Authority for Panini

Au début, ce devait être une chronique positive sur « The Authority », une série remarquable et incontournable, et puis cela devint très vite la critique négative de l’éditeur qui publie cette ?uvre en France. Non pas pour exister en tant que critique cynique et moderne afin d’avoir ma petite cour et de briller dans les forums (je laisse ça à qui de droit), mais par nécessité. Car Panini ? au lieu de crâner parce qu’ils publient parfois des ?uvres incontournables et de haute qualité ? devraient se rendre compte que si the Authority existait réellement, ils ne seraient pas les derniers à s’en prendre plein la tronche…

« The Authority » est une série culte et historique qui a participé à l’évolution moderne des comics vers un monde résolument plus adulte. Créée par le scénariste anglais Warren Ellis en 1999, elle frappa les esprits par son « cran au-dessus ». Car dans la lignée de Moore et des auteurs britanniques qui ont contaminé la production US par un ton plus direct et plus réaliste, Warren Ellis a installé dès le départ un univers très particulier, âpre et outrancier, qui a fini par marquer profondément le paysage éditorial. Et c’est tant mieux. Son franc-parler, son acuité à mettre les pieds dans le plat tout en retournant le couteau dans la Plaie (sic), son regard unique et la parfaite maîtrise de son art lui ont permis de créer des œuvres tout à fait passionnantes, crues, vraies, folles, comme une bouffée d’oxygène qui vient nous botter le fondement et réactiver nos neurones endormis ou blasés. Warren Ellis, c’est une synapse. Une révolte assumée, gueulée avec une redoutable intelligence. On peut dire que « The Authority » a assis la respectabilité d’Ellis dans le monde des comics, que c’est son « Watchmen » à lui. Le groupe de surhumains qu’il mit sur pied trancha effectivement avec les autres super-équipes qui avaient toujours plus ou moins baigné dans le politiquement correct. Ici, pas de tergiversation, pas de doutes existentiels: quand faut casser de l’alien ou du gros méchant, faut y aller, sans états d’âme. Ça détruit, ça injure, ça bastonne pour de vrai, bref, ça ne regarde pas à la dépense, dans une atmosphère plutôt décomplexée. L’une de mes répliques préférées est par exemple celle de Jenny Sparks qui – arrivant face à des milliers de sbires volants détruisant tout sur leur passage – ne crie pas à ses coéquipiers : « Rassemblement! », mais s’adresse directement aux méchants par un sublime: « Nous faites pas chier. » Tout est dit. C’est drôle, direct, imparable; et qu’est-ce que ça fait du bien à lire! Warren Ellis n’écrivit que les 12 premiers épisodes de la série, accompagné au dessin par un Bryan Hitch particulièrement brillant et inspiré. Le résultat fut la bombe que l’on connaît, « la première grande série super-héroïque du 21e siècle » dixit Grant Morrison. Il était donc plus que nécessaire qu’un éditeur publie en album cette œuvre en France. Bah oui. Mais il y a éditeur et éditeur. La présente édition de « The Authority » est révélatrice des dysfonctionnements éditoriaux de Panini, dysfonctionnements divers qui – accumulés – finissent par faire sérieusement déborder le vase. Vous me direz que j’arrive bien après la bataille, que cette édition de « The Authority » a déjà fait les gorges chaudes des forums et autres cercles de fans depuis juin. Mais c’est bien pour tirer une réflexion de toutes ces réactions et non participer à une polémique ayant trop d’écueils pour être réellement constructive que je ne réagis qu’aujourd’hui. En effet, il semblerait que des intentions louables se soient diluées dans les sempiternels règlements de compte entre spécialistes, fans abscons et autres adeptes de chamailleries qui ne finissent que par desservir la cause. Entre egos et loi du marché, l’apparition d’une vraie réflexion et d’actions constructives semble impossible… Mais revenons sur l’objet du délit.

Vendu sous blister, ce premier volume de « The Authority » en album Deluxe est arrivé dans les rayons des librairies avec cette ceinture de chasteté empêchant tout coup d’œil à l’intérieur. Impossible pour le novice d’ouvrir le volume, de le feuilleter, de voir à quoi ça ressemble, d’avoir l’opportunité d’un coup de cœur, d’une découverte. Rapport aseptisé, fermé, monnayable: 30 euros. Point barre. 30 euros, c’est une somme, pour un album de moins de 200 pages… Mais bon, après les quatre premiers épisodes édités chez Soleil en deux albums en 2000 et 2001, les fascicules édités par Semic entre 2001 et 2002 entendant reprendre l’intégralité de la série, suivie d’éditions en albums chez le même éditeur entre 2003 et 2005 venant compléter la chronologie de l’œuvre, il ne semblait pas idiot de se lancer aujourd’hui dans une vraie édition intégrale et homogène de « The Authority », l’ensemble des publications dont je viens de parler étant qui plus est épuisé depuis un bail. Outre l’absence totale de présentation de l’œuvre alors qu’elle découle d’une autre (« Stormwatch »), c’est la fameuse histoire des bonus qui a mis le feu aux poudres. En effet, en quatrième de couverture, bien imprimé sur la belle jaquette, il y a inscrit ces mots: « Wildstorm Deluxe : The Authority 1 regorge de suppléments exclusifs retraçant le processus créatif de l’œuvre, avec des documents fournis par toute l’équipe artistique. » Horreur et consternation, une fois arrivé chez lui, le fan, fébrile, déchire le blister avec les dents, l’écume aux lèvres, dans une excitation proche de la bestialité, prêt à mordre le premier qui s’approchera de la précieuse denrée. Il ouvre, regarde la maquette (plutôt réussie), lit la préface de Grant Morrison (ça fait toujours plaisir), et puis feuillette vite vite vite l’ensemble de l’ouvrage qu’il connaît un minimum, impatient de découvrir ces fameux bonus, ce fameux dossier, ces fameux documents si intéressants et si secrets. Et c’est là que le lecteur se vide de son sang et se transforme en Hulk. Parce que les super bonus annoncés, ceux censés faire de cette édition un événement qui regorge de pépites intrinsèques, ces pages géniales qui vont nous faire découvrir les dessous créatifs de la série, se résument en fait à 4 PAGES. Oui, vous avez bien entendu, 4 PAGES. Mais ce n’est pas tout, car après tout, en 4 PAGES on pourrait en proposer, des merveilles, des trucs de fous qui transcendent la déception du trop peu. Mais là ce n’est même pas du trop peu, ce n’est RIEN. Si, du foutage de gueule. Voici de quoi cet album historique regorge : un petit texte de trois paragraphes où Bryan Hitch lâche quelques évidences déjà exprimées depuis longtemps ailleurs, un dessin de couverture en noir et blanc qui a été transformé par la suite, 5 petites reproductions d’éléments dessinés en noir et blanc destinés à former une seule et même image, et enfin le résultat en couleurs de l’agencement de ces 5 éléments. Ne tournez plus les pages, après y a plus rien. À moins que vous ne considériez que les deux pages suivantes, avec de pauvres petites bios des auteurs écrites en très gros, constituent un bonus impérissable. Voilà. Voilà ce que c’est, que cette édition qui regorge de bonus géniaux. Le lectorat s’est senti floué une fois de trop, et les réactions ont commencé à fleurir ici et là. Mais. Deux choses à souligner.

Il est vrai que ce qui est souvent appelé « bonus » s’avère souvent loin de ce qu’on serait en droit d’attendre d’un dossier conséquent sur une œuvre. Mais les lecteurs devraient être un peu moins fans, parfois, car ce qui compte avant tout, c’est l’œuvre en elle-même et non les bonus, non ? Le bonus porte bien son nom : c’est la cerise sur le gâteau, et non le gâteau. Jouer sur les bonus pour justifier d’une édition, c’est engendrer ou maintenir une politique de la carotte qui tend à faire du livre un produit. Mais bien évidemment, tout amateur ne peut que se réjouir si on lui offre des « bonus » dignes de ce nom, proposés dans une réelle optique sérieuse et construite, car alors effectivement il pourra découvrir des documents intéressants complétant parfaitement l’approche ou la découverte de l’œuvre. Ensuite, le coup du blister n’a certes rien arrangé, mais la réalité des choses est pourtant différente qu’une simple arnaque fomentée par l’éditeur pour flouer ses lecteurs – même si cette réalité est finalement tout aussi déplorable et qu’elle n’a pas été souvent dite, faussant le débat. Car cette édition de « The Authority » devait se calquer sur l’édition Absolute américaine, et devait effectivement contenir son lot de documents exceptionnels sur un nombre conséquent de pages. Mais il en a finalement été décidé autrement après maints rebondissements. Le laxisme éditorial de Panini a simplement engendré le fait que ce fameux texte de quatrième de couverture est celui qui aurait dû accompagner l’édition Absolute et non Deluxe. Tout comme l’autre fameux exemple du « Romta » au lieu de Romita sur le dos des deux premiers volumes de « Kick Ass » qui a aussi récemment remué les fans, voici donc encore une fois une preuve que Panini envisagent leurs livres comme on vendrait du saucisson, sans aucune volonté éditoriale digne de ce nom, ne venant même pas corriger leurs erreurs à l’occasion des rééditions… C’est désespérant, et la grogne des lecteurs est bien légitime…

Car ce constat de travail éditorial désastreux s’applique malheureusement à bien d’autres albums made in Panini. Aucune vraie politique éditoriale à part celle du profit financier immédiat, surfant sur les succès annoncés. Rééditions abusives d’un même titre sous d’autres formats avec des bonus différents poussant à acheter deux fois la même œuvre, en même temps qu’une rétention de rééditions pour d’autres titres engendrant la spéculation du marché. Prix indécents pour les omnibus et autres intégrales sous coffret (à 70 € le bouquin, y a intérêt à aimer réellement ce qu’on achète). Incohérence de suivi éditorial engendrant des éditions sans unité (« The Authority » en est un bon exemple, le début de la série étant éditée en format Deluxe bien après une floppée de formats comics souples reprenant des épisodes récents et que les plus fanas rachèteront quand ils seront réédités à la suite des Deluxe originels à grands coups d’annonces d’ « édition événement » et de bonus extraordinaires – certainement sous blister). Absence de lucidité sur le choix de certains collaborateurs, site web bricolé à la rustine, mépris total des critiques et journalistes, logique du lettrage non prise en compte (exemple : police de texte minuscule qui, d’après un Will Eisner, correspond à un chuchotement et non à une masse de texte qu’on comprime pour l’intégrer à l’espace de la bulle)… Pire, depuis quelque temps il semblerait qu’ils veuillent dégraisser le mammouth : fin du service des abonnements, services de presse arrêtés au profit de formats pdf informatiques sous l’alibi fallacieux de l’écologie (alors que s’ils éditaient moins de m… et qu’ils ciblaient mieux les services de presse, cela ferait beaucoup moins d’arbres coupés qu’aujourd’hui, pdf compris), et apparemment toute la chaîne rédactionnelle (des traducteurs aux lettreurs en passant par les correcteurs et les rédacteurs) prise en étau par une logique de mondialisation et de capitalisme rampant, subissant des pressions qui rendent impossible tout respect d’un travail éditorial digne de ce nom. Sous l’égide de Lupoi… ou plutôt de Peter Harris… ou plutôt de Wall Street ? Certaines infos sur le net nous font nous poser des questions.

Çà et là, on sent donc la déception puis la colère monter. Certains lecteurs passionnés ou exigeants donnent de la voix dans les forums. D’autres, des critiques, des « spécialistes », pensent organiser une résistance, faire pression sur l’éditeur en créant des espaces pétitionnaires pour dire à Panini que les fans de comics, les lecteurs qui achètent leurs albums, sont très nombreux et ne sont pas contents et qu’on va voir ce qu’on va voir. Intention louable et compréhensible, mais très infantile, romantique et complètement à côté de la plaque, ce qui n’est pas étonnant quand on voit qui a initié ça. À mourir de rire. Je vois d’ici la tête des responsables de Panini face à ce regroupement de lecteurs mécontents: « Houlala, on a trop peur! Vite vite vite, changeons de politique éditoriale, sinon y a plus qu’à mettre la clefs sous la porte! » Tu parles. Ils doivent se pisser dessus de rire. Parce qu’ils ont les reins d’une superstructure où l’édition de comics ne représente qu’un infime pourcentage de l’activité de ce vendeur d’autocollants, et que si ça change ce ne sera pas pour transmuter leur incohérence en vrai travail éditorial, mais bien pour revendre la boîte avec quelques bakchichs au passage, continuant à éditer ce qui est censé se vendre le mieux au mépris de toute qualité ou intérêt artistique et intellectuel (hou le gros mot)… Mais la résistance s’avère aussi stupide que ce qu’elle combat, avec des idées aussi saugrenues que le « No Panini Month ». Car croyez-vous que les lecteurs membres de ce cercle de résistance vont arrêter d’acheter leurs comics en VF ? Allez, on parie ? En même temps qu’ils critiqueront Panini sur les forums, ils n’attendront qu’une chose en secret : l’expiration du boycott pour aller faire le pied de grue devant leur comic shop habituel afin de se jeter sur ce qu’ils n’auront pas acheté par « éthique » : un vrai boom dans les ventes! Historique! Et Panini de se frotter les mains.

Alors… que faire, maintenant qu’on a bien dénoncé le problème, fiers d’être des justiciers de la culture? Ce n’est pas Panini, le problème. Du moins pas le problème principal. Car ce qui se passe avec Panini n’est que le reflet de ce qui se passe d’une manière générale dans notre monde. On pourrait dire la même chose du cinéma, de la musique, du théâtre, de la peinture, de la littérature, de tous les arts en général, et bien sûr de l’éducation et de la nourriture, de la santé publique, et, et, et… C’est une logique générale de nivellement des esprits par le bas, transformant la culture en produit de consommation, reléguant la substance et le talent au second rang. Alors, que les spécialistes pourfendeurs réfléchissent trois secondes avant de faire leur Don Quichiotte. Ce qu’il faudrait, c’est un moratoire général de l’édition nationale ou européenne en rapport étroit avec la nouvelle logique commerciale du monde, et qu’une nouvelle charte professionnelle existât et fût ratifiée. Autrement dit, une utopie. Car tout change mais rien ne bouge. Le problème existe depuis toujours, pour preuve, cet extrait d’un édito paru dans le regretté Métal Hurlant n°85 de mars 1983 : « Il se passe en ce moment quelque chose d’épouvantable au royaume du cinéma comme en celui de la bande dessinée. Marvel a été racheté par un fabricant de boissons gazeuses, je crois, qui lui-même a été racheté par un trust pharmaceutique, qui lui-même… DC, l’autre grand éditeur de bandes dessinées américain appartient à des publicitaires, qui ont été rachetés par une quelconque famille Ewing de Dallas. Idem pour la Metro et pour les autres maisons de production hollywoodiennes. Des fois tout ce beau monde se réunit dans de grands bureaux du Rockfeller Center pour parler ?production’. Il y a là les représentants des boissons gazeuses, des Chaussures Pieds Plats, des Nourritures pour Éléphants et, au milieu, tout petit, il y a l’éditeur de bande dessinée. Il n’y a pas longtemps, son empire était immense, des hordes d’enfants le suivaient à la trace et il n’avait jamais mis les pieds dans le monde extérieur. Maintenant ON lui demande ce qu’il a réalisé comme bénéfices (le spécialiste des Chaussures Pieds Plats a enregistré l’an dernier une progression de 90% de son chiffre d’affaires). Au début, il disait que… Il faisait de l’Art… que, à long terme… Maintenant il sait que cela ne sert à rien alors il répond franchement que les bandes dessinées se vendent de moins en moins et que ses marges sont infimes. Alors, les autres, ses collègues des autres secteurs, gentiment, l’aident. C’est comme ça qu’on a fait un film comme « E.T. » qui n’est en réalité qu’un grand dépliant publicitaire pour vendre des poupées hideuses. C’est comme ça qu’on a fait un film comme « Tron », catalogue glacé de vente par correspondance de jeux électroniques. C’est comme ça que chez Marvel on fait les Micronautes : les aventures de robots jouets japonais en bandes dessinées. Le mouvement est irréversible et l’on vous dit désormais en Amérique que les éditeurs de bandes dessinées et les producteurs de films ne gagnent plus d’argent que sur le merchandising. Comment voulez-vous désormais qu’ils aient des idées, qu’ils racontent des histoires avec de l’émotion… »

Mais pour revenir à aujourd’hui, le problème, ce n’est pas que Panini, c’est nous. Nous qui achetons ce qui nous détruit. Arrêtons de consommer le tout venant inintéressant. Certes, je continue de vous parler de certaines parutions made in Panini, car même avec ces écueils déplorables, comment passer à côté d’œuvres incontournables enfin éditées en France, comme « Swamp Thing » (vendu comme une affiche de ciné sur un bus), ou « Promethea » (éditée en premier par Semic), ou encore les Intégrales du Silver Age… Le malheur est que tout ce matériel passe entre les mains de gougnafiers… Vous aurez cependant remarqué que depuis un certain temps Panini n’est plus l’éditeur principalement représenté dans ma chronique. De plus en plus, je vous parle des éditions Kymera, Akileos, Milady, Vertige Graphic, Dante, Au Diable Vauvert, Tanibis, etc.: des « petits » éditeurs (je préfère parler de petites structures) qui se battent pour éditer des œuvres de qualité, des gens qui savent ce que c’est qu’un livre, ce que ça représente. Ça fait quelque temps déjà que les excellentes éditions Au Diable Vauvert tentent de publier l’un des plus merveilleux albums de Neil Gaiman et Dave McKean : « Signal to Noise », ayant édité eux-mêmes le premier album du duo Gaiman/McKean ainsi que les romans de cet auteur. Même avec les noms de Gaiman ou de McKean – qui font vendre et qui sont présentés comme des maîtres modernes –, Panini n’a même pas eu le ventre d’éditer ce qu’il y a eu d’essentiel chez ces artistes, comme « Cages » ou « Violent Cases ». Et ne me rétorquez pas « Sandman », car cela fait combien de temps qu’on attend qu’ils bouclent la réédition intégrale ? Et ils ont mis combien de temps à daigner éditer ce chef-d’œuvre ? Combien d’années après les excellentes et regrettées éditions du Téméraire ? Il y a trois ans, Neil Gaiman me disait qu’il était très étonné que « Sandman » soit déjà édité intégralement dans bien des pays européens, à part la France… Qui édite les œuvres de Bryan Talbot ? Kymera, Milady. Qui édite en ce moment un roman de Warren Ellis ? Au Diable Vauvert. Qui édite les œuvres personnelles de John Byrne ? Dante. Qui édite les bandes dessinées du Golden Age américain ? Unlimited Comics. Qui édite Terry Moore ? Kymera. Qui édite « Popbot » d’Ashley Wood ? Carabas. Qui vient de faire le pari fou mais plus que nécessaire malgré l’ampleur du projet d’éditer enfin en France « Cerebus », ce chef-d’œuvre incontestable du 9e art ? Vertige graphic (je vous en parle la semaine prochaine, c’est l’événement de l’année). Dois-je réellement continuer la liste ? Je ne sais comment conclure cet article, à part souhaiter que le patrimoine culturel et artistique atterrisse enfin dans de bonnes mains…

Cecil McKINLEY

« The Authority » T1 de Bryan Hitch et Warren Ellis Éditions Panini (30,00€)

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