À travers ce nouveau pavé de quasiment 350 pages, JeanLouis Tripp (1) continue son introspection familiale pour éclaircir et approfondir ce qu’il sait de son père. Ayant été troublé par déclaration de sa jeune sœur Cécile au sujet de son précédent chef-d’œuvre en bande dessinée (« Le Petit Frère »), où elle trouvait qu’il dessinait très bien le regard triste et perdu de leur géniteur, JeanLouis a décidé de nous raconter la vie ce dernier, avec son talent graphique et narratif habituel… Car, lui, comme il est longtemps resté enfant unique, il a connu un autre homme : un père affectueux, avec ses flamboiements, ses folies, mais aussi ses failles… Bref, un homme vivant, très vivant !
Lire la suite...Calissons et Lumières
Le début : Un tableau de Cézanne, volé par les Nazis durant la guerre, réapparaît dans une vente aux enchères à Aix-en-Provence. Et lorsque la famille du légitime propriétaire tente de bloquer la vente, de désagréa-bles gros bras pratiquent l’intimidation …
Le début : Un tableau de Cézanne, volé par les Nazis durant la guerre, réapparaît dans une vente aux enchères à Aix-en-Provence. Et lorsque la famille du légitime propriétaire tente de bloquer la vente, de désagréa-bles gros bras pratiquent l’intimidation musclée. Pour débrouiller une situation plus confuse qu’elle n’en a l’air, la présence du détective privé Léo Loden et de son pittoresque Tonton Loco s’impose ! Léo est de retour dans le Sud pour nous faire goûter son cocktail favori : une dose de polar pour cinq doses de rigolade..
Notre avis : De reour au pays, Léo ? Pas tout à fait car cette nouvelle enquête entraine le détective d’Arleston et Carrère à Aix en Provence. Or »Quand on habite Marseille, faire un tour à Aix, c’est à la fois partir en vacances et aller chez l’ennemi séculaire … » ! ou encore « A Aix, on sait vivre, dès qu’on a un problème, on commence par s’assoir à la terasse d’un bistrot et après on voit. En principe, si on attend assez longtemps, le problème se résout tout seul » !! On le constate, l’humour est une nouvelle fois au rendez-vous de ce quatorzième opus d’une des séries phares des éditions Soleil. Un humour qui sombre quelquefois dans la facilité ou le paillard (« vous devriez porter des caleçons à boutons ! .. Oui, là, ça baille … Félicitations, Lieutenat Soral, vous avez de quoi vous occuper. »!) mais qui agrémente constamment une bonne aventure policière rondement menée. Que demander de plus ?
Soleil Productions – 12,5€