Dès le début des années 1970, la toute puissante bande dessinée franco-belge classique est mise en danger par une nouvelle génération d’auteurs et l’arrivée de journaux novateurs destinés à un lectorat adulte. À la fois témoin et acteur, Dominique Hé évoque non sans nostalgie ces années 1971–1977 qui ont révolutionné le neuvième art. Un ouvrage passionnant, jamais prétentieux, qui revient non sans humour sur ces folles années aujourd’hui livrées aux nostalgiques.
Lire la suite...La Revue dessinée a du nez…

Cette huitième livraison de La Revue dessinée fait preuve d’un étonnant sens de l’actualité : alors que la FIFA connaît des heures difficiles, le trimestriel d’enquêtes et de reportages en BD consacre un long et instructif dossier au sport business.
Et plus particulièrement à Joao Havelange et Horst Dassler propriétaire d’Adidas qui ont régné sur l’institution dès les années 1970 : un récit documenté et édifiant signé François Thomazeau et Nicoby.
Ce même numéro présente une enquête à Bobigny (bastion rouge passé à droite) par Sabrina Kassa et Anne Simon, un récit sur un « Enfant de l’apartheid » par Joe Dog, une étude sur les rapports entre la météo et l’argent par Francis Mizio, Olivier Sarrazin et Christophe Gaultier, la « Confession d’un pasteur » qui a quitté son église par Fap et Pochep, une rencontre avec « Les Lanternes rouges » du Tour de France par Barthélemy Gaillard et Joseph Falzon…
Sans oublier les rubriques habituelles de Pascal Rabaté, Loïc Sécheresse, Hervé Bourhis, Arnaud Le Gouëfflec & Nicolas Moog, Rudy Spiessert, David Vandermeulen & Daniel Casanave, James… Rien de bien réjouissant dans tout ça, mais on n’achète pas La Revue dessinée pour s’amuser.
Henri FILIPPINI
La Revue dessinée n° 8 : 232 pages en noir et blanc et en couleurs, en vente en kiosques et librairies jusqu’au 15 septembre (15 €).