Excepté le portrait proposé en 1724 dans le récit « A General History of the Robberies and Murders of the Most Notorious Pyrates » écrit par le capitaine Charles Johnson — peut-être un pseudonyme de Daniel Defoe —, on sait peu de choses sur la vraie Anne Bonny (ou Bonney). Née de l’imagination fertile d’un écrivain ou véritable femme pirate ? Le personnage de femme éprise de liberté proposé par Franck Bonnet est fascinant. Faisant d’Anne Bonny la plus grande femme pirate de l’histoire, l’auteur opte pour une grande épopée maritime. Un diptyque passionnant entre légende et réalité.
Lire la suite...Un formidable pop-up, pour nous faire patienter avant la sortie du nouvel « Astérix » !
Il y en avait déjà eu trois autres dans les années soixante-dix (1), mais aucun n’arrivait à la cheville de ce superbe album édité aujourd’hui par les éditions Chêne, sur les bagarres du célèbre petit Gaulois créé par Albert Uderzo et René Goscinny : une interprétation, comme vous ne les avez jamais vues, de six scènes mythiques des aventures d’Astérix et d’Obélix, jaillissant toutes à chaque page de ce pop-up exceptionnel précédé d’une page de garde évidemment animée, elle aussi !
C’est le talentueux José Pons, grand designer papier et concepteur de pop-up pour la publicité depuis plus de trente ans, qui a mis en volume les dessins de maître Uderzo réunis autour de l’une de ses thématiques les plus percutantes dans « Astérix, les bagarres : le pop-up ! » (29,90 €). En effet, au village de nos irréductibles, la bagarre est érigée au rang de véritable sport national ! Entre Gaulois, face aux Romains ou encore à l’assaut des fameux pirates, toutes les raisons sont bonnes pour décocher des « PIF ! » et renvoyer des « PAF ! »…
Signalons, enfin, que le groupe Hachette (dont les éditions Chêne sont une filiale) vient de publier, par ailleurs, un sympathique album à colorier basé sur l’univers des mêmes personnages : « Astérix : l’univers à colorier ». Comme quoi, dans le Gaulois, tout est bon à éditer… Alors, pourquoi s’en priver ?
(1) Il s’agit d’« Astérix et Cléopâtre » et d’« Astérix aux Jeux olympiques » chez Dargaud (en 1971 et 1972), puis des « Voyages d’Astérix le Gaulois » aux éditions l’Âge d’or, en 1974 : des ouvrages désormais très recherchés par les collectionneurs et qui se monnayent entre 30 et 75 euros pièce.
Magnifique! encore un trou dans le porte monnaie à prévoir!
Les pop-up, surtout lorqu’ils sont bien réalisés, sont de véritables merveilles pour les yeux et un baume pour nos âmes tourmentées, je vais en offrir un à Larcenet!