Dix ans après la parution de « Résurrection », la première partie d’un diptyque accouché dans la douleur, voici enfin « Révélations » : conclusion du dernier récit du regretté Philippe Tome, décédé alors qu’il travaillait sur les dernières pages de son scénario. Les éditions Dupuis proposent, enfin, l’intégralité de cette aventure magistralement dessinée par Dan Verlinden, digne successeur de ses deux prédécesseurs : Luc Warnant et Bruno Gazzotti.
Lire la suite...LES 80 ANS DU GIORNALINO
Il y a quatre vingt ans, était publié le premier numéro du Giornalino, un hebdomadaire catholique pour jeunes, fondé par don Giacomo Alberine avec pour ligne éditoriale l’éducation. Au fil des ans, la formule a évolué ouvrant ses pages aux plus grands noms de la bande dessinée italienne
tels que : Franco Caprioli, Alfredo Castelli, Benito Jacovitti, Sergio Toppi, Lino Landolfi, Attilio Micheluzzi, Ferdinando Tacconi, Dino Battaglia, Gianni de Luca, Gino D’antonio, Renato Polese, Rodolpho Torti et Claudio Nizzi, qui a créé pour Il Giornalino de nombreuses séries comme par exemple, Capitan Erik, Rosco & Sonny, Piccolo Dente, Steve Damon et Larry Yuma.
GIORNALINO (IL)
Italie
Editoriale Paoline
Hebdomadaire
(1924)
Il Giornalino paraît en 1924. C’est un hebdomadaire catholique de huit pages illustrées en couleurs, publié par San Paolo de Alba, destiné à « tous les enfants qui vont à l’école avec le cartable sur le dos ou avec les livres sous le bras, comme les étudiants… les petits hommes en culottes courtes et les petites femmes avec le tablier qui veulent apprendre tant de choses et qui demandent toujours : pourquoi ? ». Il Giornalino est diffusé dans les kiosques et dans les paroisses italiennes. Au long des années, Il Giornalino se transforme en un véritable journal, avec de nombreux articles intéressants, signés par des journalistes tels que Piero Angela, Indro Montanelli, Folco Quilici, des reportages d’actualité, du sport et aussi des suppléments spéciaux destinés aux jeunes élèves. Les meilleurs auteurs italiens y sont publiés : Attilio Mussino, Antonio Rubino, Kurt Caesar, Craveri, Luciano Bottaro, De Luca, Caprioli, Cavazzano, Gattia, Massimo Mattioli, Attilio Micheluzzi, Rodolfo Torti, Zaniboni, et quelques personnages étrangers renommés : Popeye de Sagendorf, Les Schtroumpfs de Peyo, Asterix de Goscinny et Uderzo, Lucky Luke de Morris et les personnages de Hanna et Barbera. Dans les années quatre-vingt, la revue dépasse, en diffusion, les huit cent mille exemplaires. CM
Le grand Massimo Mattioli ,artiste très seminnal,nous a quitté : https://www.repubblica.it/robinson/2019/08/26/news/addio_al_fumettista_massimo_mattioli-234381685/?refresh_ce