Excepté le portrait proposé en 1724 dans le récit « A General History of the Robberies and Murders of the Most Notorious Pyrates » écrit par le capitaine Charles Johnson — peut-être un pseudonyme de Daniel Defoe —, on sait peu de choses sur la vraie Anne Bonny (ou Bonney). Née de l’imagination fertile d’un écrivain ou véritable femme pirate ? Le personnage de femme éprise de liberté proposé par Franck Bonnet est fascinant. Faisant d’Anne Bonny la plus grande femme pirate de l’histoire, l’auteur opte pour une grande épopée maritime. Un diptyque passionnant entre légende et réalité.
Lire la suite...Dionnet invité de Aaarg ! n° 10…
Il aura fallu attendre près de quatre mois pour savourer la dixième livraison du bimestriel Aaarg ! qui passe du mois de juin au mois de septembre. La patience des lecteurs est récompensée avec ce n° 10 diffusé en kiosques et librairies. (76, rue des trois frères Barthélémy, 13006 Marseille, contact@aaarg.fr) encore plus riche que les précédents…
Krent Able, étonnant dessinateur britannique découvert par Aaarg ! et qui signe la couverture, est l’invité de la rubrique « Dans la cuisine de… » qui permet, non seulement de suivre son parcours grâce à un abécédaire surprenant, mais aussi d’admirer quelques-uns de ses dessins géniaux.
Puisque nous en sommes au rédactionnel, passons à Jean-Pierre Dionnet qui se livre au fil d’un entretien-vérité tour à tour instructif, passionnant et émouvant. Ceux qui évoquent encore Métal hurlant, une larme à l’œil, se doivent de lire ces pages qui plongent au cœur des années de folie qu’a connu le monde de la bande dessinée à la fin du deuxième millénaire.
Côté BD, il y en a pour tous les goûts avec « Surexposé » de Lucas Varela et Antoine Ozanam, « Le Goût de l’odeur » de Rook, Gommax, « Gommax génie du mal » de Caritte, « The Bus » de Paul Kichner, l’inclassable « La Femme tatouée » de Dave Guedin, « Isnala Sungmanitu Thanka » étonnant western de Rifo et Caritte, « Une île à la mer » de Nicolas Poupon, l’épisode 4 de « Kurokuma » de Nicolas Nemiri et Jean-David Morvan, le début de « Muertos » par Pierre Place, mais aussi d’autres BD signées Loïs, Dominique Hennebaut, Jason Little, Gad, B-Gnet, L’Abbé… Certes, le prix peut sembler élevé (14,90 euros), mais le contenu, comme la pagination (176 pages en couleurs et noir et blanc), le justifie. Dans son édito, Jean-Pierre Dionnet écrit à propos de Aaarg ! : « Il n’y a pas de sponsor pour tuer la poule avec ses opinions préconçues et ses diktats mous ». Une belle formule pour expliquer la force de ce journal où l’on savoure l’esprit de liberté qui y règne.
Et bien, Monsieur Filippini, on sent que vous appréciez plus cette revue que l’actuel Fluide Glacial? Quelle mouche vous a piqué pour le descendre dans DBD? La réaction des « dessineux » a été violente.
Un site seulement parle de votre amitié avec Monsieur Frémion, ce que n’a pas relevé actuabd