Indio est le petit nom affectif que son père a donné à Jim Terry. Ce dernier est né de l’union d’un jazzman américain d’origine irlandaise de Chicago et d’une Amérindienne de la nation Ho-Chunk du Wisconsin. Bill et Debbie se rencontrèrent à Los Angeles et se marièrent à l’arrivée de Jim. Un an et demi après arrivait sa petite sœur Elena. Les parents de Jim et Elena finiront par se séparer, amenant Jim à s’interroger sur sa situation. Ces questionnements sur sa place dans la société et son désir d’acceptation le pousseront vers de sombres palliatifs aux conséquences désastreuses.
Paru aux États-Unis en 2020 chez Street Noise Books, « Come Home Indio » est maintenant disponible en France grâce à Komics Initiative.
LE PERE DE B.C, JOHNNY HART EST DECEDE LE 7 AVRIL 2007

Né le 18 février 1931 à Endicott, New York, Johnny Lewis Hart commence à travailler à l’âge de 20 ans. Soldat dans l’U.S. Air Force durant la guerre de Corée, il livre des dessins et des cartoons pour l’hebdomadaire de l’armée américaine Stars and Stripes.
Libéré de ses obligations militaires en 1953, il est’ engagé pour une collaboration très importante avec le Saturday Evening Post, Collier’s, Bluebook. Durant deux ans, il travaille aussi dans le département graphique de
A propos de B.C:
En 1958 B.C. de Johnny Hart qui présenta un incroyable assortiment d’hommes préhistoriques passant le plus clair du temps en de subtiles spéculations sur la marche du monde et le sort futur de
Cette bande est émaillée de désopilantes péripéties, de rebondissements burlesques et d’heureuses trouvailles qui en font un chef-d’œuvre de comédie légère en même temps qu’une irrépressible parodie de notre société moderne. Très proche de B.C. est le non moins remarquable Wizard of id (1964) de Brant Parker pour le dessin et Johnny Hart pour le scénario. Dans son château, au centre d’un paysage sommaire et désertique, règne un roi minuscule, blasé et méchant, image de la fatuité, de l’égocentrisme, humilié de sa petite taille. Il est assisté d’un enchanteur aux effets incertains et d’un chevalier poltron et sournois. Il règne sur des rustres fourbes et arrogants. Chacun méprise tous les autres et soi-même, et seul le magicien désabusé et le bouffon, toujours ivre, sont parfois humains.
Claude Moliterni
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