La parution des « Hêtres pourpres » démontre qu’il est possible d’adapter une enquête de Sherlock Holmes pour un jeune public. Sir Arthur Conan Doyle donne vie au plus célèbre détective de la littérature policière en 1887, dans le roman « Une étude en rouge ». Cinq ans plus tard, dans le recueil de nouvelles sobrement intitulé « Les Aventures de Sherlock Holmes », on trouve le récit « Les Hêtres rouges ». Celui-ci est adapté pour un jeune public, dès l’école primaire, dans une bande dessinée amusante et prenante : « Les Hêtres pourpres ».
Lire la suite...Je ne peux plus l’encadrer !
Gilbert, jeune célibataire en âge de prendre son envol, vit toujours chez sa mère. Cette dernière, avec tout l’amour qu’elle lui porte, ne lui rendra pas la vie facile. Caprices, séduction, narcissisme et folie des grandeurs sont les alliés préférés …
Gilbert, jeune célibataire en âge de prendre son envol, vit toujours chez sa mère. Cette dernière, avec tout l’amour qu’elle lui porte, ne lui rendra pas la vie facile. Caprices, séduction, narcissisme et folie des grandeurs sont les alliés préférés de cette maman insatiable !… Mais comment quitter le nid maternel quand on est atteint du complexe de Peter Pan et que votre mère vous a passé le cordon ombilical autour du cou ?
Notre avis : Personne ne s’étonnera, en découvrant cet album, que la série soit parrainée par un certain Raoul Cauvin, tant le style d’humour développé ici se rapproche du style franco-belge parfaitement maîtrisé par le scénariste (entre autres) des « Tuniques bleues » et des « Femmes en blanc ». L’ensemble est amusant, les situations sont coquasses. Le dessin de Saive se prête partfaitement à une série de cette nature. Saluons par ailleurs l’arrivée de Marylène Bruno, qui n’hésite pas à pousser la dérision assez loin, plus que n’oserait le faire un auteur de sexe masculin. (Editions Casterman)