Saviez-vous qu’en 1916, à Unicoi (comté de l’État du Tennessee, aux États-Unis), une éléphante prénommée Mary a été condamnée à mort et pendue à une grue pour avoir écrasé la tête du dresseur qui la battait ? Eh oui, en Amérique, à cette époque-là, on ne rigolait pas avec la loi, même en ce qui concernait les animaux à qui ont accordait, suivant la croyance populaire, une conscience morale. La plupart d’entre eux devant alors être exécutés, il y aurait eu, d’après l’excellent narrateur et dessinateur David Ratte (1), des bourreaux assermentés qui devaient parcourir tout le pays pour appliquer la sentence suprême à ces bestioles assassines, à la suite de décisions issues des procédures fédérales. C’était d’ailleurs le métier du jeune Jack Gilet : un type un peu paumé qui aimait tellement les animaux qu’il ne voulait pas qu’on les abatte comme des bêtes…
Lire la suite...Les années « Astérix » !
Le 19 octobre prochain, les éditions Albert-René vont publier une édition entièrement remaniée de l’adaptation en illustrations du dessin animé « Les XII travaux d’Astérix » produit par les studios Idéfix, lesquels avaient été créés et financés par René Goscinny et Albert Uderzo.
Jusqu’à présent, seule une version sous forme de strips destinée à la presse quotidienne (et d’ailleurs restée inédite sous une autre forme) avait été réalisée en 1976.
Le scénario de René Goscinny, sans grands changements, est proposé dans cette reprise illustrée par de superbes images d’Albert Uderzo.
Ce dernier a remis en forme une quarantaine d’illustrations tirées de model sheets et des croquis d’époque.
Résultat : un bel album d’images de 80 pages valorisé par une mise en page aérée des dessins encrés à la plume et colorés à la façon d’aquarelles.
À l’occasion de cet événement, Paris Match publie un numéro hors série orchestré par Jean-Marc Vidal qui propose de revivre les années « Astérix » de 1961 à 2016 : ouvrage broché, 112 pages couleurs, 6,95 €, en kiosques.
Album après album, le lecteur découvre l’actualité des années de parution, les personnalités, les références culturelles et, bien sûr, une présentation de chaque album. De 1961 (« Astérix le Gaulois ») à 2016 (« Les XII travaux d’Astérix »), nous sommes conviés à un bien agréable voyage dans le temps illustré de photos, mais aussi d’images extraites des albums. Il est bon de signaler que ces pages et l’entretien avec Albert Uderzo proviennent du numéro hors série de Télé 7 jours, « Génération Astérix », vendu en kiosques en 2013. Seules quelques photos et images ont été changées. Les dernières pages, consacrées aux années 2015 et 2016 sont inédites, ainsi qu’un cahier de six pages reprenant des illustrations d’Uderzo extraites de l’album « Les XII travaux d’Astérix ». À moins d’être un véritable fan d’Astérix, cet ouvrage risque de faire doublon auprès du lecteur lambda. On peut regretter que cette nouvelle édition, bien que légèrement remaniée, ne précise pas qu’il s’agit en fait d’une réédition revisitée. Disons que « Tous les secret des albums » annoncés à la Une ont un léger parfum de réchauffé.
Soit je comprends mal ce que vous avez écrit, soit vous faites erreur par omission.
En effet, s’il existe un version strip de cet histoire, la version illustration plus texte existe elle depuis 1976. Personnellement, j’ai la réédition de 1983 (dont la couverture est d’ailleurs infiniment plus belle que ce dessin que je trouve raté d’Uderzo), mais les illustrations semblent avoir les mêmes bases (ce qui serait logique, bien sûr).
Dans cette nouvelle édition, elles ont été refaites (plus belles et colorisées élégamment), mais elles me semblent pas très différentes dans leur composition de celles de ma version (les pages avec Mérinos, par exemple).
Cordialement,
Marcel.