Les amateurs de son œuvre le savent bien : Jacques Tardi est un boulimique de travail qui dessine matin, midi et soir. Or, « Dessins matin, midi et soir », c’est le titre d’un beau petit recueil édité par Oblique Art (structure dirigée par Pierre-Marie Jamet) qui nous propose pas moins de 160 pages rassemblant des illustrations réalisées par le créateur d’« Adèle Blanc-Sec », sélectionnées dans les nombreux carnets qu’il a noircis (voire mis en couleurs) tout au long de sa remarquable carrière d’auteur du 9e art : croquis, études de personnages… et même courtes bandes dessinées iconoclastes inédites.
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Le début : Elle s?appelle Rosangella. Elle vit seule avec ses trois enfants dans une petite ville de province où elle s’occupe d’un manège . Un jour, le passé fait irruption dans sa vie. Ce passé s’appelle Max, un type …
Le début : Elle s?appelle Rosangella. Elle vit seule avec ses trois enfants dans une petite ville de province où elle s’occupe d’un manège . Un jour, le passé fait irruption dans sa vie. Ce passé s’appelle Max, un type brutal et bravache avec lequel Rosangella a partagé sa vie. Mais Max a beau dire qu’il a changé, Rosangella le connaît trop pour ne pas se méfier ? Il est tout le contraire de Jo, un homme paisible et doux qu’elle vient de rencontrer quelques jours plus tôt. Ce que MAx et Jo ne savent pas encore, c’est qu’ils se sont déjà croisés.
Notre avis : Après la série « Le cadet des Soupetard » ou encore, plus célèbre, « Lie de Vin », voilà un sacré plaisir que de retrouver l’association entre Olivier Berlion et Eric Corbeyran. Corbeyran, le scénariste « sur mesure » s’adapte à son dessinateur et, tel un couturier haut de gamme, tisse un récit idéal pour son confrère illustrateur. Ici, sur une idée de Berlion, il développe donc l’histoire d’une femme battue, abandonnée et qui lutte pour son indépendance et la liberté de ses enfants. L’ensemble est superbement mis en image par le dessinateur, qui restitue avec son trait et ses couleurs personnels, l’ambiance d’un récit réaliste cynique mais jamais dénué d’espoir. LT
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Dargaud – 15.00€
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