Luc Collin, dit Batem, surtout connu pour sa reprise du « Marsupilami » (sollicitée par André Franquin lui-même, à partir de 1987), sort un peu de sa zone de confort, après avoir réalisé 33 opus mettant en scène le célèbre animal fantastique, sur scénarios de Franquin et Greg, Yann, Éric Adam et Xavier Fauche, Dugomier, Stéphan Colman… En effet, acoquiné une nouvelle fois à son complice humoriste Nicolas Pothier (1), il vient d’enluminer — de son expressif trait proche du créateur de Gaston Lagaffe, mâtiné ici d’un obligatoire style disneyen — quatre courtes, mais hilarantes aventures de Fantomiald ; lequel a, ainsi, droit à son propre album dans la collection Disney/Glénat qui propose des créations originales, en laissant une certaine liberté artistique aux auteurs ! (2)
Lire la suite...Jojo au pensionnat
Le début : Pauvre Mamy ! Obligée de se faire opérer de la hanche, elle doit rester quatre semaines en convalescence loin de sa maison et de son petit Jojo. Pauvre Jojo ! Afin de ne pas manquer l’école, il …
Le début : Pauvre Mamy ! Obligée de se faire opérer de la hanche, elle doit rester quatre semaines en convalescence loin de sa maison et de son petit Jojo. Pauvre Jojo ! Afin de ne pas manquer l’école, il est obligé, pendant un mois, d’aller vivre dans un pensionnat à la grande ville. Mais lorsque l’on découvre que son école peut toujours faire office d’internat, tout change : le petit bonhomme va résider au-dessus de l’école n° 5 et cohabiter avec Monsieur le Directeur. Pauvre directeur ! Quatre semaines avec un tel pensionnaire, il peut dire adieu à sa tranquillité. Et quand toute la classe, jalouse de ce statut particulier, commence à s’inviter, les ennuis ne font que commencer !
Notre avis : Humour, tendresse, émotion … tout a été dit (ou presque) sur cette charmante série enfantine dont ce nouvel album est une réussite, petit bijou de bonheur discret et intime, à deguster avec jubilation. Jojo est décidemment une série indispensable à toute bonne bibliothèque BD.