À travers ce nouveau pavé de quasiment 350 pages, JeanLouis Tripp (1) continue son introspection familiale pour éclaircir et approfondir ce qu’il sait de son père. Ayant été troublé par déclaration de sa jeune sœur Cécile au sujet de son précédent chef-d’œuvre en bande dessinée (« Le Petit Frère »), où elle trouvait qu’il dessinait très bien le regard triste et perdu de leur géniteur, JeanLouis a décidé de nous raconter la vie ce dernier, avec son talent graphique et narratif habituel… Car, lui, comme il est longtemps resté enfant unique, il a connu un autre homme : un père affectueux, avec ses flamboiements, ses folies, mais aussi ses failles… Bref, un homme vivant, très vivant !
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Tripp poursuit son autobiographie en BD en nous parlant de son père : transmission et réconciliation sont au programme !
À travers ce nouveau pavé de quasiment 350 pages, JeanLouis Tripp (1) continue son introspection familiale pour éclaircir et approfondir ce qu’il sait de son père. Ayant été troublé par déclaration de sa jeune sœur Cécile au sujet de son précédent chef-d’œuvre en bande dessinée (« Le Petit Frère »), où elle trouvait qu’il dessinait très bien le regard triste et perdu de leur géniteur, JeanLouis a décidé de nous raconter la vie ce dernier, avec son talent graphique et narratif habituel… Car, lui, comme il est longtemps resté enfant unique, il a connu un autre homme : un père affectueux, avec ses flamboiements, ses folies, mais aussi ses failles… Bref, un homme vivant, très vivant !
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Le roman graphique d’un super-héros bien réel…
Laurent Astier a fait une parenthèse de deux ans dans son parcours prometteur, après le succès de son cycle western « La Venin » (1) : il avait à cœur depuis longtemps de publier un récit autobiographique. Le sujet principal est moins sa propre existence que celle d’un ami devenu très proche : Cyril — ou plutôt son destin. Des années d’études aux débuts professionnels d’Astier dans le dessin, on assiste à la rencontre magique avec ce fameux Cyril que le destin frappera durement : une, puis deux maladies graves, de celles dont on a peur… Il se battra contre cette fatalité pendant 13 ans. Son ami Astier raconte tous les épisodes de leur amitié et de leurs vies, avec simplicité et beaucoup de cœur.
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« Le Diable et Coral » : Homs aux côtés de Lucifer !
On le sait, l’Espagnol Josep Homs (1) est un dessinateur aussi original que talentueux : il nous l’a prouvé à maintes reprises, ne serait-ce qu’avec sa série « Shi » écrite par Zidrou, dont il prépare le sixième épisode, toujours chez Dargaud. Par ailleurs, avec cet étonnant et glaçant roman graphique de 100 pages qu’il met lui-même en couleurs (et quelles couleurs !) — où une jeune juive très indépendante peut voir et converser avec une incarnation du diable —, il devient, pour la première fois, son propre scénariste. Tout en ressuscitant le mythe du golem et en reprenant le thème philosophique du bien et du mal, il nous démontre que le manipulateur n’est pas toujours celui qu’on croit !
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« La Trilogie berlinoise » T2 : dans les coulisses du pouvoir nazi…
Voici enfin le second volet de l’adaptation en BD de la célèbre trilogie de Philip Kerr : les lecteurs du premier album piaffaient d’impatience d’en découvrir la suite. Ce long récit de 144 pages permet de retrouver le détective privé Bernhard (dit Bernie) Gunther enquêtant sur les viols de jeunes filles au sein d’une Allemagne nazie qui s’apprête à conquérir l’Europe. Une enquête menée tambour battant, qui le conduira dans l’entourage des futurs maîtres du pays. Un régal pour les passionnés d’histoire et de polar, mais aussi pour les nostalgiques de la ligne claire.
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« Jian » T1 : au nom du sabre !
Après le western atypique « Stern », les frères Maffre cassent à nouveau les codes narratifs de la bande dessinée avec une nouvelle série intrigante et captivante, située quatre ans après la chute de l’empire romain, alors que le chaos politique règne sur l’Europe et que le christianisme s’y déploie.
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« Charlotte impératrice » : quatrième et dernier chapitre d’une œuvre de virtuoses…
Il aura fallu huit ans à Fabien Nury et Matthieu Bonhomme pour réaliser les 296 pages de cette histoire impressionnante à plus d’un titre. Huit années de travail acharné, loin de la tendance feel good actuelle à propos de laquelle le scénariste confie : « Je ne suis pas là pour vendre l’équivalent narratif du Lexomil, ni pour consoler le public. Si je vois un beau personnage, avec un destin épique et tragique, j’essaie de le raconter, c’est tout. » Résultat : un travail d’artisans dont chaque page est un enchantement.
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« La Terre verte » : quand un félon se regarde dans les glaces…
Aux derniers temps du Moyen Âge, en 1492, une nef emporte vers le Groenland tous les espoirs d’un homme au lourd passé… La « Terre verte » représentera-t-elle une seconde chance, ou ces rivages glacés et hostiles seront-ils synonymes de nouvel effondrement pour un roi déchu ? En donnant une suite moderniste à « Richard III », Alain Ayroles et Hervé Tanquerelle télescopent avec fureur le mythe, l’humanité et l’Histoire : en fait de conquêtes et de gloire, et si tout n’était jamais, hier comme aujourd’hui, que cupidité, rage et désillusions ?
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« Electric Miles » : un vibrant hommage aux pulps !
Depuis quinze ans, Fabien Nury et Brüno rêvaient de réaliser une histoire située dans l’univers pulp. Projet longuement mûri, qui donne naissance au présent album évoquant l’étrange destin d’un auteur de pulp, plutôt que de créer un énième héros inspiré par le genre. Résultat : un véritable ovni, à la fois déroutant et sublime, envoûtant et diabolique. Un bel hommage à la littérature populaire américaine, aux images sublimes.
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« Rébétissa » : au son des bouzoukis…
En 2009, déjà chez Futuropolis, David Prudhomme s’intéressait aux musiciens grecs avec « Rébétiko : la mauvaise herbe » : un album où l’on suivait une journée de la vie d’un artiste des années 1930. Des cafés enfumés de haschich aux terrasses où l’on se laisse assommer par l’alcool, les musiciens, les « rébètes », attendent la nuit où ils jouent le rébétiko, cette musique populaire contestataire évoquant la déchirure de l’exil, la dureté sociale et les amours amères…
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Air pur et nature pour « Les Vacances chez Pépé-Mémé » !
Les vacances sont à l’origine d’œuvres passées à la postérité en littérature : celles de Marcel Pagnol en Provence ou de Harper Lee, cette fois-ci en Alabama, mais aussi au cinéma dans la colonie de « Nos jours heureux » ou encore en « Juillet-août » et dans « Un petit truc en plus ». La bande dessinée a, elle aussi, puisé dans cette thématique et nous nous retrouvions, entre autres, pour « Les Beaux Étés » ou avec « Du sable dans le maillot ». Un nouvel album édité par Fluide glacial nous invite cette fois pour « Les Vacances chez Pépé-Mémé », en compagnie de Guillaume Bouzard.
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