Luc Collin, dit Batem, surtout connu pour sa reprise du « Marsupilami » (sollicitée par André Franquin lui-même, à partir de 1987), sort un peu de sa zone de confort, après avoir réalisé 33 opus mettant en scène le célèbre animal fantastique, sur scénarios de Franquin et Greg, Yann, Éric Adam et Xavier Fauche, Dugomier, Stéphan Colman… En effet, acoquiné une nouvelle fois à son complice humoriste Nicolas Pothier (1), il vient d’enluminer — de son expressif trait proche du créateur de Gaston Lagaffe, mâtiné ici d’un obligatoire style disneyen — quatre courtes, mais hilarantes aventures de Fantomiald ; lequel a, ainsi, droit à son propre album dans la collection Disney/Glénat qui propose des créations originales, en laissant une certaine liberté artistique aux auteurs ! (2)
Lire la suite...La marque du loup
Le début : Décembre, 1915- Henri Cazenac propose à son frère Etienne de rejoindre son réseau d’espionnage. D’importants événements se préparent :le financier Von Straufenberg tente de rassembler des fonds pour soutenir l’effort de guerre allemand. Une expédition est organisée vers …
Le début : Décembre, 1915- Henri Cazenac propose à son frère Etienne de rejoindre son réseau d’espionnage. D’importants
événements se préparent :le financier Von Straufenberg tente de rassembler des fonds pour soutenir l’effort de guerre allemand. Une expédition est organisée vers son château en Bavière. Etienne en fait partie. Mais il n’est plus tout à fait le même : ses pouvoirs de chaman se sont accrus. Là-bas, il va être confronté à un choix déchirant. Va-t-il laisser parler l’Ours qui sommeille en lui ? Va-t-il rester sourd à l’appel du Loup ?
Notre avis : Toujours aussi passionnante, la saga de Pierre Boisserie et d’Eric Stalner nous entraîne de plus en plus loin dans la découverte de la vérité personnelle d’Etienne Cazenac, le héros de cette série d’aventures teintée de fantastique, sur fond de première guerre mondiale. La mise en scène et les cadrages de ce deuxième épisode du second cycle (après un premier cycle de trois tomes) sont impressionnants et il faut avouer que le style réaliste d’Eric Stalner est une petite merveille de précision. Progressivement, la croix de Cazenac s’impose parmi les incontournables séries de ces dernières années. LT