Dans le cinquième volume de ses aventures, « Le Grimoire d’Elfie T5 : Les Reflets de Walpurgis », la jeune Elfie découvre le marais poitevin (entre La Rochelle et Niort) et des festivités réservées aux magiciens et sorcières depuis le temps de la mystérieuse fée Mélusine. Une nouvelle enquête pour la jeune adolescente, avec l’apport non négligeable de son grimoire magique, à l’issue de laquelle elle en aura appris beaucoup sur les dangers contemporains qui guettent cette zone humide remarquable et sa propre famille.
Lire la suite...LE RETOUR DE ROBERT GIGI A LA BD
Après 9 ans d’absence, Robert Gigi revient à la bande dessinée. Il avait cessé toute activité dans le milieu de la BD,
Après 9 ans d’absence, Robert Gigi revient à la bande dessinée. Il avait cessé toute activité dans le milieu de la BD, après la publication du deuxième UGAKI aux éditions Bagheera préférant se consacrer à la sculpture et aux voyages .
Il revient chez le même éditeur avec un album de dessins érotiques dans la même collection où Serpieri est édité.
Robert Gigi débute dans la bande dessinée en travaillant à I ‘atelier de Raymond Poïvet. A partir de 1948, il entame une collaboration avec une agence de presse, Paris Graphjc, ainsi qu’avec L’Aurore, la collection de récits complets Les Aventuriers d’aujourd’hui, L’Epatant, Fillette et PschittAventures pour Mexico Kid (scénario Vidal- un album à laS.P.E., sans date).
Outre quelques travaux d’illustrations, Robert Gigi entre à Pilote dès le premier numéro du 29 octobre 1959 (il figure sur la fameuse photo « truquée » représentant l’équipe dans le n° O) où il illustre un court récit historique en deux planches intitulé Jean Bart. En 1964, il collabore à Chouchou où il entreprend Gentil Clovis, Panique à Mammouth City et Rodéo à Carson City. L’année suivante, il crée, sur un scénario de Claude Molitemi, la délicieuse Scarlett Dream, beauté scandaleuse dans la tradition de Barbarella. Apparue dans V Magazine, elle poursuit ses aventures dans France-Soir (six albums aux éditions Losfeld, Serg et Dargaud, 1967 à 1982).
À partir de 1967, Robert Gigi entreprend dans 15 Ans, un magazine destiné aux filles, une série, écrite par Lorena, intitulée Confidences d’une quinze ans .
Durant l’année 1968, il crée, à nouveau en complicité avec Claude Moliterni, Orion, le laveur de planètes (album Dargaud, 1974) pour Phénix. Cette série qui relate l’affrontement entre Orion et des androïdes sera reprise ensuite dans Pogo/Poco et dans Les Pieds nickelés Magazine. Un an après, Gigi met en oeuvre dans Pilote, sur des textes de Lob, le premier volet de leur Dossier soucoupes volantes (album Dargaud, 1972) qui sera suivi par Ce.x venus d’ailleurs (album Dargaud, 1973) et OVNI dimension autre (album Dargaud, 1975). Ces trois albums seront ensuite réunis en un volume, chez le même éditeur, sous le titre Les Apparitions OVNI (1979).
En 1970, à nouveau avec Moliterni, il débute Agar pour le supplément italien du Corriere dei Ragazzi. Cette série qui compte trois histoires sera éditée en France dans le mensuel Lucky Luke, puis en albums chez Dargaud (1974 à 1975). Créé à l’origine pour le magazine hollandais Pep en 1971, Ugaki le samouraï sera publié en France dans Tintin puis dans Charlie Mensuel2e série (deux albums Dargaud, 1980 et 1985 et réédité chez Bagheera 1991).
En dehors de quelques sérigraphies, les éditions Aedena publient en 1987 Rêves écarlates, ouvrage qui reproduit de nombreux dessins érotiques et autres, ainsi que l’épisode d’Agar , Les Jouets maléfiques. Conjointement à ce travail, Robert Gigi participe à deux portfolios en 1986, un premier édité par Citroën, Les chevrons voient rouge, et un second produit par l’Atelier de sérigraphie d’Angoulême : Jeu de dames~ les héroines de Lob.