Dix ans après la parution de « Résurrection », la première partie d’un diptyque accouché dans la douleur, voici enfin « Révélations » : conclusion du dernier récit du regretté Philippe Tome, décédé alors qu’il travaillait sur les dernières pages de son scénario. Les éditions Dupuis proposent, enfin, l’intégralité de cette aventure magistralement dessinée par Dan Verlinden, digne successeur de ses deux prédécesseurs : Luc Warnant et Bruno Gazzotti.
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Le célèbre dessinateur italien Fernandino Tacconi est décédé dans la nuit du 12 au 13 mai 2006
Né à Milan en 1922, Fernandino Tacconi fait ses débuts comme illustrateur dans Grazia et Confidenze de Liala, puis commence à dessiner des B.D., avec Sciuscia (1949) et Nat del Santa Cruz (1951), publiées par Torelli, dans le format populaire de poche. Par la suite, il travaille surtout, par l’intermédiaire d’une agence, pour la Fleetway et dessine une énorme quantité de B.D. de guerre, et d’autres genres pour des petits volumes de la Edilfumetto. En 1970, il commence dans le Corriere dei Ragazzi la série des Aristocratici, sur les textes d’Alfredo Castelli, distribuée dans plusieurs pays jusqu’en 1982. Il collabore avec Gino d’Antonio à la réalisation de L’Uomo del deserto (1977), L’Uomo di Rangoon (1980), dans la collection « Un uomo, un’avventura », la série Mac lo Straniero (1983) pour Orient Express, publié ensuite en album dans la collection « I Protagonisti » de l’Isola Trovata. Puis viennent Susanna et plusieurs récits complets pour Il Giornalino, pour lequel il dessine aussi, de 1986 à 1988, une série dont le fil conducteur est la Deuxième Guerre mondiale. Son dessin est agréable malgré un trait sec et précis. Tacconi était admiré par de nombreux lecteurs et très estimé par ses collègues pour son style. Il est décédé dans la nuit du 12 au 13 mai 2006.CM
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