Dix ans après la parution de « Résurrection », la première partie d’un diptyque accouché dans la douleur, voici enfin « Révélations » : conclusion du dernier récit du regretté Philippe Tome, décédé alors qu’il travaillait sur les dernières pages de son scénario. Les éditions Dupuis proposent, enfin, l’intégralité de cette aventure magistralement dessinée par Dan Verlinden, digne successeur de ses deux prédécesseurs : Luc Warnant et Bruno Gazzotti.
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Will Eisner nous raconte quelques unes des aventures qui lui sont arrivées à l’époque où il publiait pour la revue Army motors
Will Eisner nous raconte quelques unes des aventures qui lui sont arrivées à l’époque où il publiait pour la revue Army motors.On le retrouve durant la Deuxième guerre mondiale,en Corée et au Vietnam.Ce sont des chroniques vécues. Ce sont des histoires de soldats en temps de guerre. et de leur engagement dans un combat plus vaste. Ce sont des carnets de croquis .Des portraits d’hommes sont brossés avec vigueur .On se retrouve plongé en quelques images dans ces sales guerres traînant derrière elles leurs angoisses , leurs joies et leurs morts. Un livre passionnant dessiné par un grands maîtres du 9° art.
EISNER, Will
États-Unis (1917)
Né le 6 mars 1917 à Manhattan, quartier de New York, William Erwin Eisner, après son inscription à la New York Art Students’ League, publie son premier travail, Harry Karry, en 1936 dans Wow, What a Magazine. Avec Jerry Iger et un groupe de jeunes, il ouvre un studio, pour produire des aventures comme Muss‘ em Up Donovan, The Three Brothers, K -51 et Hawk of the Seas, Sheena, Queen of the Jungle, où il aborde tous les thèmes classiques : policier, exotique, espionnage et piraterie, en les signant sous des pseudonymes comme Willis Rensie ou Nerr, CarI Heck et Will Erwin.
En 1939, il entre chez Quality Comics où il produit différentes séries telles que Doll Man, Wonder Man, Black Hawk, Uncle Sam. En 1940, paraît en supplément du dimanche, son chef-d’oeuvre, Spirit, qu’il poursuit jusqu’en 1952 avec l’aide de plusieurs collaborateurs, parmi lesquels on peut citer Jack Kirby, Wallace Wood et Joe Simon, avec une interruption durant la guerre où Lou Fine continue la série, et qu’il reprend dans les années soixante-dix avec l’aide de Jules Feiffer et Marylin Mercer.
Dans l’armée, Eisner produit Joe Dope pour Army Motors, et se charge du graphisme de plusieurs journaux comme The Flamming Bomb et Fire Power. Au début des années cinquante, Eisner fonde l’ American Visual Corporation, société de réalisations publicitaires. Après une longue pause, durant laquelle il a une activité éditoriale et commerciale, l’ auteur, devant l’ intérêt des lecteurs et des éditeurs, revient à la B.D.
Du fait qu’il est toujours propriétaire des droits du Spirit, Eisner réédite des vieilles histoires et réalise de nouvelles aventures du détective masqué. Par la suite, en 1978, il publie quelques histoires poétiques de dégradation urbaine, par exemple Big City puis A Contract With God, suivis de Sunshine City, Metropole Building, Voyage au c(Eur de h tempête et Le Peuple invisible.
Primé dans tous les festivals, Will Eisner est reconnu comme un des grands auteurs du neuvième art. En France, ses oeuvres sont publiées par Les Humanoïdes Associés, Péplum, Albin Michel, Comics U.S.A., Glénat, Dargaud et Delcourt.