Archives mensuelles : mai 2014

Spécial « horreur au féminin » chez Delcourt

Certes, la collection Contrebande de Delcourt contient déjà quelques figures féminines attenantes au genre horrifique, avec des séries comme « Fatale » ou « The Sword »… Mais Josephine et Dara doivent désormais compter Lucy Loyd et Rachel Beck parmi leurs rangs, les éditions Delcourt venant de publier deux albums mettant en scène ces femmes d’exception…

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« Flor de Luna T5 : Christie » par Éric Lambert et Pierre Boisserie

Dans un premier cycle de « Flor de Luna » (3 tomes parus en 2007, 2008 et 2009), on découvrait le contexte socio-économique du commerce du tabac à Cuba et des thèmes classiques comme l’esclavage, le colonialisme, les conflits d’intérêt entre aristocratie et bourgeoisie ou le sens du sacrifice dont savent faire preuve ceux qui ont déjà tout perdu…

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« Mon cousin dans la mort » par François Duprat

Les rééditions ont parfois cela d’intéressant, c’est qu’elles permettent aux lecteurs de redécouvrir quelques pépites devenues introuvables. C’est le cas aujourd’hui pour cet album sensible signé François Duprat, « Mon cousin dans la mort ». Publié initialement aux éditions Petit à Petit en 2001, ce récit ancré dans le monde rural des années soixante et dans le contexte trouble de la guerre d’Algérie, est proposé par La Boîte à bulles, dans un format différent de sa taille originelle. (1)
Une belle occasion d’apprécier le travail d’un auteur très intéressant, capable d’aborder toutes sortes de sujets et d’explorer une large palette de sentiments.

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« L’Homme qui n’aimait pas les armes à feu T3 : Le Mystère de la femme-araignée » par Paul Salomone et Wilfrid Lupano

Présentée sous un titre ironique, « L’Homme qui n’aimait pas les armes à feu » est une série western initiée depuis 2011 par le scénariste Wilfrid Lupano en compagnie de Paul Salomone. Sur un ton à la fois grave et parodique, les lecteurs suivent depuis 2 tomes les péripéties rencontrées par l’avocat Byron Peck, son secrétaire danois Knut Hoggaard et le bagagiste Bishop. En Arizona, les trois hommes cherchent à mettre la main à la fois sur un trésor mexicain et de précieux documents touchant à l’histoire des USA. Face à eux, la sulfureuse Margot de Garine, une aventurière et voleuse sachant manier charmes et revolver ; dans ce nouvel et troisième opus, tous les protagonistes se retrouvent en territoire Navajo, occupés à décrypter le « Mystère de la femme-araignée »…

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Zoom sur les meilleures ventes de BD du 21 mai 2014

Les semaines se suivent et se ressemblent pour le « Top 20 Ipsos/Livres Hebdo » : le classement tous genres confondus n’accueillant toujours, comme seul représentant du 9e art, que « Fairy Tail » T37 qui résiste en 9ème position. En revanche, les semaines se suivent, mais ne se ressemblent pas, pour le classement des meilleures ventes de bandes dessinées ! Spirou (dans « La Femme léopard ») s’empare de la 1ère marche du podium et il n’y entre, cette fois-ci, qu’une seule nouveauté : « La Banque, première génération T1 : 1815-1848, l’initié de Waterloo ».

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Les « Peanuts » sont partout !

Alors qu’ils sont sur le point de fêter leurs 65 ans (le premier strip dessiné par Charles Monroe Schulz a été publié le 2 octobre 1950), les Peanuts sont sur tous les fronts dans nos contrées. Et ce ne sont pas les lecteurs de bandes dessinées qui s’en plaindront.

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Coq hardi : vie et mort d’un journal (première partie)

Le 20 novembre 1944 est une date que n’oublieront jamais les jeunes enfants de l’époque habitant la zone sud de la France, car c’est celle de la parution du premier numéro de Coq hardi : un périodique sous-titré « Chante tous les dix jours pour la jeunesse de France ». L’histoire de Coq hardi est avant tout celle d’un homme passionné par la bande dessinée, Jacques Dumas, plus connu sous le pseudonyme de Marijac : Jac pour son prénom, Mari pour celui de sa femme Marie. Né le 7 novembre 1908 à Paris, au sein d’une modeste famille originaire du Massif Central, cet ancien ouvrier ajusteur chez Renault — autodidacte, car n’ayant jamais suivi le moindre cours de dessin (encore moins de scénariste) — allait passionner toute une génération de lecteurs n’ayant connu que les privations de l’Occupation allemande. C’est l’histoire de ce journal à nul autre pareil que nous allons vous conter.

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« Le Captivé » par Christian Durieux et Christophe Dabitch

Que voilà un étonnant roman graphique, basé sur une histoire incroyable, mais vraie : à la fin du XIXe siècle, un jeune psychiatre décide de soigner, à l’aide de l’hypnose (méthode allant à l’encontre des récents écrits scientifiques alors en vogue), un patient atteint d’un mal mystérieux (la dromomanie) qui le pousse à marcher. Des voix lui disent qu’il faut partir, lui donnent mal à la tête et il faut qu’il s’en aille absolument. Et des fois très loin, jusqu’en Algérie… Après, il ne se souvient de rien…

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« Opium » par Laure Garancher

3 juin 1839, c’est le début de la première guerre de l’opium qui opposa l’Angleterre à la Chine. À Canton, le gouvernement chinois ordonna de brûler 200 000 caisses d’opium que les Anglais importaient directement d’Inde. Cette drogue faisant des ravages auprès du peuple chinois, il fallait frapper fort. Mais les dommages collatéraux furent immenses. Notamment pour les civils anglais travaillant en Chine. William Mac Leon est un de ceux-ci. Artiste peintre, il s’est épris d’une jeune Chinoise, Mei Ju, qui porte en elle de lourds secrets. Sur fond de romance et d’espionnage, cette fresque chinoise nous entraîne au plus profond de ce pays au passé que nous connaissons, finalement, assez mal.

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Spécial 14-18 vu par les comics

« À cause » de Tardi, on en était presque venu à penser que les seules bandes dessinées dignes de ce nom sur la guerre 14-18 ne pouvaient qu’être françaises. Pourtant nous savions qu’EC Comics avait édité des récits relatant ce conflit il y a plus d’un demi-siècle, pour ne citer qu’un exemple… Et puis il n’a fallu qu’un titre pour changer la donne, en 2011, lorsque Delirium a commencé à publier son intégrale de « Charley’s War ». Beaucoup avaient alors découvert que d’autres chefs-d’œuvre sur ce sujet avaient été réalisés hors de notre beau pays, à l’instar de « Maus » pour la seconde guerre mondiale. En cette première année de commémoration du centenaire de la Grande Guerre, n’oublions pas de regarder ce qui se passe chez nos voisins et ce que les éditeurs français proposent comme œuvres étrangères sur ce thème. Le sixième tome de « La Grande Guerre de Charlie » de Mills et Colquhoun ainsi qu’un one-shot de Morrison et Adlard (« La Mort blanche ») viennent de sortir. À ne pas louper.

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