Saviez-vous qu’en 1916, à Unicoi (comté de l’État du Tennessee, aux États-Unis), une éléphante prénommée Mary a été condamnée à mort et pendue à une grue pour avoir écrasé la tête du dresseur qui la battait ? Eh oui, en Amérique, à cette époque-là, on ne rigolait pas avec la loi, même en ce qui concernait les animaux à qui ont accordait, suivant la croyance populaire, une conscience morale. La plupart d’entre eux devant alors être exécutés, il y aurait eu, d’après l’excellent narrateur et dessinateur David Ratte (1), des bourreaux assermentés qui devaient parcourir tout le pays pour appliquer la sentence suprême à ces bestioles assassines, à la suite de décisions issues des procédures fédérales. C’était d’ailleurs le métier du jeune Jack Gilet : un type un peu paumé qui aimait tellement les animaux qu’il ne voulait pas qu’on les abatte comme des bêtes…
Lire la suite...Lou retombe en enfance…
C’est dans la collection Glénat jeunesse que nous retrouvons « Le Petit monde de Lou », du nom de cette nouvelle série pour les petits, signée de Julien Neel et mettant en scène quelques parenthèses joyeuses de la fillette et de son entourage.
Au fil des recueils qui portent son nom, Lou a beaucoup grandi et le lecteur l’a quittée jeune femme, à l’issue de son huitième album : « En route vers de nouvelles aventures ». Julien Neel n’en avait pourtant pas fini avec la jeunesse de son héroïne dont il nous livre aujourd’hui 2 « p’tits albums » et autant de petits bijoux, destinés aux enfants.
Ces titres viennent de paraître simultanément : « Danse de la joie ! » nous permet de découvrir une tradition de Lou et sa maman, une danse magique qui mélange un peu de tout avec beaucoup de n’importe quoi. Dans « Un dimanche de rien du tout », Lou et sa maman développent des trésors d’imagination pour… ne rien faire !
On retrouve la sensibilité et la tendresse présente dans la série mère et il y a fort à parier que les aficionados ne seront guère gênés par le caractère enfantin de ces ouvrages qui réjouiront évidemment les plus jeunes… ainsi que leurs parents !
Laurent TURPIN