Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
Lire la suite...BAKI, tome 28

Les sports de combats, avec leur cadre et règlements stricts, ne présentent plus vraiment de risques pour les pratiquants. Il ne peut en être dit autant du combat de rue, la vraie bagarre libre de toutes contrainte qui ne connait qu’une seule règle : la dernière personne debout a gagné !
Vainqueur de la précédente édition du tournoi de l’arène du sous-sol, le jeune Baki et les autres combattants survivants sont convoqués par l’organisateur, qui leur apprend que 4 tueurs psychopathes invaincus en combat arrivent au Japon et leur propose d’affronter ces derniers.
Pour une raison connue d’eux seul, les éditions Delcourt ont choisi de sortir en français la 2nd saison de « Baki« , mais pas la 1ère. Il en résulte une impression de prendre l’histoire en cours étrange, visible dans l’imposante galerie de personnages qui interviennent sans être présentés.
« Baki » représente ce qui inquiète tant l’opinion public au sujet des dessins animés japonais et leurs influences néfastes sur les jeunes esprits influençables : violence, violence et encore violence, aussi gratuite que possible. Le slogan de la série ne nécessite pas d’explication de texte : « la force est beauté ». S’ajoute à cela un dessin très anguleux ou les proportions anatomiques sont très approximatives et des personnages grimaçants et laids. Pourquoi, alors, perdre son temps avec une telle série ? L’ensemble est sauvé du naufrage par une mise en scène particulièrement efficace.
Chaque chapitre propose un point de vue différent, un rythme différent et, par petite touches, entraîne le lecteur vers la suite de l’histoire. Il faut dépasser sa première impression négative pour trouver le plaisir d’une histoire fantaisiste racontée avec force détails et exagérations, et constater avec effroi qu’il va être dur de ne pas céder à la curiosité en lisant le tome suivant.
La série, proche dans l’esprit de titres comme « Free Fight » ou « Coq de Combat », plaira aux amateurs de combats libres, pancrace et autre free fights.
Martin Masson
« Baki« , ed. PIKA par Keisuke ITAGAKI. 28 volumes, Série en cours (42 volume parus au Japon, série terminée ) vol. 28 sortie le 10 Février