Revenant au dessin et aux fondamentaux de ses débuts — à une époque où il privilégiait la gaudriole, le grand guignol et la liberté graphique, ce qui était notamment le cas dans le recueil intitulé « Nocturnes » —, Régis Loisel nous gratifie d’un étonnant et magnifique album, de très belle facture, aux éditions Rue de Sèvres : « La Dernière Maison juste avant la forêt », avec l’aide scénaristique de son ami Jean-Blaise Djian. Une histoire foisonnante — de 160 pages — située dans un univers loufoque, délirant, aux limites du fantastique, mais qui est remplie de bons sentiments, et où l’on retrouve tout l’amour pour l’humanité du cocréateur de « La Quête de l’oiseau du temps » ou de « Magasin général » !
Lire la suite...« Wet Moon » d’Atsushi Kaneko : Prix Asie de la Critique ACBD 2014 !
Dans le cadre du festival Japan Expo, l’ACBD (Association des Critiques et journalistes de Bande Dessinée) décerne le Prix Asie de la Critique ACBD 2014 à « Wet Moon » d’Atsushi Kaneko, dont les deux premiers tomes sont publiés aux éditions Casterman/Sakka. Ce prix distingue une bande dessinée asiatique parue en français entre juillet 2013 et juin 2014.
Influencé par l’underground américain, ses fanzines et les pochettes des disques punks, Atsushi Kaneko s’est forgé un style graphique souvent comparé à celui de dessinateurs comme Charles Burns ou Paul Pope : une sorte de ligne claire rehaussée de grands à-plats noirs qui lui donnent une ambiance irréelle, quasi surréaliste. Cette singularité est mise au service de thrillers magnifiques et bizarres. 
« Wet Moon », récit en trois volumes, met en scène l’inspecteur Sata dans une ville rongée par la corruption, à la fin des années 1960. Depuis un mystérieux accident dont il a tout oublié, Sata porte dans le crâne un inquiétant bout de métal qui lui cause hallucinations et amnésies. Comment mener son enquête dans ces conditions ?
Voir aussi la chronique de Gwenaël Jacquet sur BDzoom.com : « Wet Moon » T1 par Atsushi Kaneko.
Avec « Wet Moon », quatre autres titres étaient en compétition pour le Prix Asie de la Critique ACBD 2014 :
- « Cesare » de Fuyumi Soryo, chez Ki-oon
- « Le Chef de Nobunaga » de Takurô Kajikawa & Mitsuru Nishimura, chez Komikku
- « San Mao, le petit vagabond » de Zhang Leping, chez Fei
- « Space Brothers » de Chûya Koyama, chez Pika

L’ACBD remercie Japan Expo pour son soutien.
Jérôme BRIOT,
coordinateur du Prix Asie de la Critique ACBD 2014
et le bureau de l’ACBD












Personnellement, je m’intéresse plus au polar qu’au baseball, donc j’essaierai de feuilleter ce manga, histoire de voir si les policiers japonais sont plus doués que leurs collègues français. Même si le problème vient peut être en fait des juges qui relâchent leurs prises. Et même si la corruption et la magouille financière semble surtout en vedette dans un grand parti politique français.