Dix ans après la parution de « Résurrection », la première partie d’un diptyque accouché dans la douleur, voici enfin « Révélations » : conclusion du dernier récit du regretté Philippe Tome, décédé alors qu’il travaillait sur les dernières pages de son scénario. Les éditions Dupuis proposent, enfin, l’intégralité de cette aventure magistralement dessinée par Dan Verlinden, digne successeur de ses deux prédécesseurs : Luc Warnant et Bruno Gazzotti.
Lire la suite...Lucien Nortier : un grand de la BD réaliste à la française (première partie)…
Aux côtés de Raymond Poïvet, Christian Gaty et Robert Gigi (1), Lucien Nortier appartient à l’équipe des dessinateurs du fameux Atelier 63 qui a durablement marqué toute une génération de jeunes dessinateurs. C’est au sein de ce groupe chaleureux qu’il a construit une œuvre foisonnante, dont il ne reste disponible aujourd’hui que trop peu de choses. Nono, comme l’avaient baptisé affectueusement ses amis, était un homme droit, amoureux de la nature et du travail bien fait.
Né le 14 septembre 1922 à Ermont dans le Val-d’Oise, département qu’il ne quittera pas, le jeune Lucien a toujours aimé dessiner.
Sa jeunesse est marquée par les dessins de René Pellos, notamment par la vigueur et le dynamisme de son trait.
Ses courtes études terminées, avec un BEPC en poche, et parce qu’il faut bien gagner sa vie, il devient fonctionnaire à la perception de sa ville natale en 1939.
Deux ans plus tard, la guerre venue, il apprend la profession de chaudronnier qu’il pratique jusqu’en 1947 comme chef d’équipe, puis comme contremaître : non sans consacrer, après le travail, de longues heures à réaliser des projets de bandes dessinées.
L’assurance d’avoir enfin décroché un premier contrat de dessinateur le conduit à tout abandonner : décision qui s’avère judicieuse, puisque, depuis ce jour, les commandes se sont succédé sans relâche jusqu’à son départ à la retraite.
Des débuts fulgurants
À l’occasion d’une visite aux modestes éditions M.V., à l’automne 1946, Lucien Nortier obtient sa première commande.
Travaillant le jour, dessinant la nuit, le temps d’effectuer son préavis à la chaudronnerie, il dessine les huit pages de sa première histoire.
Après trois épisodes dessinés par un Rémy Bourlès débordé par sa production, le jeune dessinateur est invité à lui succéder sur les aventures de Bob l’Ardent : une carrure de boxeur, Bob est un aventurier détective toujours prêt à se lancer dans l’action, seul ou en compagnie de sa fiancée la blonde Doris et de leur chien Kayak.
Lucien Nortier illustre sept récits complets de huit grandes pages écrits par le fondateur du journal (A. Moreau), publiés dans les n° 4, 6, 7, 8, 9, 10 et 12 de la collection Gang entre octobre 1946 et août 1947. C’est un travail de véritable professionnel qu’il propose dans ce modeste journal qui ne comptera que 14 numéros avant de disparaître. À noter les participations de Kline, Chivot et Gal pour les autres numéros de ce fascicule. (2)
Alors qu’il anime encore « Bob l’Ardent », Nortier est embauché par Jean Chapelle qui, depuis mai 1946, publie l’hebdomadaire Jeudi magazine, lequel devient Zorro au n° 39. Dans le n° 35 (30/01/1947) débute la publication de son premier western : « La Grande Épopée des pionniers de l’Ouest » dont la seconde partie prend fin dans le n° 94 (28/03/1948).
Curieusement baptisé Robert Morin, le héros canadien (marié à l’Indienne Aurore) évolue dans la région sauvage des montagnes Rocheuses.
Un second récit, « La Route de l’Ouest » commence dans l’éphémère hebdomadaire Zig et Puce en mars 1950, du n° 15 au n° 32 et dernier. L’histoire se poursuit dans Zorro : du n° 211 (juin 1950) au n° 229.
Toujours pour Zorro, il anime « Tao l’homme fauve » du n° 74 (24/10/1947) au n° 98. Tao est l’un de ces nombreux hommes « sauvages » apparus dans les illustrés de cette époque : comme Tarzan, il parle le langage des animaux de la jungle. Accompagné par le chimpanzé Zoël, Tao fuit l’homme blanc. Ce récit est écrit par Robert Charroux qui sera connu, quelques années plus tard, pour ses ouvrages d’anticipation.
Bien que de courte durée, cette collaboration enrichissante lui permet de se sentir prêt à affronter de nouveaux défis. Contrairement à d’autres de ses jeunes confrères qui optent pour la poursuite leur carrière à la SFPI de Jean Chapelle, il décide de tenter sa chance dans des journaux où la soupe est un peu mieux payée.
Ses histoires parues dans Zorro sont remontées à l’italienne pour être proposées dans une série de récits complets publiés sous le titre Supplément de Zorro : collection qui compte 112 numéros vendus en kiosques d’avril 1948 à février 1953. Les aventures de Robert Morin sont réunies dans cinq numéros (n° 11, 12, 14, 22 et 26), celles de Tao dans un seul (n° 18).
En 1957, les pages de « La Route de l’Ouest » sont reprises en couleurs dans un album de 32 pages par les éditions Hemma Chaix, dans leur collection Films.
Au cours de cette période, Lucien Nortier effectue un bref passage à Pic-Nic où il dessine « Jean Laigle » : un récit de science-fiction écrit par Jean Volsa. Il retrouvera plus tard cet ancien officier à Regards où il anime brièvement « François Casse-cou ».
Les années Del Duca
En 1952, Nortier démarre une longue collaboration avec les magazines publiés au sein de l’empire de presse édifié par l’Italien Cino Del Duca, où il aborde tous les genres. Il est présent dans le n° 113 (03/01/1952) de l’hebdomadaire L’Intrépide, où paraissent les deux premières pages de « Réseau secret ».
Ce récit passionnant évoquant la Résistance en province pendant la Seconde Guerre mondiale est écrit par l’excellent Georges Fronval (pseudonyme de Georges Garnier 1904-1975). Avec pour héros Jean-Paul et Marcel, deux adolescents courageux, il se déroule dans la région de Montoire où la Gestapo traque les patriotes. « F.64 en Bretagne », un second épisode écrit par René Rennes, est publié du n° 144 au n° 180 (09/04/1953). Malgré une fin ouverte, cette série est remplacée par « Guy l’intrépide » dessinée par Noël Gloesner. (3)
Il abandonne la presse des jeunes des éditions Mondiales pour gagner ses magazines féminins alors très en vogue.
Il réalise trois longs récits en bandes dessinées en noir et blanc pour l’hebdomadaire La Vie en fleur aux côtés de Rémy Bourlès, Marc Novi, Raymond Poïvet, Dut… (4)
Il commence avec « Malvina » (d’après le roman d’Hedwige Clerval) à partir du n° 14 (deuxième trimestre 1953), suivi par l’adaptation des « Grandes Espérances » (d’après le roman de Charles Dickens) en 1954.
Puis, ce sera « Le Pirate » (belle adaptation du roman de Walter Scott) du n° 75 au n° 100 (03/01/1955).
Il y propose aussi des illustrations de romans sentimentaux : « Souveraine d’un soir » d’Albert Bonneau (n° 12), « La Maman idéale » de Line Droze (n° 18), « Oriane et l’innocence » de Stella (n° 24)… L’ensemble de ces travaux parfaitement maîtrisés mériterait une réédition.
Dans la seconde partie des années 1950 jusqu’au début des années 1960, il travaille pour les hebdomadaires Nous deux, Bonjour bonheur, Intimité…
Il y réalise des illustrations de romans (« À l’ombre des aigles » de Greta Granor, « La Princesse bannie » de Kathleen Lindsay… dans Nous Deux)
et des nouvelles sentimentales ou policières (rubrique « Pour vous, monsieur »).
La plupart de ces illustrations sont réalisées au lavis : technique difficile qu’il apprécie, apprise auprès de son compagnon de l’Atelier 63, Raymond Poïvet.
Hélas, en quelques années, les photos et surtout les romans-photos envahissent les pages des journaux féminins qui accordent de moins en moins de place aux dessinateurs.
Retour donc dans la presse jeunesse, en 1959, avec la création de « Dany hôtesse de Paris » publié par l’hebdomadaire Mireille. (5) Écrites par Jean Volsa (le revoilà !), les aventures de cette jeune Parisienne, chargée de vanter les charmes de la capitale à ses illustres visiteurs, sont réalisées à quatre mains. Les crayonnés sont signés Christian Gaty et l’encrage par Lucien Nortier. Le premier épisode à suivre débute dans le n° 257 (07/01/1959), suivi par un second.
Lorsque Mireille réduit son format et augmente sa pagination, les histoires de « Dany » se poursuivent sous forme de récits complets de dix pages. Une vingtaine sont publiés jusqu’au n° 325 (11/09/1963), où paraît l’ultime épisode : « L’Impossible Goya ». Cette première tentative en duo avec Gaty est une réussite. Elle se poursuivra pendant de longues années : « Gaty est un type formidable, d’une dextérité remarquable et particulièrement doué pour le crayon et pour piquer les ressemblances. C’est donc lui qui faisait le crayonné et la mise en page d’après le scénario. Après ce préliminaire de l’ami Gaty, j’encrais au pinceau sec qui donne un certain volume au dessin. »
Dans le quotidien Paris-Jour, Lucien Nortier poursuit ses travaux pour Del Duca, à partir de 1962.
Aux côtés d’Angelo Di Marco, Pierre Frisano, Rino Ferrari, Donatel, Rémy Bourlès ou Pierre Le Goff (6), il participe, à partir de 1962, à l’illustration des deux strips en hauteur consacrés aux « Grands Criminels » et aux « Plus Belles Amours » : thèmes ouvertement inspirés par deux fameuses bandes verticales de France-Soir.
Notons « Minouche », « Les Amours tragiques d’Henri VIII », « Cinq Mars », « Le Destin des Kennedy », « Le Collier de la reine », « Les Amants tragiques », « Ida St-Elme »…
Les textes, placés sous les images, sont signés Wilmes, Fontenay, Saint-Sauvant, Duquesnois, Moncel…
Lorsqu’en 1965 l’un des deux strips est abandonné au profit d’un roman-photo, Lucien Nortier (qui ne manque pas de travail) laisse la place à ses autres confrères.
Ce sera son ultime collaboration avec les publications de Cino Del Duca.
À signaler sa participation à l’hebdomadaire Noir et Blanc, où il illustre au lavis la rubrique « Les Femmes dans l’Histoire de France » de Guy Breton (de son vrai nom Guy Normand).
Pour À tout cœur, hebdomadaire féminin édité par Dargaud, il dessine une adaptation de « Colomba » de Prosper Mérimée.
Vaillant : 30 années de fidélité
Jean Ollivier (1925-2005) et Roger Lécureux (1925-1999), qui ont suivi ses travaux dans Zorro, font appel au jeune dessinateur pour venir renforcer l’équipe de l’hebdomadaire Vaillant, lequel augmente sa pagination. Pas d’hésitation à avoir, d’autant plus que le prix à la page passe de 3 500 francs chez Chapelle à 9 000 dans le journal du Parti communiste ! Sans passer par la case 34, banc d’essai habituel pour les nouveaux venus, Nortier démarre directement dans le n° 133 du journal Vaillant, le 23 novembre 1947.
Son premier héros, le capitaine Cormoran, est un capitaine corsaire combattant navires espagnols et anglais qui sillonnent la mer des Caraïbes. Basé sur l’île de la Tortue, il est entouré par un équipage haut en couleur, dont Petit Foc et Le Borgne sont les éléments récurrents. Dès les premières pages, Lucien Nortier fait preuve d’une parfaite maîtrise du trait et se révèle aussi un excellent scénariste. Les scénarios seront pourtant rapidement assurés par Roger Lécureux et Jean Ollivier et les planches en couleurs, présentées en dernière page du journal en 1949, sont superbes.
Le Cormoran est le héros de sept épisodes à suivre, jusqu’au n° 396 (14/12/1952) où se termine « Le Fils du Cormoran ». Le personnage reviendra dans le n° 500 (12/12/1954) de Vaillant, mais c’est Paul Gillon (7) qui est aux commandes. Toujours dans le domaine de la flibuste, Lucien Nortier a illustré le roman de J. Leroy (« Nous irons prendre La Havane ») publié à partir du n° 407. Les épisodes dessinés par Lucien Nortier ont été réunis en deux albums aux tirages très limités par les éditions du Taupinambour, en 2014 et 2016.
Au cours de cette période, il dessine aussi en 1948 « Poste-Nord » : adaptation d’un roman d’Henri Bourdens pour Supplément Vaillant. Il remplace avec panache Raymond Poïvet (1), malade, et dessine 14 pages des célèbres « Pionniers de l’Espérance » écrites par Roger Lécureux du n° 195 (07/02/1949) au n° 208 (épisode « Kataraz la maudite » et début du suivant).
Le Capitaine Cormoran termine tout juste sa quatrième aventure, lorsque le jeune dessinateur est invité à lancer dans Vaillant une seconde série : « Sam Billie Bill », un western, genre qu’il apprécie, lui qui était familier des pages de Zorro. Sam est un jeune garçon dont les parents sont morts au cours de l’attaque de leur convoi par les Indiens, alors que la famille faisait route vers la Californie.
Il est recueilli par un trappeur, puis rencontre le vieux Bep : un moustachu haut en couleur au caractère bien trempé qu’il ne quittera plus. Humaine, défendant la cause des Indiens — ce qui est rare à l’époque —, « Sam Billie Bill » est une série au ton original née de l’imagination du duo Jean Ollivier et Roger Lécureux, parfois remplacés par Claude Boujon ou Lucien Nortier lui-même.
La première page de « Sacramento » débute dans le n° 199 (13/03/1949) : premier chapitre d’une histoire, le plus souvent en noir et blanc, qui ambitionne d’évoquer la conquête de l’Ouest. La publication se poursuit sans interruption jusqu’au n° 888 (20/05/1962), mais les derniers épisodes sont des reprises. Héros emblématique du Vaillant grand format, « Sam Billie Bill » ne survit pas au passage au format magazine et Lucien Nortier avoue avoir été à court d’idées nouvelles.
Notons que des reprises sont publiées jusqu’au n° 933. Quelques histoires complètes inédites ont été proposées dans le poche 34 Caméra. Cinq numéros des Grandes Aventures (n° 2, 6, 10, 14 et 17) rééditent quelque 250 pages de la série, de 1960 à 1962. Il faut attendre 2009 pour découvrir l’intégralité des pages rééditées, jusqu’en 2013, en une série de 12 volumes aux faibles tirages par les éditions du Taupinambour.
Tout en assurant ses deux séries, Lucien Nortier trouve encore le temps de publier quelques récits complets (n° 330, 652, 723, 685…) et trois histoires à suivre : « Le Robinson des îles » (n° 291 à 296), « L’Audacieux » (n° 297 à 324) et « Le Dernier Flibustier » sur Jean Lafitte (n° 235 à 246).
À l’occasion de son changement de format, la rédaction de Vaillant lui demande de redonner vie au personnage de Lynx, tout en modernisant le thème sous le titre générique de « La Patrouille de la jungle ». Histoire de brousse inspirée par « Jim la jungle » d’Alex Raymond, Lynx, baptisé Lynx blanc par les indigènes, évolue en Malaisie auprès de son guide malais Moki. Brièvement animé par Rob Sim à partir du n° 104 (08/05/1947), « Lynx » est confié à partir du n° 133 à Paul Gillon (7) qui propose des pages superbes, en alternance avec Claude-Henri Juillard (8) qui ne démérite pas.
Lucien Nortier, secondé par Jean Le Moing pour les crayonnés, en propose une nouvelle version du n° 889 (27/05/1962) au n° 1002 (26/07/1964). Au cours de six longues histoires dont certaines sont écrites par Jean Sani (Jean Sanitas, 1927-2016), le broussard est chargé avec sa patrouille de traquer les braconniers qui chassent sur la réserve de Camp Bagolo. Luc, Jori et le singe Gourou sont ses plus fidèles adjoints. Après s’être inspirés de « Jim la jungle », les scénaristes une fois encore nostalgiques s’inspirent ici de « Raoul et Gaston ».
Malgré le travail séduisant de ses deux dessinateurs, la série n’est pas retenue pour figurer au sommaire de Vaillant le journal de Pif : nouvelle formule de l’hebdomadaire qui débute au n° 1038 (04/04/1965). Deux épisodes seulement sont réunis en albums en 2015 par les éditions du Taupinambour : « Danger dans la jungle » et « La Déesse aux diamants ».
Après une courte absence, Lucien Nortier revient dans le journal avec la création d’une nouvelle version de « Robin des Bois ». Écrits par Jean Ollivier ces récits complets de 12 pages évoquent la lutte de Robin Hood, Robin de Locksley, contre le shérif Guy de Gisborne qui abreuve d’impôts le petit peuple de Nottingham.
Le premier épisode, « La Nuit de Nottingham », est publié dans le n° 1049 (20/06/1965) et est réalisé avec le concours de Robert Gigi (1) .
33 autres récits sont dessinés par Lucien Nortier, assisté par Christian Gaty (1), puis par Charles Kieffer, puis de nouveau par Gaty jusqu’au n° 1258 (12/07/1969).
À noter qu’il existe deux numéros des Exploits de Robin, publiés en 1973 par les éditions Vaillant dans la collection Sélection Pif gadget, proposant des compilations des récits illustrés par Nortier et Gaty, reprises en 1977 dans le n° 1 de Pif Parade aventure.
Le personnage poursuit ses aventures toujours imaginées par Jean Ollivier jusqu’au n° 1548 (21/01/1975), mais les dessins sont signés Martin Sièvre (E.T. Coelho).
À suivre ici : Lucien Nortier : un grand de la BD réaliste à la française (seconde et dernière partie)….
Henri FILIPPINI
Relecture, corrections, rajouts, compléments d’information et mise en pages : Gilles RATIER
(1) Sur Raymond Poïvet, Christian Gaty et Robert Gigi, voir Raymond Poïvet (1re partie) et Raymond Poïvet (2e partie), Christian Gaty : réaliste et efficace ! (première partie) et Christian Gaty : réaliste et efficace ! (deuxième et dernière partie), Robert Gigi : de la bande dessinée populaire à la nouvelle BD… (1re partie) et Robert Gigi : de la bande dessinée populaire à la nouvelle BD… (2e et dernière partie).
(2) Sur Kline et Gal, voir Loup-Noir est définitivement orphelin et Gal : Georges Langlais à la ville ?.
(3) Sur Noël Gloesner, voir Noël Gloesner.
(4) Sur Marc Novi et Dut, voir Marc-René Novi : une carrière contrariée… (première partie) et Marc-René Novi : une carrière contrariée… (deuxième et dernière partie), Dut : la modestie d’un grand… (première partie) et Dut : la modestie d’un grand… (deuxième partie).
(5) Sur Mireille, voir Mireille, un hebdomadaire pour le lectorat juvénile féminin… (première partie), Mireille, un hebdomadaire pour le lectorat juvénile féminin… (deuxième partie), Mireille, un hebdomadaire pour le lectorat juvénile féminin… (troisième partie) et Mireille, un hebdomadaire pour le lectorat juvénile féminin… (quatrième et dernière partie).
(6) Sur Angelo Di Marco, Pierre Frisano et Pierre Le Goff, voir Angelo Di Marco : disparition du roi des reporters-dessinateurs !, Hommage à Pierre Frisano…, Pierre Le Goff : des revues de bande dessinée aux strips dans les quotidiens… (première partie) et Pierre Le Goff : des revues de bande dessinée aux strips dans les quotidiens… (seconde partie).
(7) Sur Paul Gillon, voir En hommage à Paul Gillon.
(8) Sur Claude-Henri Juillard, voir Claude-Henri Juillard : l’élégance du trait… (première partie) et Claude-Henri Juillard : l’élégance du trait… (deuxième et dernière partie).
Encore un superbe article. Merci Henri.
Toujours un plaisir de lire ces articles sur les auteurs et dessinateurs bien oubliés aujourd’hui.
Superbe article Monsieur Filippini: ça ferait un beau livre un jour !
JP Dionnet