Dans le cinquième volume de ses aventures, « Le Grimoire d’Elfie T5 : Les Reflets de Walpurgis », la jeune Elfie découvre le marais poitevin (entre La Rochelle et Niort) et des festivités réservées aux magiciens et sorcières depuis le temps de la mystérieuse fée Mélusine. Une nouvelle enquête pour la jeune adolescente, avec l’apport non négligeable de son grimoire magique, à l’issue de laquelle elle en aura appris beaucoup sur les dangers contemporains qui guettent cette zone humide remarquable et sa propre famille.
Lire la suite...Psikopat n°147 – septembre 2003
Si la contestation généralisée et son cortège d’agitations sociales sont purs phénomènes de septembre, le Psikopat tranche en effectuant sa rentrée sans râler plus qu’à son habitude ! …
… Il faut toutefois préciser que la « mauvaise humeur » constituant par essence son fond de commerce, on en aura tout de même pour son argent.D’autant que le dossier de ce mois est justement consacré… aux manifestations. Rappelons pour ceux qui fonctionneraient encore sans leur dose mensuelle de moquerie dessinée et de mauvaise foi nécessaire, que le Psikopat propose à chaque numéro un dossier d’actualité, partagé entre un rédactionnel décalé et foultitude de dessins de presse corrosifs. Un exemple ? Cette salve rageuse signée Bognet, représentant un dialogue entre Raffarin et Sarkozy. JPR (regardant une manifestation par la fenêtre) : « Qu’est-ce qu’ils veulent ? ». NS : « Moins d’insécurité. On va leur envoyer les CRS… ». Tout est dit.
Coté Bandes Dessinées, c’est le défilé habituel : Carali en tête de cortège pour son autobiographie, Pixel Vengeur sous la bannière du pastiche inspiré ou pas selon le numéro, Sourdrille et son Jean-Claude Tergal Trash (une réussite) et tout ceux qu’on ne nommera pas – ils me le pardonneront – mais sans qui la fête serait incomplète. Psikopat n° 147, en vente dans tous les kiosques. 66 pages d’humour selon l’équipe. Moitié moins selon la Police.
A Lire : les planches douces amères de Bouzard. Comment ne pas apprécier en effet, au beau milieu des enragés de l’équipe, ces récits décalés qui campent avec un bonheur reconduit à chaque mouture les tribulations d’un dessinateur de seconde zone ? C’est efficace, souvent drôle, pas réaliste pour deux sous, mais rien à faire on s’attache à tout ce petit monde plus qu’aux loosers crasseux et autres bibendums libidineux du magazine, qui pour drôles qu’ils soient ne laissent de souvenirs que jusqu’au prochain sourire.
La phrase du jour : Carali. Rédacteur-en-chef du Psikopat : « Les intermittents qui profitent du système à la con pour être payés neuf mois à rien foutre devraient filer leur tuyau aux quelques centaines de milliers d’artistes, dessinateurs BD, peintres, sculpteurs et autres qui crèvent de faim entre deux boulots. Allez, soyez pas radins les gars… »
Rendez-vous le mois prochain pour un dossier spécial «catastrophes naturelles». De quoi faire trembler de rire, à n’en point douter.
Damien Perez