BD voyages

Faire le mur à Berlin avec Kathleen…

Retour de la série, concoctée par Patrick Weber et Baudouin Deville, ayant pour personnage principal l’hôtesse de l’air Kathleen qui devient par la suite journaliste. Forts de déjà quatre albums aux récits indépendants, ils remettent le couvert en nous offrant une enquête qui, de Cannes à Berlin, nous fait remonter le cours du temps et passer le mur…

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Pêcheurs de Suède et d’Islande…

La vie des marins de haute mer des siècles passés suscite toujours la curiosité et l’étonnement. Comment tous ces hommes pouvaient-ils s’aventurer sur les océans avec, pour se diriger, des instruments et des données qui, rétrospectivement, nous paraissent dérisoires ? Qu’il s’agisse d’un pêcheur de Suède au XVIIIe siècle ou d’un pêcheur d’Islande au XIXe, leur sort intrigue… inévitablement !

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N’oublions pas Rosa Parks…

C’est un fait historique bien connu que ce geste de Rosa Parks, femme noire qui, le 1er décembre 1955, refuse de quitter une place du milieu du bus pour la laisser à un Blanc qui vient de monter, comme c’est la règle… C’était à Montgomery, en Alabama, où une figure encore plus connue va mener la bataille pour que cette ségrégation honteuse cesse : le révérend Martin Luther King…

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« Passer à l’Ouest », l’autre Finistère de Julien Solé !

2016 fut une année importante pour la ville de Brest : elle a vu la naissance de la revue de bande dessinée Casier[s] et l’arrivée de la famille de Julien Solé dans cette ville du Finistère ! Habitué des aventures intergalactiques et d’un rock’n’roll d’outre-tombe, Julien Solé nous raconte cette installation brestoise dans « Passer à l’Ouest » publié chez Locus Solus.

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Alfred clôt en beauté sa trilogie italienne avec « Maltempo » !

Après « Come Prima » (2013) et « Senso » (2019), également publiés dans la toujours intéressante collection Mirages des éditions Delcourt, Lionel Papagalli — qui signe Alfred ses productions en bande dessinée (1) — termine avec tendresse, émotion et humour, ce qu’il appelle son « Italie affective » : sensible œuvre personnelle aux accents nostalgiques, composée de trois one shot qui peuvent se lire indépendamment les uns des autres, et dont le dernier sorti aborde habilement les tourments actuels (la montée de l’extrémisme, le chômage, les filets tendus par la mafia, les migrants…) de cette péninsule méditerranéenne en déshérence, où l’auteur a passé son enfance…

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Touristes à Cuba

Edo Brenes, auteur de bande dessinée du Costa Rica, en tout cas son personnage Arturo, part avec sa compagne Ivannia découvrir Cuba. Au total, 380 pages lui permettent de brosser le portrait des habitants, plutôt que celui des touristes, à travers un récit choral très éclairant…

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Burkina Faso, Rwanda…

Depuis quelques mois, l’actualité africaine semble révéler sous ses diverses formes la volonté pour les états (ou les coups d’état) de retrouver l’indépendance : bref, de se décoloniser. Cela n’est pourtant pas nouveau, et la biographie consacrée à Thomas Sankara le montre bien. De son côté, l’album « Rwanda : à la poursuite des génocidaires » revient sur l’extermination abominable des Tutsis par les Hutus, à travers le portrait d’un couple français étonnant…

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Chez Glénat, l’effroi vient bien du Nord !

Depuis sa création, en 1969, les éditions grenobloises de Jacques Glénat alimentent notamment leur catalogue avec des productions dites « populaires », explorant souvent les bandes dessinées étrangères en noir et blanc, alors dédaignées par la concurrence (on pense par exemple aux mangas qu’elles furent parmi les premières à importer en langue française ou encore, hélas avec moins de succès, aux fumetti de leur collègue italien Sergio Bonelli). Aujourd’hui, elles s’intéressent à certains ouvrages scandinaves flirtant avec l’horreur, qui n’ont de nom de romans graphiques que par leur présentation classieuse en albums cartonnés et leur pagination importante. Il ne s’agit pas vraiment d’une collection, mais de titres épars donnant des frissons, en surfant sur des thèmes tels que l’aventure mythologique ou le polar historique, et qui s’apparentent clairement à une littérature appréciée d’un large public. Deux d’entre eux sortent en même temps ces jours-ci… et ils méritent d’attiser votre curiosité : « Alva dans la nuit » et « Meschugge : le labyrinthe du fou »…

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« Lefranc T34 » : Une femme disparaît (et — hélas ! — un scénariste)…

Cela faisait longtemps que Guy Lefranc n’avait pas enquêté aux États-Unis, et cette nouvelle sombre affaire concerne une grande star : évocation de Marilyn Monroe et de ses relations à risques avec la présidence et les milieux douteux. Les auteurs brouillent les pistes en faisant entrer en scène une doublure de la star, tout aussi menacée… Services secrets, pègre, faux alliés, et vrai ami — comme ce Bob Garcia en danger, appelant à l’aide son collègue Lefranc — sont au menu de cette intrigue urbaine et glamour, pleine de menaces et de pièges.

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Dans « Au cœur des solitudes », Lomig célèbre la nature, en évoquant l’action pionnière de John Muir…

Lomig est un autodidacte et talentueux auteur de bande dessinée rennais, membre de l’atelier Pepe Martini, dont nous avons très tôt mis en avant les parutions sur notre site (1). Après son « Dans la forêt » — sélectionné pour de nombreux prix en 2020, dont celui de Fnac/France Inter et Landerneau, avec 25 000 exemplaires vendus —, il récidive chez le même éditeur (Sarbacane) avec une autre ode à la nature vierge, illuminée par son beau trait fin entre noir et sépia. Il s’agit de l’évocation du road trip qu’effectua John Muir, écrivain et botaniste américain considéré comme l’un des premiers écologistes modernes, entre le moment où, juste après la fin de la Guerre de Sécession, il craint de perdre la vue et celui où il découvre une vallée dans la Sierra Nevada : celle de Yosemite, qu’il va contribuer à sanctuariser en premier parc national.

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