à des bédéistes tout court… Et considérés comme tels par la profession !
Français et Africains à la fois….
Enfin, pour mémoire, on peut citer des dessinateurs européens qui ont des origines africaines, même s’ils n’en ont pas la nationalité : le Suisse Jean Philippe Kalondji (RDC), auteur ayant publié de nombreux ouvra ges aux éditions Paquet, le Toulousain Marc N’Guessan (Côte d’Ivoire), Yvan Alagbé, dessinateur et éditeur indépendant français (Togo), le dessinateur français d’origine comorienne Mohamed Fahar, créateur de la série « Dido ». Plus récemment, on a pu remarquer le succès de la française Jenny Rakotomamonjy (né à Tananarive), avec la série « Pink Diary » (Delcourt – 2006 à 2008) et « Mathilde » (4 tomes sortis depuis 2010), plus une autre série qui va démarrer : « Manfra ».
Enfin, on peut également mentionner le jeune français d’origine congolaise (RDC), Jason Dilukeba qui s’est fait remarquer en remportant le prix SFR jeunes talents et en publiant les deux premiers volumes de la série « Ekeko » chez 3TPF.
Mais l’origine géographique de ces artistes peut sembler quasi- exotique tant leur travail est peu marqué par celle-ci.
Cependant, que le lecteur ne se trompe pas. L’immigration des auteurs de BD en France, leur implantation sur le territoire, leur intégration progressive au sein des structures éditoriales des ex-pays coloniaux ne peuvent être isolées du mouvement migratoire général qui s’est généralisé au cours des 20 dernières années en provenance de l’Afrique…
 Christophe CASSIAU-HAURIE
Avec un tout petit peu de Gilles RATIER pour l’iconographie et la mise en page !
C’est quoi c’est article? Je n’y ai pas vu Alix Fuilu qui est d’origine Congolaise et qui est à ma connaissance le premier à avoir créer une association des auteurs de BD africains en France et je pense même en Europe car nous l’avons déjà invité ici au Luxembourg. C’est quelqu’un je trouve qui est assez humble, qui ne se met pas lui-même en avant mais qui aime beaucoup parler de ses collègues auteurs africains. Nous possedons la plupart de ses BD avec Afrobulles, son association. Il est déjà venu deux fois animer des ateliers au Luxembourg, Je sais aussi par Afrik.com et par Google, entre autres média, qu’il anime beaucoup d’ateliers dans différentes maisons d’arrêts en France, il a exposé à deux reprises avec son association au siège de l’Unesco à Paris et paraît-il même qu’il est en train de travailler sur une série sur les tirailleurs sénégalais. Mais à chaque fois que je lis des commentaires de votre chroniqueur sur la BD africaine dans votre magazine ou ailleurs (le Petit futé sur Kinshasa), il ne parle pas vraiment de Mr Alix Fuilu ni de son association et même pas du tout. Et pourtant votre chroniqueur m’a l’air de bien se documenter mais je commence à mettre en doute ses connaissances de la BD africaine ou alors votre Chroniqueur ne veut pas parler d’Alix Fuilu pour des raisons personnelles, auquel cas c’est un manquement à l’éthique et la déontologie même du journalisme mais au moins je comprendrais son comportement. Je suis journaliste moi-même et je trouve cela dommage. Je pense que c’est plutôt des gens comme-ça qu’on doit mettre en avant pour les encourager quand eux-même ne le font déjà pas pour eux mais plutôt pour les autres.
DT
Cher monsieur,
Je me permets de répondre sur le fonds et sur la forme à votre interpellation :
1. Sur la forme, je trouve vos propos déplacés. Vous vous demandez si je suis incompétent ou malhonnête car, selon vous, je ne cite pas un auteur que vous estimez comme étant incontournable. Je trouve que c’est aller un peu vite en besogne. Il y a tout de même d’autres alternatives, non ? On n’est pas sur le blog de Pierre Menez…..
2. Sur le fond par rapport à l’article.
Alix Fuilu est cité à trois reprises dans l’article, un paragraphe entier lui est consacré dans la première partie, celle consacrée à l’auto-édition. Gilles Ratier a même repris un strip dessiné par lui.
3. Sur le fait que je ne parle jamais de Alix dans mes articles…
J’ai pourtant :
- réalisé une interview de lui en 2008 : http://www.africultures.com/php/index.php?nav=article&no=10189
Cette interview a d’ailleurs été reprise dans mon livre Comment peut-on faire de la Bd en Afrique ? avec une note sur les publications de Alix réalisée depuis cette date : http://www.africultures.com/php/index.php?nav=livre&no=12119
- écrit un article sur la production d’Afrobulles : http://www.africultures.com/php/index.php?nav=article&no=7492
- Je l’ai régulièrement cité dans plusieurs des mes écrits :
* sur la percée de la Bd Africaine en Europe : http://www.africultures.com/php/index.php?nav=article&no=6901 (un paragraphe entier)
* Sur la Bande dessinée d’Afrique : http://www.africultures.com/php/index.php?nav=article&no=10365
* Sur la Bande dessinée en RDC : http://www.africultures.com/php/index.php?nav=article&no=9446
Alix est également cité à 18 reprises (je viens de compter) dans mon livre Histoire de la BD Congolaise (Présentation : http://www.africultures.com/php/index.php?nav=livre&no=11551)
J’en passe, car je vais en oublier….
Alix a également été invité par Laurent Turpin et moi-même lorsque nous avons organisé le premier salon des auteurs africains de BD en décembre 2010 à Paris : 3 jours à Paris.
Je l’ai aussi invité à participer à une table ronde lors du salon du livre de Paris en mars 2011 et à une journée d’études au musée Branly en février 2010.
Je passe sur d’autres initiatives de ma part…..
Bon, je m’arrête là , il est tard, mais je vous en conjure, s’il est bien de vouloir défendre les artistes que l’on apprécie, faites le en ayant pris un minimum de renseignements.
Cordialement.
Christophe Cassiau-Haurie