Carlos Trillo (1ère partie)

La triste nouvelle est tombée en France dès le lendemain, via un communiqué ému des éditions Delcourt : le scénariste argentin Carlos Trillo s’est éteint, à Londres, le 8 mai 2011, à l’âge de soixante-huit ans, alors qu’il était en voyage en Europe avec son épouse, l’écrivain(e) Ema Wolf dont il a eu deux enfants. Ce brillant et très prolifique écrivain, né à Buenos Aires, le 1er mai 1943, avait débuté sa carrière en tant que chroniqueur sportif, puis comme rédacteur dans des revues féminines ou comme concepteur publicitaire.

Il a aussi collaboré, à ses débuts, à des émissions radiophoniques ou télévisées, notamment pour des épisodes des très populaires séries animées enfantines de García Ferré (« Antifaz », « El Topo Gigio », « El Hada Patricia », « La Familia Panconara »…) dans l’émission « El Club de Hijitus », et a écrit, avec Alejandro Dolina, « Tony Avila, el detective poeta » : une série de romans policiers humoristiques, publiée par le magazine Siete Días.

Amateur éclairé de bandes dessinées depuis l’enfance, Carlos Trillo est aussi l’auteur de trois livres sur le sujet, co-écrits avec Alberto Bróccoli (dès 1969), pour la collection La Historia Popular du Centro Editor de América Latina (« El Humor gráfico », « Las Historietas » et « El Humor escrito »), lesquels l’imposent comme l’un des plus grands spécialistes argentins du domaine. À partir de 1975, il rédige même, avec son collègue Guillermo Saccomanno, des articles de critique et d’histoire de la bande dessinée de son pays dans les magazines Tit-Bits et Skorpio : ils serviront de base à son « Historia de la historieta argentina », une référence publiée aux éditions Record, en 1980.

Parallèlement, dès 1963, ses premiers scénarios de bandes dessinées, pourtant publiés dans des magazines pour enfants (dont Patoruzú, entre 1964 et 1968, ou Tia Vicenta), démontrent, d’emblée, un goût prononcé pour les ambiances glauques et pour l’humour grinçant. Ce penchant sera surtout visible, dès 1972, dans les premières historieta dites pour « adultes » qu’il réalise avec les dessinateurs Oswal, Horacio Altuna et Lito Fernandez, dans Satiricón : revue humoristique dont il sera nommé directeur artistique deux ans plus tard, avant qu’elle ne soit interdite par la dictature militaire, en 1976 !

Quant à son dernier album (« La Guerre des magiciens »), c’est en France qu’il sera édité en exclusivité, étant donné qu’il s’agit d’une création directement réalisée pour les éditions Delcourt ! Dessinée par son vieux complice Domingo Mandrafina (et co-scénarisé par l’Italien Roberto Dal Pra’), cette nouvelle histoire dont on ne connaît, pour le moment, que la première partie, témoigne, une fois de plus, de son engagement et de son immense talent narratif (voir www.bdzoom.com/article4980).

Entre-temps, Carlos Trillo aura été le responsable d’une multitude de scénarios, dans des genres différents, dont seule une partie a été publiée en France. Et même si nous allons surtout nous attarder sur cette dernière, ce « Coin du patrimoine » exceptionnel (en deux parties) va quand même nous permettre de faire le tour de son étonnant parcours : exercice extrêmement utile puisque, jusqu’à présent, les biographies de Carlos Trillo, que l’on peut trouver en français, sont toutes lapidaires, approximatives, voire erronées… Évidemment, malgré sa meilleure fiabilité, cet article basé sur notre documentation personnelle et sur des informations trouvées sur divers sites étrangers référentiels (www.lambiek.net, www.tebeosfera.com ou www.historieteca.com.ar) n’est qu’une ébauche et reste perfectible : merci de nous communiquer tous détails qui permettraient de l’améliorer !

Commençons par « Un certain Daneri » : « Un tal Daneri », huit épisodes publiés, entre 1975 et 1977, dans le magazine humoristique Mengano dont Trillo fût le rédacteur en chef. Deux de ces récits de six et quatre pages illustrés par Alberto Breccia (voir le « Coin du patrimoine » que nous lui avons consacré : http://bdzoom.com/6917/patrimoine/le-coin-du-patrimoine-bd-alberto-breccia/ ne seront publiés en France qu’en 1978, dans les n°19 et 23 de l’hebdomadaire B.D. des éditions du Square (également responsables d’Hara-Kiri ou de Charlie Hebdo et Mensuel).

En fait, il s’agit de la première apparition, dans une publication francophone, de ce talentueux scénariste qui était, alors, en train d’entreprendre de longues et profitables collaborations. Avec Alberto Breccia, figure incontournable du 9e art argentin (et de la bande dessinée tout court), Carlos Trillo publiera aussi « Nadie » dans Tit-Bits entre 1976 et 1978, « El Hombre de azul » dans Skorpio en 1979, « Desfile Nocturno » ou « Viajero de gris » (également dans Skorpio, en 1983) et « Donde bajan y suben las mareas », « La Pata de mono », « La Gallina degollada » (d’après l’histoire d’Horacio Quiroga) dans Creepy en 1979 et 1984, « Los Ojos y la mente » dans Comix Internacional en 1985 ou, encore, « Buscavidas » dans SuperHum® en 1981 : de somptueuses et grotesques tragédies humaines en noir et blanc, compilées chez nous dans un recueil éponyme, aux éditions Rackham, en 2001. Sans oublier « Chi Ha Paura delle Fiabe ? », satire sociale (réalisée à partir d’un détournement des contes des frères Grimm) qui a été pré-publiée dans El Péndulo et SuperHum® , dès 1979.

Ce maître du noir et blanc y expérimentait une technique avec des aquarelles couleurs, des collages et des mélanges de texture, dont on a pu avoir un aperçu, chez nous, avec « Blanche-Neige » : récit de quatorze pages publié dans le n° 7 (de janvier 1982) du bimestriel Fantastik des éditions bayonnaises Campus qui traduisaient alors, à tour de bras, des histoires complètes d’origine américaine ou en langue espagnole qu’elles achetaient, pour pas cher, à la Warren Publishing, aux éditions Norma et Record ou à l’agence Strip Art Features.

À noter que Carlos Trillo a aussi travaillé avec Enrique Breccia, le fils d’Alberto, sur « Alvar Major » qui fut publié, de 1977 à 1982, par Ediciones Record, dans le magazine argentin Skorpio. Le premier tome de ce récit historique, sur la recherche de l’Eldorado par les Espagnols, est aussi le premier album de Carlos Trillo traduit en France. En revanche, sa suite n’a jamais été publiée dans les pays francophones, tout comme leurs autres créations communes : « El Buen Dios » pour Skorpio en 1976, « El Peregrino en las estrellas » pour Skorpio de 1978 à 1981, « Los Viajes de Marco Mono » pour le magazine Hurra en 1978 (puis dans El Péndulo et Humor), « Los Enigmas del PAMI » pour SuperHum® (1) en 1980, « Oro Blanco » en 1980 dans la revue espagnole Cimoc

Les éditions Campus vont alors proposer bien d’autres récits complets signés Carlos Trillo dans leurs périodiques et albums brochés diffusés dans les kiosques de l’Hexagone, via les Messageries Lyonnaises de Presse (ce qui explique qu’on ne les trouvait pas partout sur le territoire français). Ainsi, dans Fantastik, nous allons pouvoir lire des histoires réalistes de six planches en noir et blanc dessinées, vers 1980 et 1981, par son compatriote et complice Domingo « Cacho » Mandrafina, lequel fut également l’assistant de Lito Fernandez (« Les Héros sont fatigués » (2) au n° 10 de juillet 1982, « Inflation » au n° 11 de septembre 1982 et « Vie, amour et mort d’Albert Kelly » au n° 13 de janvier 1983), mais aussi des récits plus parodiques comme les dix pages de « Toh-Or » illustrées par Alberto Dose dans le n° 12 de novembre 1982 (également issues de SuperHum®). Une autre courte histoire du même genre, en huit pages de nouveau signées Alberto Dose et datant de 1981 (« El Planeta del exilio » ou « La Planète d’exil »), est aussi au sommaire du n° 16 d’Ère comprimée, en juin 1982.

Outre « L’Examen » (quatre pages en couleurs dues à Miralles, au n° 20 de février 1983),

les Bayonnais de Campus vont traduire, dans ce bimestriel sous-titré « le magazine de l’homme du futur », d’autres produits de la fructueuse collaboration entre Trillo et Mandrafina : les six pages du « Contorsionniste » (histoire qui a constitué la base du film au titre éponyme de l’Argentin Juan Campanella) au n° 18 d’octobre 1982

et du « Processus » au n° 22 de juin 1983, mais aussi la série d’anticipation « Harry Cover, fin limier », du n° 24 de 1983 au n° 33 de 1985. Ces petits récits, aussi noirs que drôles, mettant en scène un privé dans un monde où cohabitent mutants et humains, avaient été publiés, auparavant (à partir de 1983), dans SuperHum®, en Argentine, et seront compilés sous le titre « Le Fouineur », dans un album de la collection Raspoutine des éditions suisses Alpen Publishers, en 1988.

Les éditions Campus ont également publié, en 1983, un album broché rassemblant leurs « Histoires sans paroles » (« Historias mudas »), dont « Le Pompier » : six pages pré-publiées dans le n° 16 de Fantastik, en juillet 1983.

Ces courts récits, qui résultent de leur première association, remontent à 1979 et ont été, à l’origine, mises au sommaire du magazine argentin SuperHum® et du quotidien La Nacion ; elles seront suivies par bien d’autres histoires publiées dans les revues SuperHum® , Fierro ou Puertitas, et qui sont inédites en France : « Los Misterio de Ulises Boedo » (dans SuperHum®, en 1981), « El Husmeante’ » (dans Fierro, en 1982-1983), « El Caballero del Piñón Fijo » (dans SuperHum® , en 1984), « Peter Kampf , lo sabía’ » (dans Fierro, en 1987)…

Par la suite (en 1991), Trillo et Mandrafina retravailleront ensemble sur les aventures de « Dragger » et de ses deux compagnons (une jeune noire et un vieil Indien) évoluant dans un monde ravagé par le désert. Ces récits complets, publiés dans Puertitas en Argentine, seront traduits, en français, dans deux albums proposés par les éditions hollandaises Arboris, en 1994 et 1995.

Ceci avant qu’ils réalisent ensemble leur plus longue série : « Spaghetti Brothers » : la saga familiale italo-américaine des Centobucchi, dans les années trente aux États-Unis, en pleine prohibition ; laquelle est d’abord publiée dans El Globo, en 1992 (puis dans LancioStory).

Quatre volumes en noir et blanc seront ensuite édités en langue française chez Vents d’Ouest, de 1995 à 1996 (le dernier étant co-scénarisé avec Guillermo Saccomano), avant d’être réédités en seize albums en couleurs, en 2007, et en une seule intégrale l’année suivante ! Ceci après une pré-publication partielle (en ce qui concerne les huit premiers chapitres) dans l’éphémère magazine Gotham que cette filiale du groupe Glénat publia de 1995 à 1996. Et pour être complet, signalons aussi qu’un épisode de huit pages de « Spaghetti Brothers » (« Justice pour tous ») a également été repris dans le hors-série n° 7 du mensuel Bo Doï, en 2003. On retrouvera cette étonnante famille, en 1997 et 1998, dans « Viejos Canallas » (« Oldfella » ou « Vieilles canailles ») : deux opus (« L’Esprit de famille » et « L’Honneur des Centobucchi ») étant parus en français chez Albin Michel, en 1999.

Pourtant, leur chef-d’œuvre reste « Cosecha Verde » (« La Gran Patraña » ou « La Grande Arnaque »), publié dans Puertitas, entre 1989 et 1991 : le destin d’un détective raté qui affronte une brute ignoble dans un pays corrompu où règne une atmosphère plus que malsaine. Ce récit, publié en français chez Albin Michel (en deux tomes datant de 1998), a reçu le Prix du meilleur album étranger, lors du festival d’Angoulême de 1999…

Outre Mandrafina, l’un des plus anciens collaborateurs de Carlos Trillo n’est autre que le fabuleux dessinateur argentin Horacio Altuna ! Ils travaillent ensemble dès l’époque de Satiricón (en 1974) puis dans le magazine humoristique Mengano (en 1975). Ensuite, ils deviennent célèbres grâce au strip quotidien « El Loco Chávez », qu’ils réalisent pour le journal Clarín de Buenos Aires, de juillet 1975 à novembre 1987, et qui fut adapté en feuilleton télévisé, en 1978. Hélas, seulement quatre courts épisodes de cette longue série, qui met en scène un journaliste confronté aux conflits sociaux et aux chocs économiques du pays, ont été traduits en français par les éditions Glénat, dans l’album « Grand reporter », en 1987.

Pour remplacer « El Loco Chávez » dans le Clarín, Carlos Trillo va de nouveau collaborer avec l’excellent dessinateur réaliste Ernesto García Seijas avec lequel il avait déjà créé le navigateur « Thali Tyler » (dans LancioStory, en 1980), sur une autre bande dessinée mettant en scène un journaliste : « El Negro Blanco », de septembre 1987 à 1996.

Suite à la popularité rencontrée par « Flopi », provocant personnage secondaire de cette série qui était basé sur le modèle d’Araceli Gonzalez, ces deux mêmes artistes (avec l’aide de l’écrivain Eduardo Maicas) lui inventent des aventures érotiques pour Playboy, entre 1996 et 1998,avant de proposer deux dernières séries communes : « Brujas » et « Le Strehle » (en 1998). Inutile de préciser qu’aucune de ces histoires dessinées par Ernesto García Seijas n’a connu la moindre version française ! Pas plus que « Cazados », le nouveau strip, proposé par notre prolifique scénariste, dans le Clarín (et dessiné par Alejando OKeeffe alias O’kif), à partir d’avril 2002 !

Contrairement à ce que nous pensions lors de la rédaction de cet article, nous avons, depuis, déniché une traduction française des aventures érotiques de Flopi pour Playboy, publiée, en 1997 et 1998, dans le bimestriel BD Penthouse : à raison de deux pages au n° 20, au n° 21 et au n° 22.

Mais revenons à la collaboration entre Trillo et Altuna avec leur autre grand succès : « Las Puertitas del Sr. López », créé en octobre 1979 dans la revue El Péndulo, puis publié, en pleine dictature militaire (alors que le propos était plus que sensible) dans Hum®, de 1980 à 1982.

Cette série n’a été que partiellement traduite en France : seuls deux récits de cinq pages, sous le titre « Les Petites Portes de M. Lopez », ont été publiés dans les n° 76 et 80 du mensuel Pilote, en 1980 et 1981. Ces mésaventures d’un lâche fonctionnaire qui, incapable de se révolter, s’évade du quotidien en pénétrant dans d’autres mondes par l’intermédiaire des portes d’une salle de bains, ont donné lieu à un film tourné par Alberto Fischerman, lequel a remporté le Grand Prix du Festival de l’humour Chaplin, à Vevey (Suisse), en 1984 !

Les deux talentueux auteurs vont continuer de mettre en scène les conflits entre humains, d’une manière innovante, dans différentes séries publiées dans Skorpio, Hum®, Super Hum® et Fierro, mais elles sont, pour la plupart, inédites dans nos contrées ; c’est du moins le cas de « Laura Holmer » (dans Skorpio, en 1980), « Charlie Moon » et de « En Circuito Cerrado » (appelé aussi « Slot Machine » en langue anglaise et qui constitue une sorte de suite à « Las Puertitas del Sr. López »). En revanche, les vingt-six pages du polar « New York Blues » (qui date de 1979)

et les quarante-six de « Merdichesky » (issues de SuperHum®, en 1981) ont été publiées en France, entre de nombreuses nouvelles policières et bandes dessinées d’origine américaine, dans les n° 6 à 9 de Thriller : éphémère bimestriel des éditions Campus, entre 1982 et 1983. « Merdichesky », l’histoire d’un jeune policier pas très futé mais qui arrive toujours à s’en sortir, a même été proposé en album (en 1985), par ce même éditeur !

Comme Horacio Altuna part s’installer en Espagne, en 1982, Carlos Trillo en profite pour commencer à conquérir les marchés européens et ses divers travaux réalisés avec ce dessinateur commencent, alors, à être un peu plus (et mieux) traduits. Ainsi, la série d’anticipation « El Último Recreo » (« La Dernière Récré ») sera-t-elle éditée, en France, dans un bel album aux éditions Glénat, en 1986. Commencée dans le magazine espagnol Zona 84, en juin 1982 (et en Argentine dans SuperHum®, puis dans Fierro), cette histoire raconte comment des enfants, seuls survivants après l’explosion d’une bombe, vont devoir lutter pour survivre dans un monde sans adultes, perdant ainsi leur innocence…

Enfin, publiées en Espagne (dans Zona 84), entre 1983 et 1984, leurs « Tragaperras » (« Fantasmagories »), sept saynètes grinçantes de huit pages en couleurs qui marqueront la fin de leur collaboration, seront compilées dans un album des éditions Dargaud (dans la collection Images passion, en 1988). Ceci après que certaines d’entre elles aient été pré-publiées dans les n° 37 et 38 de la deuxième série de Charlie mensuel, en 1985, et dans le n° 16 de Pilote & Charlie, en 1987.

Cette dernière mouture du journal Pilote proposera aussi, dans son n° 28 de septembre 1988, un autre récit complet scénarisé par notre scénariste argentin : « Manigua », dessiné par son compatriote Gustavo Trigo (avec lequel il créera aussi « Tierra de monstruos », en 1982).

Il faut dire qu’avant cela, Carlos Trillo a déjà reçu le prix du meilleur scénariste de l’année à la Comic International de Barcelone, en 1984, et que, deux ans plus tard, Fierro (le nouveau magazine des éditions de La Urraca pour lequel il travaillait alors principalement, en Argentine) va réaliser une enquête auprès de ses lecteurs qui l’élisent meilleur écrivain et meilleur scénariste du moment…

À suivre…

Gilles RATIER

(1) À la même époque, Carlos Trillo a écrit bien d’autres scénarios décapants toujours pour Skorpio (« Detective’s Studio » avec Pérez d’Elias, en 1976, et « Foster de las Islas » avec Victor H. Arias, en 1977), pour Pif-Paf (« Kangaroo O’Neil » avec Félix Saborido, en 1978), pour SuperHum® (« Polución nocturna » avec Alberto Dose, en 1980, et « Nuestro hombre en Banana » avec Martín Mazzei et Félix Saborido, en 1982),
ou pour Tiras de Cuero (comme « Matando el tiempo » et « Memoria del viejo mundo », toujours avec Félix Saborido pour le premier et Alberto Dose pour le second, en 1983), lesquels sont, évidemment, inédits en France.

(2) En fait, « Les Héros sont fatigués », une aventure d’Humphrey Costar, avait d’abord connu une première publication, en français, dans le n°77 de L’Écho des savanes, en juin 1981.

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Une réponse à Carlos Trillo (1ère partie)

  1. Bdzoom dit :

    En France, les traductions de l’œuvre de Carlos Trillo ont été quelques fois proposées dans des revues où ont ne s’attendaient pas à les trouver ! Ainsi, les huit pages de  » Loco Jones, bien après « , dessinées par Angel A. Fernandez et datant de 1982, ont-elles été éditée dans le n°7 de Frilouz : magazine censé ne proposer que de la BD bretonne (ou « made in Bretagne »), en octobre 1983 ! Il y en a certainement d’autres qui m’ont échappé… Si vous en trouvez d’autres, n’hésitez pas à nous les signaler !!!

    Bien cordialement

    Gilles Ratier

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