Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
Lire la suite...Liliane rejoint Fred…

C’est avec tristesse que nous apprenons le décès de Liliane Funcken, le 26 septembre à Bruxelles. Née le 17 juillet 1927 à Soignies en Belgique, Liliane rencontre Fred Funcken alors qu’elle travaille comme secrétaire de direction au grand magasin bruxellois l’Innovation. Peu à peu, elle collabore à ses travaux de dessinateur, d’abord documentaliste, puis coscénariste, pour enfin participer à la réalisation des planches (dessin des costumes et mises en couleur).
Plus de cent récits authentiques seront publiés par l’hebdomadaire Tintin où le couple crée le « Chevalier blanc » (voir « Le Chevalier blanc » : l’intégrale chez BD Must, enfin !), « Harald le Viking », « Capitan », « Doc Silver »…
Ceci tout en réalisant l’imposante « Encyclopédie des uniformes et des armes de tous les temps » pour les éditions Casterman (en cours de réédition aux éditions Hibou de Marc Impatient).
Voir, pour plus de détails : Les Funcken : les héraults du journal Tintin.
À 88 ans, Liliane a rejoint Fred, décédé le 16 mai 2013 : voir Disparition de Fred Funcken.
Notons que les éditions du Lombard viennent de réunir, sous le titre « Waterloo » l’ensemble de leurs récits consacrés à Napoléon (voir : Des nouveautés patrimoniales franco-belges pas si vieilles que ça…). Sa signature restera chère au cœur des lecteurs de l’hebdomadaire Tintin des années d’après-guerre.
Henri FILIPPINI
Deux artistes qui ont beaucoup travaillé sans une énorme reconnaissance.
Triste nouvelle pour les lecteurs de Tintin !
Vous nous apprenez une bien triste nouvelle . Avec Liliane Funcken disparaît un des derniers témoins et une des dernières actrices de la « Grande Epoque du Journal Tintin » .
Le couple Funcken , par la diversité et la qualité de ses productions mériteraient vraiment un « Livre hommage » (biographie et liste complète de leurs réalisations).
J’ai découvert récemment – peut-être le savez-vous- que les deux premiers épisodes du »Chevalier blanc » sont parus dans la revue italienne « Il Corriere dei Piccoli » en 1964 sous les titres suivants : « Il cavaliere bianco » et « il ritorno del lupo » ( format « à l’italienne » ) .
A propos des titres des épisodes 2,3 et 4 du Chevalier blanc , qui les a choisis pour les albums ? Ils n’existaient pas lors de la parution dans le Journal Tintin .
Encore merci pour vos articles qui permettent de suivre l’actualité de la Bande dessinée et de préciser son histoire .
Bonjour Marc
Merci pour vos infos ! D’après ce que nous savons, ce sont les éditions BD Must qui ont choisi les titres du « Chevalier blanc » qui n’existaient pas…
Bien cordialement
La rédaction