Les amateurs de son œuvre le savent bien : Jacques Tardi est un boulimique de travail qui dessine matin, midi et soir. Or, « Dessins matin, midi et soir », c’est le titre d’un beau petit recueil édité par Oblique Art (structure dirigée par Pierre-Marie Jamet) qui nous propose pas moins de 160 pages rassemblant des illustrations réalisées par le créateur d’« Adèle Blanc-Sec », sélectionnées dans les nombreux carnets qu’il a noircis (voire mis en couleurs) tout au long de sa remarquable carrière d’auteur du 9e art : croquis, études de personnages… et même courtes bandes dessinées iconoclastes inédites.
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Jinzo Toriumi, un des grands scénaristes de l’animation japonaise est décédé le 17 janvier 2008.
Jinzo Toriumi, un scénariste qui débuté dans le métier de la manga à un des moments ou l’ animation japonaise se remettait en question avec Mach Go GO GO (Speed Race), Science Ninja Team Gatchaman (Battle of the platnets/G.Force) et Yatterman.
Il est décédé le jeudi 17 janvierv 2008.Il a succombé à un cancer du foie dans un hôpital de Shinjuku non loin de Tokyo.
Jinzo Toriumi est né en 1929 dans le nord du Japon à Hokkado. Après avoir écrit plusieurs scénarios pour des films comme Nikkatsu, il est passé à l’animation en écrivant des scénarios pour Mushi Pro, Migthy Atom (Astro Boy) en 1964 par exemple. Il s’est alors consacré à plein temps en participant à l’écriture de différents films d’animation chez Tatsunoko Productions. On retrouve sa signature dans des séries comme Cashern Tekkaman et Time Bokan. Plus tard, il a commencé à écire pour Sunrise des scénarios (Armored Trooper Votoms, Yoroiden Samurai Trooper (Ronin Warrior) et Mister Ajikko. Il a aussi « novelisé » Gatchaman , Shin Heyoden et Dorodo.
Comme professeur, il a donné des cours aux futurs scénaristes de manga en basant son travail sur l’ouvrage Anime Scénariioà Nyumon. Il aussi présidé Ohtori Koubou, une organisation réunissant les scénaristes de manga. Il a reçu comme scénariste le Scrptwriting Award de la part de l’association Japan Writers Guild, le 26 mai 2000.
Claude Moliterni