Depuis 2021, chaque année, Tiburce Oger rassemble une belle équipe de dessinateurs et dessinatrices pour évoquer l’Ouest américain à travers des personnages authentiques – le Far West, donc – et l’exploitation de ces territoires par des individus qui oubliaient, bien souvent, qu’ils n’étaient que des colonisateurs assoiffés de richesses…
Lire la suite...SUPER-HEROS EN KIOSQUE DE NOVEMBRE 2007
La sélection mensuelle qui donne envie de mettre une cape pour aller chez le marchand de journaux.
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Exceptionnellement pour ce dernier rendez-vous de l’année 2007, « Comic Book Hebdo » laisse la place à « Super-Héros en Kiosque » (je ne suis plus à une exception près). Vendredi prochain, « Comic Book Hebdo » revient pour une première édition 2008 placée sous le signe d’albums classieux, classiques, et incontournables.
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Tous ces comics sont bien sûr encore disponibles dans les librairies spécialisées.
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PANINI COMICS
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-MARVEL ICONS #31Â : LE FER ET LE FEU.
Après un numéro 30 aussi historique que prenant, Marvel Icons continue sa route, avec au volant quelques-uns des super-héros les plus emblématiques de cette période troublée. Les New Avengers (ou Vengeurs Secrets) entament leurs exploits entre vilains à coffrer et autorités voulant les coffrer eux. Une situation assez difficile, et surtout assez symptomatique de la nouvelle donne issue de la guerre civile. Ce contexte apparemment intenable, comment va-t-il évoluer ? C’est l’un des plus grands challenges de la Maison des Idées depuis bien longtemps. Scénarisée par un Bendis toujours aussi étonnant, New Avengers est vraiment une série épatante, riche en faits et gestes et en émotions fortes. Notons le remarquable dessin de Leinil Yu, un vrai délice pour les yeux, dans un style vivant et puissant. Un épisode où notre équipe va devoir affronter une certaine ninja revenue d’entre les morts…
Vient ensuite un nouvel épisode d’Iron Man, vous savez, Iron Man, le gros traître plein de fric maintenant directeur du SHIELD… Oui, bon, ok, mais moi j’ai vraiment du mal, avec celui-là … Et je ne suis pas le seul, comme vous le verrez dans ces pages où Dugan entend bien donner sa démission. Une belle dynamique pour cette série…
Puis vous pourrez lire un épisode anniversaire fêtant les 65 ans de la série Captain America. Datée de mai 2006 – donc avant que Cap ne meure – cette aventure prend ici au gré du rythme de parution française un relief bien particulier… Un épisode au graphisme résolument rétro, faisant référence à l’Âge d’Or des comics.
La revue se termine par un autre épisode anniversaire, cette fois-ci pour fêter les 45 ans des Fantastic Four. Un épisode décoiffant signé Stan Lee – qui se met en scène avec mordant. On lorgnerait même parfois vers l’humour de Mad, comme cette case où Joe Quesada est surpris dans son bureau en train de lire « L’édition pour les nuls ». Un très bon moment, drôle et rafraîchissant, extrêmement bien venu en ces temps très incertains et assez anxiogènes pour les super-héros Marvel. Il y aurait encore bien deux ou trois situations cocasses ou très marrantes que je brûle de vous dévoiler, mais je me retiens et vous en souhaite une très bonne lecture.
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-MARVEL HEROES #1Â : ALPHA ET OMEGA.
Ça y est, le tumulte est passé, la guerre civile bien terminée, Captain America s’en est allé. Comment ça le tumulte est passé ? Ce serait trop beau… Civil War a en effet tellement bouleversé l’univers Marvel que le silence qui s’en suit est encore du Civil War. Un silence percé çà et là par des soubresauts déjà perceptibles, intenses, profonds, et pour tout dire tragiques, quoi qu’on en pense. Il fallait bien une revue entière consacrée à l’après Civil War pour rendre compte avec exactitude de l’ampleur du phénomène. Le pari est réussi puisque Marvel Heroes est d’ores et déjà un titre des plus passionnants, primordial à lire si l’on ne veut pas être complètement largué dans quelque temps pour appréhender l’univers Marvel. Merci donc à Panini pour cette heureuse… initiative ! Un programme bien rempli et passionnant.
Victoire oblige, la super-équipe la plus en vue du moment est celle d’Iron Man (traître) et de ses Vengeurs. Oui, c’est vrai qu’en ce moment il y a des Vengeurs partout ! Ainsi, en plus des Nouveaux Vengeurs (ou Vengeurs Secrets, ceux qui ont refusé le recensement et qui ont le SHIELD, les autorités et les Thunderbolts aux fesses), nous avons les Vengeurs officiels de référence qui se nomment désormais The Mighty Avengers (Les Puissants Vengeurs). C’est à la constitution du groupe, au choix de ses nouveaux membres, que s’attache le premier épisode de la série, celui-là même ouvrant la revue. Un épisode de 40 pages assez palpitant, issu du cerveau qui ne dort jamais de Brian Michael Bendis, et, cerise sur le gâteau, dessiné par le trrrrès talentueux Frank Cho (qui dessine toujours aussi bien les chouettes nanas). C’est vraiment très très bon, Bendis réussissant à rendre excitante une situation qui aurait pu être si officielle qu’elle aurait été sans saveur en comparaison avec le statut de renégats des New Avengers. Bravo, bravi, brava.
Non moins intéressante, la série Avengers : The Initiative est tout simplement PRIMORDIALE à lire. Elle nous fait plonger dans le cœur du sujet, et nous dévoile de manière directe ce que représente exactement l’Initiative. Le moins qu’on puisse dire, c’est que tout ça donne un peu la nausée, et qu’on accuse le coup en se disant que vraiment, les temps ont changé. Finis, les expériences super-héroïques personnelles, les parcours singuliers, les errances et le doute, les victoires et les silences. Aujourd’hui, les super-héros sont parqués et formés dans un camp militaire comme de bons petits soldats obéissant au gouvernement. Non mais quelle angoisse, quand même ! Imaginez un peu ce qu’aurait été le cheminement d’un Peter Parker ou d’un Matt Murdock dans un tel contexte : nul doute que la saveur de l’inconnu et du parcours personnel initiatique au sein des mégapoles n’auraient tout simplement pas eu leur place, ce qui eut été fort dommageable pour la mythologie Marvel. Mais bon : c’est comme ça, c’est comme ça, hein…On le voit bien dans ces pages, les super-héros qui « subissent » le programme Initiative ne sont pas à la fête, matés par le SHIELD et consorts, mis à disposition comme des pions à qui l’on parle comme à des chiens. La grandeur de l’éducation militaire, entre humiliation et asservissement. Mais nom de d’là comment tout cela va-t-il finir ? À quand la révolte pour aller péter la gueule aux huiles ? Il y en a bien un qui va soulever une rébellion, non ?
Autre facette liée à Civil War et The Initiative, la série Omega Flight. Quel rapport entre les super-héros canadiens et la guerre civile américaine ? Un beau bazar, une chouette idée ancrée dans une logique très réaliste et contemporaine. Imaginez ce que représente le Canada pour tous les super-vilains américains refusant de se soumettre à la loi de recensement : une terre d’asile toute offerte à leurs intentions criminelles, sans traque gouvernementale super-héroïque. Et le phénomène prend de l’ampleur, à tel point que les autorités canadiennes doivent réagir vite en constituant une super-équipe apte à défendre le pays contre ce flux d’immigrés ultra dangereux ! Alpha Flight étant morte, c’est sous le nom d’Omega Flight que la riposte s’incarne. Pas mal !
Et comme si nous avions encore besoin de sensations fortes après tout ça, la revue propose enfin le premier épisode de New Avengers : Illuminati, une belle série qui regroupe plusieurs surhumains emblématiques endossant le rôle d’ambassadeurs de la Terre pour protéger celle-ci d’attaques extérieures.
Tout ça est très chouette. Marvel Heroes est tout sauf une revue de plus : c’est une revue indispensable.
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-X-MEN #130Â : ALLIANCE.
Après un nouvel épisode de la saga L’Avènement et la Chute de l’Empire Shi’ar, vous pourrez lire une longue aventure intitulée Alliance (un annual de X-Men paru il y a seulement quelques mois aux Etats-Unis), aventure tournant autour de deux personnages issus de d’Alpha Flight, j’ai nommé Aurora et Véga, les jumeaux canadiens (ah, comment oublier Aurora dessinée par John Byrne… une merveille). Une histoire menée tambour battant. Puis débute le premier épisode de La Cible, un récit intéressant dans un contexte où les New X-Men doivent faire face à des lendemains qui déchantent s’ils ne font pas gaffe… Surveillée, encadrée par Emma Frost, la nouvelle génération de X-men a du mouron à se faire, surtout après les échecs de l’O*N*E pour la protéger. Une équipe où l’on retrouve ma petite chouchoute, X-23, et qui annonce bien des tensions…
En fin de revue, une aventure courte des X-Men à l’époque où Dave Cockrum les dessinait, ce qui explique la présence de John Proudstar, « Épervier ». C’est Monsieur X-Men en personne (qui ça ? Bah, Christopher Claremont !) qui nous livre ce flash-back revenant sur les relations entre Tornade et Épervier.
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-X-MEN EXTRA #65 : PREMIÈRE CLASSE (1).
Étrange objet que ce comic… Étrange série que cette mini-série. Étrange sentiment que cette lecture… Bah qu’est-ce que c’est ? Si c’était une sorte de What if ?, ce serait Et si les X-Men, au lieu d’êtres des jeunes mutants anxieux dirigés par un Professeur strict mais juste avaient été une bande de djeun’s rigolards chaperonnés par un chauve souriant et assez large d’esprit ? Ou bien est-ce un hommage malicieux ? Ou bien une série cousine de The Hidden Years (où John Byrne avait exploré des zones d’ombres du passé de la fameuse équipe mutante) ? Ou encore une sorte de « Ultimate Back X-Men »..? Mystère… Quoi qu’il en soit, et malgré quelques moments de stupéfaction dont on ne sait trop quoi faire, X-Men : First Class est une mini-série étonnante et décapante qui nous offre de très bons moments de lecture. Les vieux cons comme moi – qui prennent pourtant plaisir à explorer l’univers Ultimate – ne manqueront quand même pas de s’étouffer à la lecture de quelques dialogues plutôt improbables, comme le Professeur X qui demande « Comment vont mes surdoués ce matin ? », ce à quoi les X-Men répondent en chœur : « Top forme ! ». Et que penser de ce sacré Xavier (encore lui, quel patachon !) lorsqu’il fait un clin d’œil à Scott sous sa forme psychique après avoir réussi son rôle d’entremetteur auprès de Jean ? Là , moi j’avoue que… Mais bon, pourquoi pas, hein ! J’ai l’air de me moquer, comme ça, mais j’ai plus été surpris qu’autre chose, voilà tout. N’empêche, on prend un plaisir fou à lire ces aventures bien ficelées, pleines d’entrain et d’invention, charmantes et revigorantes. Ça trucule pas mal, ça rebondit beaucoup, c’est souvent assez drôle et bien trouvé : bref, pourquoi faire la fine bouche, il suffit de se laisser embarquer. Surtout que ces épisodes – écrits par Jeff Parker – sont dessinés par un Robert Cruz assez inspiré, nous offrant souvent de très belles images, dynamiques et fortes. Et puis si First Class prend parfois quelques libertés de ton avec la série originale, c’est finalement pour mieux y revenir, constituant une facette un peu hybride de l’univers premier de nos mutants préférés. Idéal pour les adolescents fans des X-Men et naviguant entre ancien et nouveau monde mutant.
Et, bien sûr, il est hors de question de finir ces lignes sans parler des excellentissimes couvertures originales signées Marko Djurdjevic, de véritables peintures, de véritables splendeurs, qui justifient à elles seules l’achat de ce titre. La suite et fin de First Class, ce sera en janvier, mes petits chéris.
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-ASTONISHING X-MEN #30 : IRRÉPARABLE.
De toutes les séries présentes dans ce titre consacré à l’univers mutant, la meilleure reste depuis un bon bout de temps X-Factor, qui ne cesse d’étonner par son esprit sombre et décalé où un humour très réaliste la hisse au niveau des meilleurs récits contemporains par son regard sans concessions sur ses protagonistes – le principal étant bien entendu le fameux Jamie Madrox, l’Homme Multiple. Il faut dire que Peter David (scénario), Pablo Raimondi (dessin) et Brian Reber (couleurs) forment un trio de tout premier ordre. C’est beau, gonflé, perturbant, profond, et décalé (mais je l’ai déjà dit). Une sorte d’ironie triste traverse l’œuvre toute entière, renouvelant l’air de rien (et de manière sensible) la façon d’aborder les super-héros, sur un ton extrêmement réaliste, flirtant plus avec l’introspection cynique ou désabusée qu’avec l’intimité dévoilée. Un parfum de Watchmen se dégage parfois de certaines situations ou de dialogues mémorables… Un vrai coup de cœur. Vous suivrez ici la deuxième partie de Problèmes Multiples, une histoire de dingues vraiment incroyable. À ne louper sous aucun prétexte !
Évidemment, je n’oublie pas le reste de la revue qui s’avère toujours aussi riche en émotions. Il y a la suite de Phoenix : Warsong, qui est un vrai feu d’artifice (signé Pak et Kirkham), les dernières tribulations des Exilés dans leur « House of M World Tour » (??!?), et bien sûr un nouvel épisode de New Excalibur se penchant sur le Fléau, remarquablement dessiné par Jim Calafiore (très belles couleurs de Tom Chu). Je vous l’emballe ou c’est pour lire tout de suite ?
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-ULTIMATE X-MEN #42Â : LE ROI EST MORT.
J’avoue ne pas être très emballé par ces deux épisodes semblant n’être qu’une resucée de récit à grosses ficelles, de surcroît apparemment réalisés sans grande conviction, j’allais dire sans talent. Il faut dire que le dessin de Paquette est rigide et faiblard comparé à ce qu’il a pu nous montrer dans Seven Soldiers of Victory. Malgré quelques moments intéressants, le récit dans son ensemble souffre d’une accumulation de clichés et de scènes plutôt pleurnichardes sans qu’on arrive jamais à se sentir réellement impliqué dans ce qui devrait être une tristesse abyssale : le deuil de feu Professeur Xavier. Ici on pleure, on s’agite un peu, on ne sait trop quoi faire, en fait. Les chagrins sont si apprêtés qu’on finit par passer complètement à côté de l’émotion. Bof !
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-WOLVERINE #166 : DU SANG DANS L’AIR.
Jeph Loeb et Simone Bianchi continuent leur exploration du personnage de Wolverine avec originalité et talent dans ce troisième chapitre d’Evolution, nous offrant un récit assez fort et porté par les images carrément sublimes de Bianchi. Le style de ce grand dessinateur italien, proche de la peinture, apporte une dimension rarement rencontrée sur cette série. Le découpage et la composition des planches, très dynamiques et inventifs, démontrent encore une fois la disposition qu’a le comic book à explorer la narration de manière efficace et approfondie, même lorsque l’artiste est européen (mais Bianchi n’est pas n’importe quel artiste européen). Dans l’épisode de ce numéro 166, Wolverine croise la route du nouveau couple à la mode, Tornade et la Panthère Noire, dans son combat de longue haleine contre Dents de Sabre. Vous ne trouvez pas que l’arc Evolution a des accents de Salammbô, vous ?
Quant à la suite d’Origins, dont je ne suis pas super fan, elle a le mérite cette fois-ci de se passer à Bruxelles, ce qui est dépaysant, une fois.
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-SPIDER-MAN #94Â : RETOUR AU NOIR.
Un numéro où les femmes de Spider-Man ont la part belle. On commence avec une aventure de Spider-Man sans Spider-Man (le pauvre s’étant bien fait casser la tronche par le Rhino), mais avec la sémillante Chatte Noire ! Miam ! Un épisode qui montre à quel point la féline nocturne reste attachée au Tisseur malgré leur passif mouvementé, sous les yeux perplexes de Mary Jane et tante May. Quelques belles scènes, inattendues, parsèment le récit. Puis deux autres femme prennent le relais : Deborah Whitman, une ex de Parker qui a vraiment la rage contre celui-ci, et Betty Brandt, qui depuis ses premières apparitions timides est devenue une vraie femme, capable de prendre de grandes décisions. À noter la présence du Vautour – dans un piteux état – et de Jamie Madrox, l’Homme Multiple (du moins celui qui travaille pour le SHIELD).
Le fameux Back in Black annoncé partout à grand renfort de logos et visuels s’immisçant dans les couvertures Marvel américaines, débute ce mois-ci dans la revue. La saga démarre au moment où Tante May vient de tomber sous les balles d’un sniper (oui, je vous le rappelle, depuis Civil War le trio Parker est en cavale). Ivre de rage, Peter Parker voit rouge et du coup reprend son costume noir. Fallait pas toucher à Tatie !
Enfin, un grand moment puisque les Thunderbolts débarquent dans la revue, en liaison directe avec les événements de Civil War. Dans ce contexte, Thunderbolts devient une série tout à fait passionnante que je vous recommande chaudement, puisque je vous rappelle que cette équipe de super-vilains est maintenant à la solde du gouvernement pour traquer tout surhumain refusant de s’enregistrer. Une idée qui donne le vertige… Grosse cerise sur le gâteau, c’est Warren Ellis qui en signe le scénario : inutile de vous dire que ça décape ! Ellis pousse les choses assez loin, avec précision et dureté de ton, rendant ce récit complètement palpitant. Génial ! Les dessins de Mike Deodato Jr sont noirs à souhait, intrigants et réalistes, parfaitement exécutés, et les couleurs de Rain Bareto très à propos. Une réussite, assurément.
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-ULTIMATES #31Â : ULTIMATE POWER (2).
Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça chauffe dur, Ultimate Power. Une situation incroyable, un récit incroyable, des dessins incroyables, ce crossover serait-il incroyable ? Je crains bien que oui…En tout cas, les dessins de Greg Land (même si je préférais son travail sur Ultimate Fantastic Four) est de toute beauté, transcendant littéralement cette histoire de fou. Je vous rappelle juste pour info que le jeune Red Richards, en trifouillant des données interdimensionnelles, a provoqué sans le vouloir l’effondrement d’un monde, dans la dimension de l’Univers Suprême. Et l’Escadron Suprême a débarqué pour demander des comptes à Richards. Avec des millions de morts sur la conscience, le jeune savant n’en mène pas large, en attendant l’heure du jugement. Je vous l’avais dit, ça chauffe dur ! Ce numéro voit Bendis passer la main à Straczynski pour le scénario, (ce sera Jeph Loeb qui signera les trois derniers épisodes). Le seul défaut d’Ultimate Powers ? Son rythme bimestriel. C’est pour la bonne cause, mais c’est long d’attendre !
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-INFINITE CRISIS 52 #7 : À MI-CHEMIN.
À mi-chemin, effectivement, puisque nous voilà à la moitié de 52, la présente revue contenant les épisodes 25 à 28. Beau parcours déjà , toujours plein d’actions, de rebondissements, de moments forts, drôles et tragiques. Un grand éventail de situations et d’émotions qui font de cette maxi-série un réel événement DC. Sans le trio de tête (Batman, Superman et Wonder Woman), se consacrant à des héros parfois très peu connus, à un rythme hebdomadaire, 52 était un vrai pari, gagné haut la main on le sait, ce qui est très positif pour l’avenir du comic book et de ses possibilités thématiques, artistiques tout autant qu’éditoriales. Une chose ne manquera pas de vous marquer à la lecture de ces épisodes : ils contiennent tous (à part peut-être celui où apparaît Starfire) une dimension humaine allant de plus en plus vers un certain réalisme et une vision très directe du quotidien, démythifiant de belle manière l’univers DC souvent proche des étoiles. En plus des couvertures originales, vous pourrez lire les récits courts revenant sur les origines de Nightwing, Hawkman et Hawkgirl, Black Canary et Catman (attention à ne pas laisser les deux derniers ensemble). Un titre à suivre, bien évidemment…
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-DC UNIVERSE #28Â : LE RETOUR DE RED TORNADO.
Deuxième épisode de The Justice League of America où Wonder Woman, Batman et Superman continuent de se pensher sur la constitution de la nouvelle équipe, pendant que Red Tornado continue de vivre des expériences pour le moins étonnantes. À noter les très beaux dessins d’Ed Benes, particulièrement doué pour dessiner la gent féminine (miam miam). Et puisqu’on parle de jolies pépées, ne loupez pas les deux épisodes de Teen Titans où nos jeunes héros continuent leur tour du monde à la recherche d’un traître (Iron Man ? Ah non, je m’ai trompé de livre). Vous pourrez admirer le charme ravageur de la belle Ravager, la beauté toute en finesse de Miss Martian, la blondeur de Wonder Girl et la noirceur de Raven.
On finit avec le dernier épisode de Recherche Hal Jordan, un arc de Green Lantern que vous connaissez bien maintenant.
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Sans oublier SPAWN #15 et ASPEN #16 chez Delcourt Comics, que je n’ai pas lus.
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 BONNE ANNEE!!!
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Cecil McKinley.