Les amateurs de son œuvre le savent bien : Jacques Tardi est un boulimique de travail qui dessine matin, midi et soir. Or, « Dessins matin, midi et soir », c’est le titre d’un beau petit recueil édité par Oblique Art (structure dirigée par Pierre-Marie Jamet) qui nous propose pas moins de 160 pages rassemblant des illustrations réalisées par le créateur d’« Adèle Blanc-Sec », sélectionnées dans les nombreux carnets qu’il a noircis (voire mis en couleurs) tout au long de sa remarquable carrière d’auteur du 9e art : croquis, études de personnages… et même courtes bandes dessinées iconoclastes inédites.
Lire la suite...« XIII » : mémoires de nos pères, selon Youri Jigounov et Yves Sente…
Avec la saga « XIII », chiffres et numéros donnent rapidement le tournis : apparu dans Spirou le 7 juin 1984, le plus célèbre amnésique de la bande dessinée franco-belge totalise à ce jour plus de 15 millions d’exemplaires écoulés. Lui-même tiré à 160 000 exemplaires, le 27e épisode imaginé par Yves Sente et Iouri Jigounov (repreneurs de la série de Jean Van Hamme et William Vance depuis 2011) ne rechigne pas sur les grands moyens : Jason Mac Lane – alias XIII – y poursuit son opération d’infiltration de la Fondation Mayflower, une organisation ultraconservatrice prête à tout pour s’emparer de la présidence des États-Unis ! Attaque terroriste contre le Capitole, complot tentaculaire, explosions et fusillades sont au programme d’un album mené tambour battant, ce film d’action hollywoodien sur papier ne rechignant cependant jamais à creuser toujours plus loin la personnalité de ses principaux protagonistes… Retour au sein de cette chronique sur l’ensemble d’un cycle à la « Mémoire rechargée », course contre la montre investiguant les fondements et les névroses de l’Histoire américaine.
Si nous nous étions déjà penchés lors de précédentes chroniques non seulement sur les origines de XIII (voir « XIII T1 : Le Jour du soleil noir » et « XIII T2 : Là où va l’Indien » par William Vance et Jean Van Hamme), mais aussi sur les ouvrages parallèles ayant permis d’éclaircir les nombreuses zones d’ombres de la série (voir notamment « XIII T13 : L’Enquête, deuxième partie » par Philippe Xavier, William Vance et Jean Van Hamme »), observons que le patronyme du héros résume à lui seul tout un champ référentiel. Nous parlions dès l’introduction de cinéma d’action, et ce n’est pas le véritable nom de XIII qui démentira ce choix catégoriel. Après avoir adopté pas moins d’une quinzaine d’identités potentielles (on relira sur ce point la « Version irlandaise », 18e tome d’exception concocté en 2007 par Van Hamme et Jean Giraud), à savoir celles de Steve Rowland, Kelly Brian dit El Cascador, Jack Shelton, Ross Tanner, Jed Olsen, John Fleming, Hugh Mitchell, Karl Meredith, Alan Smith, Reginald Wesson, Seamus O’Neil, Jason Fly, Jason Mullway et finalement Jason Mac Lane, notre inoubliable héros finira donc par adopter un nom brassant deux influences principales. D’un part le thriller et récit d’espionnage incarné par Jason Bourne chez Robert Ludlum (« La Mémoire dans la peau », février 1980 ; film de Doug Liman avec Matt Damon en 2002) et d’autre part le polar d’action musclé, porté au sommet par la série « Die Hard » (John McTiernan, dès 1988) et Bruce Willis, lui aussi mémorable dans la peau du punchy lieutenant John McLane. Nul doute, ce Jason-McLane-XIII ne pouvait se débarrasser si facilement des arcanes de sa naissance, les années 1980. Faire ressurgir ce passé à l’aune du présent est un leitmotiv volontairement mélancolique – voire dangereux…- depuis le premier titre, « Le Jour du soleil noir », dont l’oxymore renvoyait tant à Gérard de Nerval (« le soleil noir de la mélancolie ») qu’à l’assassinat de Kennedy. Si Jason Bourne (ou David Webb…) mène ainsi initialement chez Ludlum une lutte quasi-obsessionnelle contre l’emblématique terroriste Carlos, le chemin suivi par XIII est amplement plus complexe : machinations enchâssées, traîtrises et amitiés à rebondissements, vengeances au long cours et volonté de se laver des accusations ramènent à vrai dire l’ensemble de cette saga feuilletonesque aux portes de la littérature du XIXe siècle (à commencer par « Le Comte de Monte-Cristo » d’Alexandre Dumas) ; et sans doute beaucoup plus qu’aux récits d’espionnages à l’anglo-saxonne : Harry Palmer selon Len Deighton dans « Icpress, danger immédiat » (1962) ou « Mes funérailles à Berlin » (1964) et, bien sûr, les « James Bond » selon Fleming.
Résumons l’intrigue pour tenter de nous y retrouver. En 2011, après quatre années rendues nécessaires chez Dargaud pour amorcer la transition, un deuxième cycle long démarre avec « XIII T20 : Le Jour du Mayflower ». Aux côtés de la série parallèle « XIII Mystery » (débutée en octobre 2008 avec « La Mangouste »), laquelle dévoile le passé des personnages secondaires cultes des albums de Van Hamme et Vance, Sente et Jigounov relancent l’intrigue sur le point d’orgue de toute la saga, laissé supposément clos au tome précédent. Voici donc notre héros renvoyé dans le Maine chez la psychiatre Suzanne Levinson pour tenter de retrouver une mémoire encore défaillante, plongée abyssale dans les traumas de l’enfance… La stimulation cérébrale est à double tranchant car elle propulse XIII dans un nouveau complot à grande échelle, lié à rien moins que l’histoire des pères de la nation américaine. Notons que, dans ce vingtième album, Vance (qui dessine la couverture et les pages 42-45, ultimes contributions à la série avant son décès en 2018) et Van Hamme (qui conserve son rôle de consultant, garant de la cohérence de l’ensemble) agissent assez symboliquement en pères fondateurs et historiques de la saga !
Dans « XIII T21 : L’Appât » (2012), les choses s’accélèrent lorsque les mercenaires de la société de sécurité USafe prennent en otage le lieutenant Jones – l’amour de notre héros ! – et le sénateur Allerton au Banichistan, région fictive située entre Afghanistan et Pakistan. XIII est également suspecté d’avoir éliminé la totalité des anciens membres de la conspiration des XX, après l’explosion en Arizona du centre pénitentiaire de haute sécurité dans lequel ils étaient détenus. En vérité, ces opérations ont été menées dans l’ombre par les sbires de la fondation du Mayflower, une organisation privée qui protègent les intérêts des descendants des pèlerins du Mayflower, tout en cherchant à instaurer une dictature aux États-Unis. Éternel grain de sable dans la machine, XIII est l’unique descendant survivant de James Duncan : or, ce père pèlerin débarqué sur le nouveau continent en 1620 à bord du Mayflower a été assassiné par des Puritains… dont les descendants dirigent désormais la puissante mais discrète fondation Mayflower.
Dans ce mythe fondateur mais rendu mensonger (Duncan n’ayant donc en vérité jamais été partisan de la ligne puritaine), le passé oublié de XIII est déterminant : grâce à quelques électrochocs et par le biais des investigations menées parallèlement par les amis du héros (Betty Barnowsky, Judith Warner, David Rigby, Benjamin Carrington), le lecteur remonte ainsi à une adolescence passée en compagnie de son père adoptif, également assassiné, Jonathan Fly (voir « XIII T22 : Retour à Greenfalls » en 2013 mais aussi « XIII T6 : Le Dossier Jason Fly » en 1989 et « XIII Mystery T11 : Jonathan Fly » en 2017). Dans les tomes 23 (« Le Message du martyr », 2014) et 24 (« L’Héritage de Jason Mac Lane », 2016), les détails du complot se précisent : Allerton, miraculeusement libéré des griffes des terroristes aux yeux des médias, est… l’un des hommes liges de la Fondation, destiné à être promu à l’échelon suprême lors des prochaines élections présidentielles. Dirigée par Janet Fitzsimmons, la veuve du président Walter Sheridan (ex-numéro I de la conjuration des XX), la Fondation craint cependant que XIII ne réclame, document retrouvé à l’appui, l’héritage du Mayflower, à savoir un tiers du patrimoine de l’organisation ! Le journaliste Danny Finkelstein reçoit également les copies – au contenu explosif – de la véritable histoire du Mayflower. Des documents qui pourraient totalement bouleverser les longues traditions américaines…
Si les nouveaux personnages se bousculent dans les derniers albums de « XIII » (la tueuse Julianne, le gangster Little Joe, la jeune Néerlandaise et dealeuse Annika,), voyons que l’intrigue (souvent bavarde et complexe) ne perd pour autant jamais de vue la géopolitique contemporaine : de fait, la saga raconte aussi depuis sept albums l’Amérique post-11 septembre, la guerre contre les Talibans, la menace terroriste islamiste, la dérive sectaire, le poids des médias et réseaux sociaux, les relations entre générations, la vie des classes pauvres et moyennes, les effets du chômage et du racisme, le poids néfaste des leaders populistes et des fake news. Les récentes élections présidentielles auront prouvé à elles seules que le pire est toujours possible, « XIII » se permettant d’aller un cran plus loin, dans une surenchère graphique digne des rebondissements de « 24 heures chrono » ou de la pyrotechnie de « La Chute de la Maison-Blanche » (Antoine Fuqua, 2013). Avec Betty blessée, envoyée à l’hôpital et Jones torturée, XIII, qui a toujours fort à faire, doit en prime échapper aux tueurs d’USafe, aux mafieux de Little Joe et au FBI qui l’accuse d’actes meurtriers. Dans le tome 25 (« The XIII history »), l’action prend néanmoins du recul afin de remettre en perspective les liens ténus entre l’histoire des origines de XIII et celles de son pays : une enquête documentaire menée non sans risques par le journaliste du New York Daily Danny Finkelstein, lequel devra à son tour échapper aux tueurs de la Fondation du Mayflower… Clin d’œil des auteurs dans cet album qui totalise l’équivalent de 25 planches de bd (outre de nombreuses pages consacrées aux notices biographiques), le patron du journal New York Daily n’est autre que Stephen Dundee, le président de la division Press du groupe W dans « Largo Winch » ! Or, le vil Dundee fait aussi partie de la fondation Mayflower… Winch et XIII, héros créés par Van Hamme, ont du pain (dur) sur leur planche (savonneuse).
Dans « XIII T26 : 2132 mètres » (2019), l’action démarrait dans un futur proche… voyant étrangement un simili Jason Mac Lane Å“uvrer comme proche conseiller du nouveau président, l’ex-sénateur Allerton ! La belle Janet Sheridan-Fitzimmons aurait-elle réussi à séduire et retourner psychologiquement notre héros ? Inévitablement, l’intrigue repartait ensuite dans le passé pour expliquer comment XIII en était arrivé là : désireux de devenir l’un des nouveaux administrateurs de la Fondation Mayflower, Mac Lane doit faire ses preuves en tirant à très grande distance sur une cible de choix… Un double-jeu terriblement dangereux débute, XIII – en mission d’infiltration au service du général Wolff, le successeur de Carrington – devant convaincre ses employeurs de sa détermination tout en remontant la trace du commanditaire du meurtre de son père adoptif. Mais gagner du temps n’est pas si simple : au début du tome 27, « Mémoire rechargée », la phase deux de l’opération « Roots Power » a débuté. Tout le gouvernement ayant été décimé au Capitole, ne subsistent plus qu’un obscur « Designated Survivor » (voir depuis 2016 la série éponyme, avec Kiefer Sutherland en survivant désigné d’office comme nouveau président des USA) et surtout… l’inévitable Allerton, devenu Président ad tempore du Sénat et donc troisième homme le plus important du pays pour succéder au Président disparu ! Comme l’explique Yves Sente : « Pour information complémentaire, le titre de mon récit (dans mon synopsis remis à l’éditeur et à Jean Van Hamme en 2015 !!!) devait justement s’appeler « Designated Survivor ». Et puis,… patatras! Alors que Iouri ne dessinait encore que son « XIII History », la série télé américaine sort avec « mon » titre … et j’ai dû revoir mon idée, changer de titre et reléguer le rôle du Designated Survivor à celui d’une « fausse piste » (prévue par la Fondation !) pour ne pas me faire accuser de plagiat. C’est toujours très frustrant en BD d’avoir une « bonne idée » trop tôt car le processus de dessin est tellement long qu’il y a toujours un risque de voir cette idée « originale » se faire dépasser par un roman ou la télé avant de pouvoir « éclore ». En effet, l’accusation de « pompage » ou de plagiat est la pire qui soit pour un écrivain/scénariste, je pense. Même si, chacun le sait, un même sujet peut parfois être traité par hasard en même temps par plusieurs personnes. C’est inévitable… Depuis mon synopsis de « XIII » évoquant les puces insérées dans les cerveaux (idée réelle de la DARPA pour tenter d’effacer les traumas de guerre des vétérans d’Afghanistan et d’Irak), Elon Musk a lui-même annoncé qu’il travaillait sur une puce de ce type pour « augmenter » le cerveau humain. L’idée sera-t-elle devenue réalité AVANT la fin de notre cycle ? On verra… En tout cas, ce qui m’amuse dans l’écriture de feuilletons populaires, c’est d’essayer d’avoir « un coup d’avance » sur les idées « dans l’air du temps »… même si ce coup d’avance ne dure, par définition, jamais bien longtemps. ».
Comme le titre du 27e tome le suggère, la Fondation Mayflower n’a de cesse que de vouloir reprogrammer XIII en lui implantant une mémoire neuve, afin qu’il devienne entièrement dévoué à sa cause. Le visuel souligne toutefois un autre combat du héros : celui mené contre l’extrême-droite et le Ku Klux Klan, cette société suprémaciste blanche (fondée en 1865 sur les ruines et relents de la guerre de Sécession) ayant assassiné jadis Jonathan Fly, journaliste et activiste de gauche jugé un peu trop efficace. La devise du Klan (« Quod semper, quod ubique, quod omnibus » pour « Comme hier, comme aujourd’hui, à jamais ») qui orne l’un des étendards dérive de la formule latine « Quod ubique, quod semper, quod ad omnibus » établissant de « tenir pour vérité de foi ce qui a été cru partout, toujours et par tous » ; une manière comme une autre d’entériner la croyance en un dogme unique, inaltérable et qui ne soufre d’aucune remise en question. Fondation, KKK ou Capitole, la question du leadership occupe en conséquence une place déterminante dans ce dernier épisode où XIII pourra parfois apparaître passif, ou du moins dépassé par les évènements qui s’enchaînent. Il faudra néanmoins attendre la suite pour savoir où le scénario à triple niveau de Sente nous entraîne : tel est probablement pris qui croyait prendre…
Visuellement, placé dans la lignée de son « Bruno Brazil », le « XIII » de Vance (colorisé par son épouse Petra) nous avait habitué à l’excellence : alternance de cases aux décors simples ou complexes, personnages saisis en plans moyens, souvent de face ou de profil, effets de matières parfaits. Avec Jigounov, l’après « Alpha » (12 albums dessinés entre 1996 et 2013) s’est transformé en une douce modernisation de la saga, les personnages étant de mieux en mieux maîtrisés au fil des albums, à l’instar d’un Benjamin Carrington empruntant toujours les traits de Lee Marvin. Censé être né selon Van Hamme en 1961, XIII, désormais figé dans sa quarantaine, ne vieillit plus ; un paradoxe temporel au cÅ“ur d’une série qui n’a de cesse d’interroger passé, présent et futur. À l’inverse, réalisme oblige, véhicules, armes et objets high-tech sont dessinés avec un grand souci documentaire, tandis que Bruno Tatti et Clémentine Guivarc’h succèdent à Bérangère Marquebreucq (T20 à T24) pour la colorisation des planches. Avec une série se confrontant depuis ses origines à l’uchronie (de la réécriture de l’assassinat de JFK aux attaques terroristes sur le sol américain en passant par la lutte contre l’émigration et le Watergate), Sente et Jigounov n’ont de cesse de construire et déconstruire les thèmes évoqués par leurs prédécesseurs. La suite annoncée par Yves Sente ne déméritera pas, en emmenant XIII jusqu’à Moscou et en confrontant la saga au thème du piratage informatique dans « Course pour un hacker ». Comme l’explique le scénariste : « Avec Iouri, nous nous sommes dit, dès le départ et en tant que fans de la première heure, que nous continuerons tant que nous n’aurons pas donné toutes les réponses aux questions laissées en suspens par Jean et William à la fin du tome 19. Pour rappel, à la fin du « Dernier Round », XIII n’a toujours pas retrouvé la mémoire… et Jean Van Hamme a laissé quelques trous dans son passé. Tous les lecteurs savent que XIII a été envoyé au camp d’entraînement de la Sierra Maestra par Giordino (cf. fin de « La Version irlandaise »)… mais que, effectivement, Jean Van Hamme ne nous a pas dit grand chose sur ce séjour avant qu’il n’y rencontre Maria et ne parte avec elle pour le Costa Verde. Or, la chronologie nous apprend que Kelly Brian a dû y passer au moins une bonne année… On m’a ainsi donné la formidable occasion de combler ces trous avec Iouri et, oui, je continue à trouver cela passionnant. Sans doute les « grands ados » qui continuent à sommeiller en nous… À l’avenir, nous allons essayer de travailler par « diptyques », même si, bien entendu, la série ne sera jamais qu’une grande aventure relatant la vie pour le moins hors-normes de Jason Mac Lane. Depuis les années 80, et la montée en puissance des séries télévisuelles qui se consomment par saisons et parfois en un week-end, les habitudes des gens ont évolué. C’est devenu impossible de demander à des lecteurs d’attendre 12 ans ou plus pour avoir la fin d’un cycle (cf. série « XIII », T1 à 12 !). Nous allons donc essayer de ramener les intrigues intermédiaires à des suites de deux albums tels que ces tomes 26 et 27. Je vous confirme donc que le diptyque suivant sera constitué des tomes 28 et 29 et que ce récit ramènera XIII à Cuba avant de le ramener (oui, il n’y a pas de fautes d’orthographe…) en Russie. Tout cela en parfaite cohérence avec les premiers récits de la série, bien sûr. »
Futur troisième cycle ou non, « XIII », en tant que blockbuster assumé de la bande dessinée, n’a donc pas fini de nous surprendre : jeu, (re)set et match !
Cerise sur le gâteau pour tous ceux qui voudraient en savoir plus : le nouvel opus d’Historia BD (n° 5 ; 7,90 €) est consacré tout entier à « XIII : l’Amérique de la guerre froide ». Les 114 pages de ce dossier décortiquent méthodiquement personnages et grands thèmes de la série : origines et personnalité de XIII, épopée du Mayflower, évocation des forces spéciales américaines (les SPADS), puissant rôle des médias, filiation irlandaise, pathologies psychiatriques, révolution cubaine ou pouvoir d’attraction des femmes fatales qui parcourent la saga ne sont quelques unes des entrées offertes par ce remarquable hors-série richement illustré. Pour en savoir plus, lire l’article d’Henri Filippini : Historia BD n° 5 : « XIII » et l’Amérique de la guerre froide !.
Philippe TOMBLAINE
« XIII T27 : Mémoire rechargée » par Youri Jigounov et Yves Sente
Éditions Dargaud (12,00 €) – EAN : 978-2505083320