On vous a déjà dit tout le bien que l’on pensait de la saga ébouriffante, délirante et jubilatoire « The Kong Crew » d’Éric Hérenguel… (1) Or, voilà que les éditions Caurette sortent une très belle intégrale de luxe de la trilogie (224 pages, dans sa version originale en noir et blanc grisé et en français) : une incroyable épopée hommage aux comics, aux pulps et aux vieux films fantastiques des fifties ! Ceci alors que le tome 3, cartonné et en couleurs, vient aussi à peine de paraître chez Ankama… La totale en noir et blanc ou les trois volumes en couleurs, vous avez donc le choix ! L’essentiel étant de ne pas passer à côté de ces aventures follement drôles, débridées et imaginatives, sous couvert de fable épique et écologique !
Lire la suite...Un final (provisoire) haut en couleur pour les duellistes Cothias et Juillard !
Pour marquer ce coup final (au moins concernant le dessinateur), nous avons tenu à interviewer les deux auteurs de cette saga. Ainsi, André Juillard a répondu aux questions de Patrick Bouster et Patrick Cothias à celles de Philippe Tomblaine (1).
Dans le tome précédent (« Quinze Ans après », paru en 2014), la baronne Ariane de Troïl s’en revenait à Paris, de retour du Canada où elle avait vécu avec les Amérindiens et rencontré Beau (Ténébreux). Apprenant que sa fille Ninon (arrachée à sa naissance) est encore vivante, Ariane brave tous les dangers pour la retrouver. Remontant la piste de ses parents adoptifs (Les Lenclos), avec l’aide de Beau, de Germain Grandpin (le père de Ninon) et son père Gabriel de Troïl (surnommé le chevalier Condor), notre héroïne va recroiser sur sa route le cruel Roquefeuille. Lequel voudra se venger d’une blessure physique anciennement infligée…
L’intrigue est relancée lorsque Gaston d’Orléans (Monsieur, frère du roi) révèle à Ariane que Louis XIII lui a fait — très jeune — un autre enfant, aussitôt retiré par crainte du scandale ! Tentant d’obtenir des réponses, Ariane et ses compagnons se séparent pour suivre des pistes différentes. Ariane, chemin faisant…, découvre un complot de Cinq-Mars contre Richelieu, « Premier ministre », que les proches du roi détestent.L’alternance des points de vue et des personnages donne une grande variété à l’album, où les scènes de quelques planches se succèdent sans temps mort.
La nouveauté, ici, est sans doute le nombre de personnages historiques : Louis XIII et Richelieu en tête. Retour au début, donc, comme une saga bouclée par Juillard, que Cothias continuera avec un autre dessinateur (voir son entretien).
Car un épisode de « Masquerouge » — « La Marque du Condor » (2), jusqu’à présent resté inédit (même dans l’intégrale la plus fournie de Glénat), voit déjà les deux hommes d’État rencontrant Gabriel.
Curieux que dans cette scène de 1622, les personnages semblent aussi vieux que dans ce dernier tome situé en 1642…Longtemps après, début 2014, la surprise d’une « Troisième Époque » survient, avec un premier tome (3) totalement maîtrisé (ce détail ne constituant pas ladite surprise !), épique, mature, dense et finement ouvragé.
Eh bien, idem pour ce tome 2 pour les mêmes qualités, ainsi que le foisonnement de personnages historiques, et une Ariane avec beaucoup de charme et d’acuité.
Ici, Juillard a particulièrement soigné son dessin, qui sonne toujours juste, en correspondance avec la verve, parfois polissonne, parfois à demi-mot, mais toujours très écrite, de Cothias.
Les couleurs, simplement plus soutenues que précédemment, font merveille, et révèlent les contrastes de ces personnages et leurs nombreuses scènes : 46 planches (contre 52 pour le T1), mais denses et fortes, achèvent en beauté l’artisanat de Juillard pour cette saga. Entretien avec André Juillard
BDzoom.com — Laisser finalement Ariane et cette saga, comme on l’a appris dans la presse spécialisée (4), cela vous fait un petit pincement au cœur ? Un personnage-phare de votre carrière… On apprend qu’elle a 40 ans (« plus de 40 ans » dit non galamment Louis XIII). On la voit affirmée, mature, un charme fou, mais avec une gravité et une acuité accrue…
André Juillard — un petit pincement au cœur, en effet. Ariane m’accompagne depuis plus de 40 ans, c’est une personnalité attachante à laquelle, voyez-vous, je me suis… attaché comme à d’autres personnages de bande dessinée : Léna, Louise, Iulia, Oona, etc.
Les aventures qu’elle a vécues et trop souvent subies ont laissé des traces, sa gravité est bien compréhensible.BDzoom.com — Cet album semble plus détaillé, ouvragé (comme d’ailleurs « 15 Ans après ») que ceux des cycles précédents, tant en scénario qu’en dessin, par le niveau de détail offert, ou simplement par les changements de couleurs, d’ambiance. Les expressions des visages sont plus fouillées, très justes en restant sobres. Vous avez donc voulu finir en beauté, n’est-ce pas ?
A. J. — Je n’avais aucune envie de bâcler cet album sous prétexte que c’était le dernier, par respect pour le lecteur, comme Patrick Cothias d’ailleurs. Depuis quelques années, j’ai perdu l’aisance que j’ai pu avoir autrefois. Pour compenser, je m’efforce de travailler davantage, d’être plus minutieux, peut-être au détriment de la spontanéité. Pour ce dernier album de la série, j’ai pris mon temps !
BDzoom.com — Le lecteur est gâté : une intrigue complexe, un foisonnement de personnages réels, des alternances de scènes aux décors sans cesse renouvelés, ménageant le suspense. Le plaisir était aussi présent pour vous en mettant tout cela en scène ?
A. J. — Oui, bien sûr, encore que j’aurais préféré une histoire plus mouvementée, avec plus d’action et moins de bavardage sous la tente ou dans les palais. Mais une bande dessinée où l’action règne à toutes les pages n’est pas forcément plus passionnante qu’une autre où « ça cause beaucoup ». Je suis même persuadé du contraire.
BDzoom.com — Le dessin de couverture est introspectif : Ariane comme face à un miroir, pensive et interrogative. On imagine évidemment plusieurs versions (d’ailleurs, celle du magazine CaseMate [4] répondait plus à cette tendance). Mais ceci annonce volontairement un album tourné vers l’intérieur (malgré les voyages nombreux et la multiplicité des personnages !) ?
A. J. — À regarder de plus près, on se trouve sur un champ de bataille. J’ai essayé de lui donner une expression de consternation et de pitié, illustrant le titre : « Mon Dieu, qu’est-ce que ce monde » qui ont été les dernières paroles de Cinq-Mars sur l’échafaud.BDzoom.com — Vous nous aviez appris, lors de notre entretien pour « Léna » T3 sur BDzoom.com, puis dans le même numéro du magazine cité, que vous aviez dessiné une douzaine de planches, finalement abandonnées, à cause d’une question de scénario à propos de Molière… Pour nous, ce n’est pas rien ! Était-ce en crayonnés ou tout encré ?
A. J. — Les planches abandonnées étaient encrées. Je les ai mises en couleur et j’ai repris la suite après cette remise en train.
BDzoom.com — Vous qui appréciez l’Histoire, les personnages, décors, costumes, moyens de locomotion provenant du passé, quel est votre état d’esprit de faire revivre ces personnages célèbres, très nombreux dans cet album ?
A. J. — Je n’aime pas trop que les personnages historiques, aussi intéressants soient-ils, volent la vedette à ceux qu’un scénariste et moi avons imaginés. Mais pour cet épisode, la présence de Louis XIII et Richelieu était indispensable par rapport à l’importance de Cinq-Mars : figure centrale du récit pour sa position de favori du roi, de conspirateur et ses liens avec Ariane.BDzoom.com — Avec la fin de votre participation à cette série, puis sur celle de « Blake & Mortimer » après un prochain album, vous souhaitez vous laisser de la place et du temps pour des projets plus personnels, y compris avec un scénario de vous ?
A. J. — À mon âge, et malgré mon optimisme, je me sens obligé de faire des choix. Je quitte, avec un certain regret, des personnages (Léna, Ariane, Blake et Mortimer…) à qui je dois beaucoup de mes plaisirs de dessinateur. Je ressens le besoin d’en retrouver d’autres avec qui j’ai passé trop peu de temps comme Roman et Lulia de « Double 7 » ou même Björn et Oona de « Mezek » imaginés par Yann, et pourquoi pas cette chère Louise qu’on me demande souvent. Entretien avec Patrick Cothias
BDzoom.com — La genèse de cet épisode 13 (ne point parler de superstition !) aura été très longue : comment s’y prendre pour arriver finalement à convaincre l’éditeur et André Juillard de continuer cette aventure coûte que coûte, sept ans (sic) après le tome précédent ?
Patrick Cothias — Ayant bien compris, à mes frais, qu’André Juillard (et tous ses bons amis — dixit lui) s’obstinait à considérer « mon » interprétation (parfaitement crédible) du personnage de Molière comme « un boulet » et préférait traiter l’histoire d’un Tartempion, je me suis finalement donné le mal, pour lui plaire, de négliger provisoirement mon illustre héros en le remplaçant (une fausse piste) par le marquis de Cinq-Mars (un insigne nigaud), dont le sort tragique (mieux traité par Vigny) est parvenu à l’émouvoir (non, pas Alfred : André).
Pour la petite histoire, je me dois (malignement) d’ajouter qu’après coup (mais désormais contraint de terminer son ouvrage), Juillard a finalement admis que le petit marquis au nom de calendrier (qu’il a d’ailleurs très mal figuré graphiquement) ne valait pas son intérêt et qu’il aurait préféré mettre en image le vrai Tartempion.
BDzoom.com — Peut-on comprendre ce cycle sans relire la série dérivée « Ninon secrète » (six tomes dessinés par David Prudhomme entre 1992 et 2004) ? Introduis-tu ici de petites différences autour de ce personnage ?
P. C. — Pas la moindre différence pour ce qui concerne sa naissance et sa destinée (très logique, selon la licence poétique de Maître Léonard, et que ne pourront pas me contester tous les pisse-froid guindés de la grande Histoire officielle). Sinon, bien sûr, je n’avais pas été capable de prévoir, en 1992, que cette Ninon (pour laquelle j’éprouve vraiment une affection très particulière au point que si j’avais engendré une gamine plutôt qu’un garçon… mais je sors du sujet)… que Ninon, donc, puisse être en mesure d’entrer en relation avec ses vrais géniteurs dans les conditions relatées dans le T12.
BDzoom.com — Viols, sexe et perversions : Ariane le dit elle-même, elle « ne peut plus supporter la vue d’un phallus ». Encore eût-il phallu(s) (euh…) que l’époque anticipe le mouvement #MeToo ! Bref : certaines scènes osées ou chocs — dignes de celles des premiers volumes (orgie ou séquence illustrée en couverture du T2) — ont-elles donné lieu à des discussions passionnées avec André ou Dargaud ?
P. C. — Juillard, qui n’a plus l’habitude de s’intéresser à des nudités potentiellement sexuelles, a bien évidemment commencé par tiquer et refusé d’illustrer la séquence des adamites. Il a fallu que je lui explique en long et en travers la réalité historique de ces joyeux lurons pour qu’il finisse par accepter de les mettre en scène. Du coup, Dargaud n’a pas moufté.
En revanche, un peu plus tard dans mon intrigue, j’avais prévu que Beau (feignant l’ignorance) commence par s’exprimer en « petit Nègre » (petit Indien) en face de Richelieu, au moment de leur première entrevue. André n’a pas marché en ne comprenant pas l’effet comique que j’avais escompté et qu’il a jugé « ridicule ». À ce moment-là (peut-être fatigué, occupé par d’autres bricoles), je n’ai pas jugé bon d’insister. Dont acte et résultat final imprimé.
BDzoom.com — Une première enfant retrouvée (Ninon), puis un second mystère : Jean-Baptiste P., autrement dit Molière ! Là encore, Juillard fut-il enthousiasmé par la réintroduction de ce personnage, initialement évoqué dans les neuf tomes du « Fou du Roy » (1995-2004 ; dessin par Brice Goepfert) ?
P. C. — Tellement peu enthousiasmé qu’il a encore fait perdre sept années à ma série fétiche (il lui en avait déjà sacrifié quelques-unes, après 2002, en décidant unilatéralement de mettre un point final à la « Seconde Époque » pour ne pas avoir à dessiner des bateaux). De fait, le jeune Jean-Baptiste Poquelin (futur Molière) ne sera très convenablement présenté en BD qu’à l’orée de 2022, sous le pinceau magique du dessinateur serbe Milan Jovanović : polyglotte et parfaitement au fait de l’Histoire de France.
BDzoom.com — Juillard avait voulu tourner la page en 2015, après avoir encré une douzaine de planches : ces dernières ont-elles été modifiées pour la présente édition ?
P. C. — Non. André tenant à ses planches (la prunelle de ses yeux), il m’a fallu les intégrer, me contraignant à quelques ellipses pour faire tenir la suite de l’opus en 46 pages. Mais bon, ce qui est fait n’est plus à faire. Et réciproquement.
BDzoom.com – Anne d’Autriche, Louis XIII, Marie de Médicis, Richelieu, Cyrano de Bergerac, Vincent de Paul ou Cinq-Mars : tant d’illustres personnages permettent-ils d’ancrer l’histoire dans une réalité tangible, alors que l’esprit romanesque va finalement bien au-delà du simple champ du « récit historique » ?
P. C. — Sincère amoureux de la grande Histoire (je suis diplômé pour la forme, mais n’en jamais tiré gloire), je me suis toujours efforcé de respecter les « illustres » personnages envisagés et de les mettre en scène en respectant la psychologie qu’on en connaît et leur juste situation « spatio-temporelle ». Si bien que, bon : toutes ces « célébrités »étaient bien là, à l’endroit et dans le moment précis où je les ai situés et Maître André crayonné et encré pour la postérité. Par exemple, Monsieur Gaston, frère du roi, était vraiment en plein déménagement. Monsieur Vincent de Paul était bien à Cologne au chevet de la grosse Marie, qui va trépasser dans l’année. Bien sûr, mon Chevalier Condor (personnage romanesque) n’y a pas été remarqué par les mémorialistes.
BDzoom.com — Les quatre membres de la famille Troïl (Ariane, Germain, Beau et le chevalier Condor) partent ici sur autant de pistes et de directions différentes : un défi scénaristique et graphique, pour l’esprit ligne claire de la série ?
P. C. — La ligne claire n’interdit pas des parcours compliqués, pourvu que l’esprit soit de la partie.
BDzoom.com — Après ce 13e opus, le 14e est déjà mis en chantier, Milan Jovanović étant désormais en charge du dessin : comment s’est effectuée cette passation graphique et que racontera ce futur album ?
P. C. — La vérité toute nue qu’André n’a pas voulu affronter. Quant à la passation, elle s’est effectuée d’une façon prodigieuse.
BDzoom.com — Quelle sera la « suite » des « 7 Vies » ? De nouveaux épisodes ou cycles en préparation ?
P. C. — Si le Grand Horloger veut bien m’en laisser le loisir, j’aimerais beaucoup confronter ma petite famille avec l’Inquisition espagnole qui pourrait parfaitement les accuser de sorcellerie et menacer d’en brûler quelques membres. Je la vois bien aussi se frotter à l’Islam. Tout ça dans des histoires complètes.BDzoom.com — Merci pour les réponses apportées et le temps consacré.
P. C. — Il n’y a pas de quoi, mais à charge de revanche (rires). Sinon, plus sérieusement, j’aimerais rajouter à cette interview-fleuve un petit dernier échange de courriel avec mon nouveau compère Milan (prénom prédestiné !) Jovanović : « Si on parle de choses qui m’ont vraiment fait travailler (je dirais plutôt exigeants que chiants), la séquence de duel d’Ariane avec les quatre mousquetaires dans la taverne, par exemple, était exigeante et difficile à réaliser ; ça dure longtemps, il y a plein de personnages à coordonner dans un espace enfermé qui dirige l’action, mais finalement, une fois fait, je pense ça marche bien, et j’aime vraiment bien la réplique d’Ariane — “Non, je me suis remise !” qui rappelle avec brio son état précédent. Donc, ce n’était pas facile, mais je ne me plains pas, et je ne vais pas essayer d’éviter une autre séquence également exigeante (mais également efficace) dans les albums suivants. J’aime aussi les apparitions de Léonard, ses complots et manigances avec les personnages, c’est toujours inspirant à faire (et je trouve que le nouveau début d’album fonctionne maintenant beaucoup mieux avec lui). »
Patrick BOUSTER (avec Philippe TOMBLAINE)
(1) : Chroniqueur régulier de BDzoom.com, auteur, notamment, du livre abondamment illustré et riche d’informations sur André Juillard : « Dessins d’histoires » (Le Troisième Homme éditions, 2018).
(2) : Pif gadget n° 670 (1982)
(3) : Voir la chronique de Philippe Tomblaine sur ce tome 1 : « Les Sept Vies de l’Épervier – Troisième époque T1 : Quinze ans après » par André Juillard et Patrick Cothias.
(4) : CaseMate n° 143H (février 2021), qui présentait deux entretiens avec les auteurs et prépubliait les 21 premières planches. Il contient aussi trois projets de couverture pour ce magazine, dont celle évoquée dans le présent entretien, qui a eu lieu avant la découverte de la couverture définitive de l’album.
« Les 7 Vies de l’Épervier — Troisième époque T2 :… Qu’est-ce que ce monde » par Patrick Cothias et André Juillard
Éditions Dargaud (14,50 €) — EAN : 9 782 205 072 143
Je ne comprends pas bien les réponses de Cothias : ironie – lourde, très lourde -, ou bien rancune sincère envers le collègue?
Je m’étonne que le journaliste n’ait pas demandé d’explications à l’auteur.
On le sait, la lente maturation de ce nouvel opus des 7 Vies n’aura pas été sans heurts : divergences de points de vue entre les auteurs principaux, abandon en cours du projet, volonté de donner suite (ou non…) à ce 13e album de la saga. Autant de difficultés qui, comme souvent, se manifestent aussi dans les échanges (écrits ou verbaux) parfois vifs, acerbes ou ironiques entre auteurs (…et parfois aussi avec l’éditeur !). Patrick Cothias est ainsi, plein et entier, personnage théâtral en verve et univers à lui tout seul. Il reste que cet album a bel et bien fini par voir le jour, résultante de tous les talents conjugués. Nul ne regrette le fait de pouvoir admirer de nouveau Ariane et ses compagnons ! L’aventure, enfin relancée, se poursuivra – sans doute avec plus de régularité – dès le 14e opus dessiné avec passion par Milan Jovanović.
L’inquisition s’en prenait aux hérétiques pas à la sorcellerie. Les sorciers et sorcières( souvent des empoisonneurs)relevaient des tribunaux civil. Je m’étonne que Patrick Cothias, féru d’histoire, ait pu faire une telle erreur.
_ Bonjours …
ne le prend pas en mal , ce n’est pas une agression
envers-vous , mais c’est un peu n’importe quoi lá !!
Si au court de leurs pérègrination la troupe de l’inquisition
avait-eûmes la dénonciation d’un p’tit vieux ou d’une vieille
mamie s’abonnant à la sorcellerie vous croyait vraiment que le
chef inquisiteur aurait répondu que cela n’est pas de leurs ressort ?!!!?
C’est gens de l’inquisition étaient des sadiques , des malades mentaux
dissimulés et surtout , protégé par le mandat de la sainte église chrétienne !
ils aimaient jouir , abusés , et faire étalage de leurs répugnant “pouvoir”
…. AU NOM DE DIEU … !
_ PS … pardons pour les nombreuses fautes , j’ai
hélas envoyé mon texte sans le relire ; désolé .
Je ne sais pas, c’est ce que j’ai appris dans mes cours d’histoire du droit. Peut-être que mon prof n’était pas au niveau.
C’est plutôt rare d’avoir une telle interview – je parle évidemment de celle de Cothias. Au moins, on sait ce qu’il pense VRAIMENT.