Depuis 2021, chaque année, Tiburce Oger rassemble une belle équipe de dessinateurs et dessinatrices pour évoquer l’Ouest américain à travers des personnages authentiques – le Far West, donc – et l’exploitation de ces territoires par des individus qui oubliaient, bien souvent, qu’ils n’étaient que des colonisateurs assoiffés de richesses…
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Lucques (Lucca en italien) est une ville fortifiée avec un grand nombre de monuments historiques principalement des églises, mais aussi des villas et des palais comme palais Pfanner et son célèbre jardin.
Ce Salon se divise en trois parties, la première est dédiée aux antiquaires et aux éditeurs, la deuxième aux « Games » et la troisième au Carnaval, pardon au Cosplay. Cette année la manifestation s’étendait en 45 endroits dans la ville.
Il y a quarante deux ans, un petit groupe de fans se retrouvait au centre de la ville dans une structure de 200 m 2 et se réunissait au théâtre del Giglio où se déroulaient les conférences et la remise du fameux prix Yellow Kid.
Aujourd’hui la ville est envahie, on se déplace de toute la Toscane et même du monde entier. Plus de 400 journalistes sont accrédités. Lucca est incontournable.
Cette année la pluie est était aussi au rendez-vous les trois premiers jours, puis le soleil est revenu éclairant la manifestation de ses rayons et mettant en valeur les costumes portés par les jeunes et les moins jeunes lors du Cosplay.
On notera l’arrivée sur le marché de la BD italienne de jeunes éditeurs indépendants avec une production de qualité laissant augurer un renouveau du fumetti italien.
Les « Games » jeux vidéo, de stratégie etc. se retrouvaient dans une gigantesque structure de 300 m de long et d’une centaine mètres de large fréquentée par des milliers d’amateurs.
Quant au Cosplay, les participants sont de plus en plus nombreux et je m’interroge si nous n’allons pas vers un festival Cosplay dans les prochaines années à Lucca à l’instar du Carnaval de Venise..
Pourtant, un petit espoir, on pense, encore, à réaliser des expositions. Elles sont présentées dans le palais Ducal, elles sont de qualité. Mon seul regret, c’est de constater que les différents organisateurs de festivals ne proposent pas des expositions à thème.
Les auteurs invités, Boucq, Rosinski, Castelli, Romita Junior participaient à des conférences suivies par un important public.
Les amis se retrouvaient au restaurant del Giglio ou à la Bucca di Santonio, on pouvait croiser, Jean-Pierre Dionnet, Bernard Mahé, Cecil McKinley, Alfredo Castelli, Sicomoro, Andrea Mutti, Simone Bianchi, Gabrielle dell’Otto, Baldazzini, Sergio Pignatone, Peter Maresca, Graig Yeho, Paolo Ongaro, Benoit Mouchard,François Boucq, Yves Slirf, Ausonia, Vittorio Pavesio, Frezzatto.
En conclusion un « Salone » convivial qui prend une importance de plus en plus grande dans le monde la bande dessinée.
Claude Moliterni