Avec la publication en 2008 du « Goût du chlore », Bastien Vivès s’est imposé comme le chef de file d’une nouvelle génération d’auteurs mêlant manga, jeu vidéo et animation. Après avoir goûté aux récompenses, aux éloges de la critique et même à la polémique, il opte pour une bande dessinée plus traditionnelle, signant deux « Corto Maltese » contemporains, puis créant la série « Lune de miel » : un virage à 180 degrés, un saut dans l’inconnu pour la star du roman graphique.
Lire la suite...L’éditeur Guy Delcourt annonce sur France Info la création d’une nouvelle école de bande dessinée.

À la veille de l’ouverture du 41ème festival international de la bande dessinée d’Angoulême, Guy Delcourt était le grand témoin de France Info ce mercredi matin, de 8 h 50 à 9 h. Il répondait aux questions de Fabienne Sintes : « Je n’ai pas oublié que je dois mes bons débuts à la rencontre avec des jeunes auteurs passés par l’école de BD d’Angoulême. Je trouve important aujourd’hui de stimuler le marché de la bande dessinée en favorisant l’émergence de jeunes créateurs. Et comment le faire mieux qu’en investissant dans une école. »
Cette école sera créée à Paris et Guy Delcourt s’est empressé de préciser que la capitale « n’est curieusement pas l’épicentre de la bande dessinée hexagonale et mérite d’y contribuer, aux côtés d’Angoulême. »
Âgé de 55 ans, Guy Delcourt est à la tête du Groupe Delcourt (Delcourt, Soleil, Quadrants, Tonkam), maison qu’il a créée à l’âge de 28 ans. En 2013, le groupe Delcourt a été le plus gros producteur d’albums de bande dessinée, avec 824 titres – soit 16 % de la production annuelle (voir le rapport de Gilles Ratier pour l’ACBD sur la production de bande dessinée : Le Rapport Ratier portant sur une année de bandes dessinées sur le territoire francophone vient de sortir : 2013, l’année de la décélération). Guy Delcourt revendique d’être devenu en 2013 le deuxième éditeur de BD français en part de marché.
Gilles RATIER