Dans le cinquième volume de ses aventures, « Le Grimoire d’Elfie T5 : Les Reflets de Walpurgis », la jeune Elfie découvre le marais poitevin (entre La Rochelle et Niort) et des festivités réservées aux magiciens et sorcières depuis le temps de la mystérieuse fée Mélusine. Une nouvelle enquête pour la jeune adolescente, avec l’apport non négligeable de son grimoire magique, à l’issue de laquelle elle en aura appris beaucoup sur les dangers contemporains qui guettent cette zone humide remarquable et sa propre famille.
Lire la suite...Blandice victime d’une censure perverse…
Né l’an dernier, le trimestriel Blandice renouvelait le genre du magazine coquin pour adultes en proposant un rédactionnel mêlant érotisme, art et bandes dessinées coquines, tour à tour féeriques, sensuelles et drôles, jamais vulgaires. Nous sommes loin des excès pornographiques de feux BD Adult’ ou BD X, mais sans doute encore trop érotique pour Dame Censure…
La presse, pas très vaillante en ces temps de crise, parvient à joindre les deux bouts grâce à la CPPAP (Commission paritaire des publications et agences de presse) qui permet aux entreprises de presse de bénéficier d’une TVA très basse et d’avantages postaux pour les abonnements. Accepté jusqu’à présent par les membres de cette commission (composée à part égale de représentants de l’État et de professionnels de la presse), Blandice est aujourd’hui en danger. La perfide assemblée trouve en effet le journal trop généreux en poitrines dénudées et en séquences (trop) intimes.
N’osant pas interdire frontalement le titre, c’est par ce biais du porte-monnaie que l’État entend couper les ailes à la seule revue de BD érotiques encore sur le marché.
En effet, sans cette aide précieuse, le prix de vente de Blandice bondirait de 6,50 € à 8,50 € et, du même coup, lui ferait perdre de nombreux lecteurs. Un moyen infaillible, mais peu courageux, de lui dire : « crève ! » Pour tenter d’éviter cette injustice, vous pouvez participer à la pétition lancée par le journal sur https : www.facebook.com/blandice/ et voter contre cette censure qui n’ose pas dire son nom.
Quelques mots sur l’excellent numéro 7 qui vient de sortir. Rayon BD, suite de la seconde partie de « La Déesse » de Katia Even et Nephyla, de « La Belle et la Bête » par Trif et Celestini, ultime chapitre du « Peuple des Brumes » par Katia Even et Styloïde et de « Unholy, les impies » par Christian Zanier.
Riche rédactionnel avec un entretien en compagnie de Nicolin (Nicolas Mazières), auteur des « Puceaux » et de « Mes années les plus hard », un autre avec Jack Manini et Olivier Mangin auteurs de « Jack Cool », une rencontre avec Jean-Louis Tripp auteur d’« Extases », un dossier consacré à la révolution sexuelle, un autre à Mai 68 dans la BD, enfin un article passionnant et richement illustré sur Playboy et son créateur Hugh Hefner. Cent pages copieuses en BD et en rédactionnel qui dérangent en haut-lieux que nous vous conseillons de savourer en cette période caniculaire (100 pages en couleurs, 6,50 €, en kiosque).
La commission paritaire est un reliquat d’une autre époque animé par des griefs obscurs et doté d’un réel pouvoir de nuisance ; Ferraille peut en témoigner, mais aussi Disney Hachette Presse…
D’autant plus bizarre qu’en dépit de son thême, l’érotisme, Blandice me semblait plutôt chaste. Niveau téléfilm italien de charme diffusé vers 23 heures sur M6.
La presse BD est décimée: après panini comics qui n’y a plus que Star Wars, c’est Urban Comics qui annonce une réduction de moitié de son offre, dés le mois de septembre.
Mais dans quelle société vit-on ?
Il n’y a jamais eu autant de provocation pornographique avec ces saloperies de téléréalité, le porno en libre accès sur internet ouvert 24/24 aux gamins de 8 ans sans parler de certains parents qui ont oublié leurs devoirs d’éducation qui n’ont plus aucune autorité pour expliquer à leur fille que s’habiller en tapin pour aller au lycée c’est pas une liberté d’expression, il n’y a jamais eu autant d’immoralité, de perversion et de revendication identitaire dépravé ouvertement montrer en public avec l’obligation de respect.
Et à côté de ça la bien pensance féministe veulent bannir : les magazines coquins. Oh mon dieu un téton !, les bimbos dans les stand de F1 ou au salon de l’auto, ou les représentations esthétiques de la femme sous ses meilleurs atours sous prétexte que c’est asservir la condition féminine. Avec comme étendard #metoo # dénonce ta truie. La beauté féminine sans provocation existe pourquoi le cacher et c’est parfaitement humain de regarder ce qui est beau.
Ce monde de paradoxes, de censures et de soumission aux micro-lobby moralisateur (sauf pour eux-mêmes) rend les gens normaux fou.