Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
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Le numéro anniversaire de Mickey parade géant (le 351ème) présente, en kiosques, une sélection de récits, dont certains sont inédits en France, signés par les grands dessinateurs Disney, principalement italiens, qui ont œuvré dans les pages de MPG. Notons Giorgio Cavazzano (qui encre les couvertures de MPG depuis de nombreuses années), Luciano Bottaro, Romano Scarpa, Giovan Battista Carpi, Stefano Turconi, Alessandro Barbucci, Casty, Paolo Mottura et Flemming Andersen : le plus fameux dessinateur Disney au Danemark. Immortels, Mickey, Donald, Picsou, Fantomiald, Dingo, Donald Junior… caracolent tout au long des pages de ce magazine qui ne peut que combler les fans de l’univers Disney… et pour un prix plus qu’honnête.
Le 3 avril 1966, Le Journal de Mickey, hebdomadaire alors édité par Édi-Monde, proposait le premier numéro de son hors-série sous-titré Mickey parade, magazine de petit format inspiré par celui du Topolino (nom de Mickey de l’autre côté des Alpes) italien.
À raison de trois numéros par an, puis de six, ce supplément dont le titre demeure pendant quelque temps Le Journal de Mickey (n° 723 bis pour cette première livraison) compte 260 pages, dont 250 de bandes dessinées. Le prix de vente est de trois francs, soit moins d’un demi-euro. La plupart des récits publiés sont issus du Topolino italien que connaissent peu les lecteurs de l’hebdomadaire, lequel privilégie le matériel américain encore copieux à l’époque.
C’est après 66 numéros hors-série, que Mickey parade devient, en 1980, un véritable journal indépendant et mensuel. Ce premier numéro « officiel » compte 290 pages, dont 30 de jeux. En 2002, à partir du n° 265, Mickey parade adopte une parution bimestrielle, passe à 308 pages et ajoute le mot géant à son titre. Un cahier consacré à l’actualité BD et à un entretien avec un auteur rejoignent les jeux et les BD majoritairement en provenance d’Italie. Mickey parade géant conserve aujourd’hui encore cette formule que plébiscitent, à juste raison, les fans de l’univers Disney.
Henri FILIPPINI
Mickey parade géant n° 351 (daté de mars 2016), bimestriel, 308 pages couleurs (4,50 €).
Abonnement pour un an : 27 €, pour deux ans : 45 € (voir : www.mickeyparadegeantabo.com)