Apparue pour la première fois dans le mensuel Tchô ! en 2003, Lou est devenue un best-seller de l’édition, avec plus de trois millions d’albums vendus, une série d’animation, un long métrage, des traductions dans le monde entier… Un tel succès méritait bien cet ouvrage anniversaire, qui nous propose — en plus de 300 pages — de revenir sur l’histoire de l’héroïne qui a grandi avec ses lecteurs. Tout en ouvrant généreusement ses carnets de croquis, Julien Neel évoque — au cours d’un long entretien — son propre destin, lié depuis 20 ans à celui de la petite fille blonde devenue grande.
Lire la suite...La fnac et la SNCF nouveaux partenaires du Festival d’Angoulême
Mardi 23 octobre avait lieu la conférence de presse de présentation des nouveaux partenaires principaux du Festival d’Angoulême, la fnac et la SNCF, dans l’auditorium de la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, dans l’enceinte du Palais de Chaillot.
Ce nouveau partenariat, non exclusif des institutionnels habituels et d’autres « privés », telle la Caisse d’Epargne, une nouvelle fois présente aux cotés du Festival, et quelques sponsors plus « techniques » selon les termes du délégué général Frank Bondoux fut précédé d’un « happening » sous forme de concert de dessins fort appréciable, avec la présence de Trondheim, Zep et Dupuy & Berbérian.
Passé les discours de circonstances sur le plaisir des organisateurs et des partenaires à se retrouver sur cet événement, sans détails financiers « pour ne pas mettre en concurrence les différentes manifestations que nous aidons », souligna Denis Olivennes, le PDG de la fnac à ce sujet, il reste à se préoccuper des actions entreprises proprement dites et à avouer que le Festival d’Angoulême devrait enfin exister tout au long de l’année.
Ainsi, la fnac devrait mettre en avant durant l’année entière non seulement le palmarès du festival mais aussi l’ensemble de la sélection, à savoir une cinquantaine d’albums, souvent peu commerciaux (voir assez pointus pour certains titres) et qui bénéficieront à ce titre d’une vitrine d’exposition, dans les magasins et via un site internet dédié au nouveau partenariat, qui leur manque souvent. Tant mieux pour eux, les blockbusters étant effectivement déjà très médiatisés (et ne manqueront pas de rester présents en têtes de gondole, même celles de la FNAC, nous ne nous en faisons pas trop !).
L’apport de la SNCF se révèle sans doute plus pertinent au moment du festival proprement dit, même si de nombreuses animations et bibliothèques éphémères existent tout au long de l’année dans les gares et les trains. Le dispositif centré autour d’un train des auteurs, d’abord, qui permettra au public de les retrouver au départ de Montparnasse pour dédicacer et des packages trains + hôtel attractifs ensuite, pourrait être complété par des tarifs préférentiels même en dernière minute ou des solutions hébergement + TER aux alentours d’Angoulême. Guillaume Pepy , directeur général exécutif de la SNCF, s’étant engagé à réfléchir sur ces deux sujets rapidement.
Les deux partenaires se retrouveront également dans le parrainage du Prix « essentiel fnac SNCF », qui sera choisi par le public, sur un mode interactif, à partir de la Sélection officielle. Le lauréat sera évidemment annoncé durant la cérémonie de remise des Prix durant le Festival.
Du Festival proprement dit, dans l’attente de la conférence de presse détaillant le programme de la prochaine édition (du 24 au 27 janvier 2008), on en sait d’ailleurs un peu plus puisque la fnac et la SNCF apportent leur soutien au Festival pour initier une exposition video réalisée par benoit Peeters autour des 38 Grands Prix d’Angoulême (Prix spéciaux compris), que l’exposition consacré à Munoz, Président en exercice, sera axée plus ouvertement sur l’école de la bande dessinée argentine et que la deuxième partie de l’exposition universelle, autour de la BD imaginaire, sera présentée à cette occasion. Le Festival revient en Centre Ville, c’est également officiel.
A Suivre …