Créé par l’écrivain irlandais Bram Stoker en 1897 — et inspiré par le personnage historique du comte Vlad III de Valachie, qui vécut au XVe siècle —, « Dracula » s’apparente autant à un roman qu’à une étude ethnologique ou géographique : l’auteur décrivant pourtant la Transylvanie, sans jamais être allé dans cette région austro-hongroise, en se documentant uniquement dans des bibliothèques. En effectuant un retour aux origines du mal présentes dans l’œuvre originale, tout en s’inspirant librement, cette version — sous-titrée « L’Ordre du dragon » — est une somptueuse bande dessinée d’horreur coéditée par Glénat et Lo Scarabeo.
Lire la suite...COMIC BOOK HEBDO n°111 (27/02/2010)
Cette semaine, JACK KIRBY et les FANTASTIC FOUR?
FANTASTIC FOUR : L’INTÉGRALE 1969 (Panini Comics, L’Intégrale)
Il est de bon ton – comme le fait même le présent ouvrage – de dire que la fin de la collaboration entre Stan Lee et Jack Kirby sur Fantastic Four est une période décevante, que les deux hommes avaient déjà donné le meilleur d’eux-mêmes depuis bien longtemps, bref, que les chefs-d’œuvre étaient définitivement derrière nous. Bah moi j’suis pas d’accord. Pour Lee, peut-être, c’est vrai que ses scénarios d’alors ne sont pas forcément ce qu’il a fait de plus palpitant, mais après tout, des histoires un peu moyennes de cet acabit, on en trouvait déjà quelques années auparavant, faut pas déconner. Là où je me mets en porte-à-faux avec un certain consensus de bon aloi, c’est que pour Kirby cette période est tout sauf la fin des haricots, et ceux qui veulent faire croire que le travail de Kirby est à ce moment-là en déclin tout autant que la série, reflétant la cassure avec Lee, se trompent lourdement. C’est au contraire une période charnière, éminemment importante pour le King. Son style est de plus en plus souple, prêt à exploser, malgré ce que pourrait faire croire l’encrage finement ciselé de l’excellentissime Joe Sinnott qui fut l’encreur le plus subtil de Kirby. Jack arrive en effet à la fin d’un cycle, mais ses futures folies sont plus que jamais là, sous-jacentes; prérogative artistique inévitable. Car Kirby ne cesse d’explorer l’ornementation technologique, de chercher à atteindre une grâce particulière dans certaines féminités de trait tout autant qu’il aborde la puissance de manière plus frontale que jamais. Non. Kirby est toujours le King, sur la fin de Fantastic Four. Il s’apprête juste à devenir un surKing, dans les projets à venir chez DC Comics. Alors au lieu de vous pondre un article, je vous laisse admirer.
C’est beau, hein ?
Et ça, c’est pas beau ?
Et ça, alors ?
C’est magnifique, non ?
Non mais vous avez vu ça ?
Bouhlala, c’que c’est chouette !
Cecil McKINLEY
Un album indispensable que j’ai acheté le jour même, un « must have »…
Deux belles sagas avec la Chose prisonnier de la planête Skrull et qui doit devenir une sorte de gladiateur dans des jeux du cirque. Une histoire qui m’avait bien impressionné étant tout gosse, et puis l’inévitable Fatalis… Je trouve qu’on trouve la patte de KIRBY au scénario bien plus importante que celle de Stan LEE…
Je suis bien d’accord avec vous!
Excelsior,
C’t'âne lit.