Par une opération surnaturelle, une trentenaire de nos jours se réveille dans le corps de la libraire new-yorkaise Tabatha Sands, au mois d’octobre… 1959 ! Après avoir repris ses esprits, elle décide de s’accommoder de cette curieuse situation et s’apprête à attaquer une nouvelle journée de jeune citadine, en compagnie de ses deux colocataires à la recherche d’emplois. Elle accompagne l’une d’elles à un casting et est choisie pour jouer la mascotte de Greenwich Village. Désormais affublée d’un costume de sorcière, elle va être confrontée au machisme de l’époque et se retrouver impliquée, puisque nous sommes en pleine guerre froide, dans une affaire d’espionnage : un jouissif récit rocambolesque réalisé volontairement sous contraintes feuilletonesques…
Lire la suite...Décès de Jacques Rampal

Né en 1944 à Constantine (Algérie), Jacques Rampal est mort le 19 décembre dernier des suites d’une longue maladie.
C’est au début des années 1970 que Jacques Rampal propose ses premiers dessins et scénarios aux magazines publiés par Fleurus presse et plus particulièrement à Formule 1, alors dirigé par Pierre Marin. C’est l’époque où Guy Mouminoux (alias Dimitri), Christian Binet, Christian Rossi, Claude Lacroix, Jac Lelièvre et bien d’autres débutent dans ces journaux encore rentables de la presse catholique.
Il y signe scénarios, illustrations et courtes histoires, dont les amusants « Contes affables ». À la même époque, on rencontre sa signature dans l’hebdomadaire Pilote, où il propose surtout des scénarios, notamment pour les fameuses pages d’actualité. C’est là qu’il rencontre Jean Mulatier, Patrice Ricord et Jean-Claude Morchoisne et leurs « Grandes Gueules » qui cartonnent. Aux côtés de ce trio, il participe au lancement du magazine d’humour Mormoil, lequel cesse, hélas !, de paraître au septième numéro (mars 1974 — novembre 1975). Il retrouve ses compères Mulatier, Ricord et surtout Morchoisne, participant à l’écriture d’une quinzaine de leurs ouvrages inspirés par « Les Grandes Gueules » :
« Ces animaux qui nous gouvernent » chez Derviche, puis « Les Trognons », « Formule Jospin’s », « les Nouvelles Fables de La Fontaine », « Les Politiques à pile ou face », « Le Tonton profond », « La Bande à Sarko »…
Auteur de pièce de théâtre, il a écrit « Le Philosophe et la putain », « La Fille à la trompette »… et surtout « Célimène et le cardinal » qui a obtenu deux Molières en 1992 et se joue encore dans plusieurs pays.
Henri FILIPPINI