C’est au cours des années 1960 que Leone Frollo abandonne les bluettes destinées aux jeunes Anglaises pour les « fumetti per adulti » dont les magazines populaires au format de poche envahissent les kiosques transalpins. Loin de s’enfermer dans le genre, il s’oriente vers des productions plus valorisantes, mais toujours osées, souvent destinées à des magazines luxueux. Une nouvelle sélection des œuvres les plus représentatives de ce maître de l’érotisme —sensuel, mais néanmoins audacieux — est proposée dans ce second volume de « L’Art érotique de Leone Frollo ».
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Un road-movie très… western !
À sa sortie de prison, en 1970, Chuck ne pense qu’à récupérer son butin, qu’il a caché à Dry Creek : une ville fantôme du Colorado… Il y retourne avec sa complice et amante de l’époque : Kat. Là-bas, ils butent sur un vieux chercheur d’or. Ce dernier n’a pas volé leur trésor, mais leur apprend que deux individus les ont précédés : un grand blond et un Indien. Chuck va devoir retrouver leur trace, et l’affrontement sera inévitable. Avec Chuck et Kat, on voyage à travers les paysages américains éternels — comme figés — des westerns. De belles images, au service d’une intrigue forte,faite de chasse à l’homme, d’appât du gain et de trahison.
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« Lune de miel » T2 : du roman graphique au récit classique…
Avec la publication en 2008 du « Goût du chlore », Bastien Vivès s’est imposé comme le chef de file d’une nouvelle génération d’auteurs mêlant manga, jeu vidéo et animation. Après avoir goûté aux récompenses, aux éloges de la critique et même à la polémique, il opte pour une bande dessinée plus traditionnelle, signant deux « Corto Maltese » contemporains, puis créant la série « Lune de miel » : un virage à 180 degrés, un saut dans l’inconnu pour la star du roman graphique.
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Quand les mots nous échappent !
À la suite d’un AVC, la mémoire joue des tours, de sales tours. L’un des plus terribles concerne l’oubli des mots : des mots usuels, des mots quotidiens… C’est le cas pour l’héroïne malheureuse de « Lointains mes mots » (une expression empruntée à Pablo Neruda), d’autant plus qu’elle est enseignante et traductrice, donc amoureuse de la langue…
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« Pompéi », quand la fiction dépasse la réalité…
Pompéi : un nom mythique, celui de la petite ville romaine toujours partiellement ensevelie sous les cendres de l’éruption du volcan voisin, le Vésuve, en l’an 79 de notre ère. Si cette cité antique marque la mémoire collective, aucune bande dessinée ambitieuse ne lui avait encore été consacrée. C’est dorénavant chose faite avec « Assa » : une amorce de courte série.
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Tripp poursuit son autobiographie en BD en nous parlant de son père : transmission et réconciliation sont au programme !
À travers ce nouveau pavé de quasiment 350 pages, JeanLouis Tripp (1) continue son introspection familiale pour éclaircir et approfondir ce qu’il sait de son père. Ayant été troublé par déclaration de sa jeune sœur Cécile au sujet de son précédent chef-d’œuvre en bande dessinée (« Le Petit Frère »), où elle trouvait qu’il dessinait très bien le regard triste et perdu de leur géniteur, JeanLouis a décidé de nous raconter la vie ce dernier, avec son talent graphique et narratif habituel… Car, lui, comme il est longtemps resté enfant unique, il a connu un autre homme : un père affectueux, avec ses flamboiements, ses folies, mais aussi ses failles… Bref, un homme vivant, très vivant !
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La jeune Betsy entend ce qu’ont à dire les animaux pour mieux appréhender les travers de notre société…
Les chutes de vélo n’ont pas que des conséquences négatives pour la pré-adolescente Betsy. Si elle perd connaissance après avoir heurté un vieux chien, en se réveillant, elle dispose d’un pouvoir dont beaucoup rêve de disposer : celui de comprendre et de pouvoir discuter avec les animaux. Si un grand pouvoir implique de grandes responsabilités, celles-ci ne font pas peur à la courageuse Betsy.
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« Wild West » : un western classique comme on les aime !
Rare série de longue haleine lancée en 2020 par un éditeur, « Wild West » jongle entre fiction et réalité, comme au temps de la bande dessinée franco-belge classique. Un pari réussi par les éditions Dupuis, qui proposent le premier chapitre d’un troisième diptyque s’annonçant aussi percutant que les deux précédents. Éternelle peinture du mythe américain signée par deux auteurs dont le but premier est de divertir leurs lecteurs, tout en les invitant à la réflexion : décors grandioses et personnages fascinants en sont les garants.
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Enquête sur l’Île de Pâques…
Dès la couverture, on sait qu’on se trouve à l’Île de Pâques, les têtes de statue émergeant sur crête d’une colline. Au premier plan, un homme nous regarde et, à l’évidence, c’est celui que désigne le sous-titre : « Une enquête de l’inspecteur Valverde ». Une enquête policière dans l’Île de Pâques ? ! Voilà qui n’est pas banal !
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Le roman graphique d’un super-héros bien réel…
Laurent Astier a fait une parenthèse de deux ans dans son parcours prometteur, après le succès de son cycle western « La Venin » (1) : il avait à cœur depuis longtemps de publier un récit autobiographique. Le sujet principal est moins sa propre existence que celle d’un ami devenu très proche : Cyril — ou plutôt son destin. Des années d’études aux débuts professionnels d’Astier dans le dessin, on assiste à la rencontre magique avec ce fameux Cyril que le destin frappera durement : une, puis deux maladies graves, de celles dont on a peur… Il se battra contre cette fatalité pendant 13 ans. Son ami Astier raconte tous les épisodes de leur amitié et de leurs vies, avec simplicité et beaucoup de cœur.
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« Le Diable et Coral » : Homs aux côtés de Lucifer !
On le sait, l’Espagnol Josep Homs (1) est un dessinateur aussi original que talentueux : il nous l’a prouvé à maintes reprises, ne serait-ce qu’avec sa série « Shi » écrite par Zidrou, dont il prépare le sixième épisode, toujours chez Dargaud. Par ailleurs, avec cet étonnant et glaçant roman graphique de 100 pages qu’il met lui-même en couleurs (et quelles couleurs !) — où une jeune juive très indépendante peut voir et converser avec une incarnation du diable —, il devient, pour la première fois, son propre scénariste. Tout en ressuscitant le mythe du golem et en reprenant le thème philosophique du bien et du mal, il nous démontre que le manipulateur n’est pas toujours celui qu’on croit !
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