Edgar P. Jacobs

Cette semaine, nous vous proposons un « Coin du patrimoine » un peu moins original que d’habitude puisque consacré à Edgar P. Jacobs : l’un des pères fondateurs de la bande dessinée européenne.

Nous y évoquerons, bien entendu, la carrière du créateur de la légendaire série « Blake & Mortimer » dont on raccroche souvent le style graphique à la « Ligne claire » d’Hergé, alors que sa narration s’en diffère totalement, ne serait-ce que par l’utilisation de longs récitatifs et ses références aux techniques feuilletonistes de la fin du XIXe siècle ; mais nous mettrons surtout l’accent sur le passionnant ouvrage de Viviane Quittelier (1), la petite fille par alliance (et de cœur) d’Edgar P. Jacobs, que viennent de publier les éditions Mosquito : « E. P Jacobs : témoignages inédits ».

Diplômée du Conservatoire Royal de Musique de Mons, professeur en académies de musique (et même directrice de l’une d’entre-elles à Bruxelles), Viviane Quittelier a réalisé de nombreuses expositions sur le monde d’Edgar P. Jacobs. Ici, elle nous fait profiter de son intimité avec ce grand dessinateur qui fût avant tout, pour elle, un grand-père aimant et attentionné ; nous rappelant que l’homme était joyeux de nature (il appréciait l’humour et savait rire), qu’il aimait se mettre dans la peau d’un personnage en prenant son rôle très au sérieux et qu’il travaillait énormément, mais qu’il consacrait, néanmoins, une place importante aux moments de détente. C’est alors qu’il prenait le temps de se raconter, mimant ses souvenirs en changeant son timbre de voix, en homme de théâtre qu’il était aussi…

Comme le rappelle Jean-François Douvry dans sa préface : « La rédaction des souvenirs d’un proche constitue une source documentaire de valeur inégale et d’une fiabilité variable, mais préférable, à tout prendre, au silence… E. P Jacobs eut un bonheur inattendu dans sa vie, l’arrivée d’une petite fille… Par ses multiples séjours au Bois-des-Pauvres (la demeure de Jacobs : ndlr) (2), Viviane offrit, sans le savoir, de douces compensations aux multiples épreuves subies par Jacobs… » En tout cas, avec ce livre, elle donne une nouvelle dimension insoupçonnée à son œuvre, dévoilant son surprenant processus créatif et les véritables ressorts qui en découlent !

Né le 30 mars 1904 à Bruxelles, Edgar Félix Pierre Jacobs est très tôt fasciné par le dessin et la musique. Après des études commerciales où il fait la connaissance de Jacques Van Melkebeke (3), il suit ce garçon d’une autre classe (tout aussi doué que lui pour le dessin) et s’inscrit à l’Académie Royale des Beaux-Arts : son but secret étant de devenir peintre d’Histoire. Hélas pour lui, dans le meilleur des cas, il ne fut que dessinateur de bijoux, d’orfèvrerie et de dentelles, retoucheur de photographies, ou encore illustrateur de petits travaux destinés à des catalogues publicitaires pour les Grands Magasins de la Bourse, l’Innovation, le Bon Marché ou le Grand Bazar. Parallèlement, comme il a ses entrées dans le monde du théâtre et qu’il rêve de devenir chanteur d’opéra, il joue les figurants au Théâtre royal de la Monnaie puis au théâtre de l’Alhambra, participant à la revue du Casino de Paris aux côtés de Mistinguett ou mettant ses talents de parolier au service de l’Opéra de Lille. Mais, en 1940, l’argent venant à manquer cruellement et la guerre ayant fait des ravages, il délaisse cet univers pour revenir dans sa Belgique natale alors occupée par les Allemands.

Outre quelques dessins parus dans Bimbo ou dans l’hebdomadaire Terre et Nation (organe de la Corporation Nationale des Paysans sous contrôle allemand) – qu’il regrettera ensuite d’avoir réalisés ne s’étant pas rendu compte, à l’époque, qu’il illustrait des textes propagandistes -, et des images pour différents jeux et puzzles pour la firme Pergo ou pour une trentaine d’albums à colorier de la série « Le Petit artiste peintre », c’est surtout un an plus tard, dans la version française du magazine Bravo! (qui venait de voir le jour en décembre 1940 et qui a connu tout de suite un vif succès) qu’il se fait vraiment remarquer.

C’est sur les conseils de son ami Jacques Laudy, le futur dessinateur d’« Hassan et Kaddour » que lui avait fait connaître Van Melkebeke (les trois Jacques formaient alors un trio de jeunes artistes inséparables) qu’Edgar P. Jacobs se présente à Jean Dratz, le directeur artistique de cet hebdomadaire publié en flamand depuis mai 1936. Il y est immédiatement engagé comme illustrateur de nouvelles, romans, contes et autres récits où il met à profit ses connaissances du costume historique et de l’histoire de l’art, tout en démontrant son sens du décor et de la couleur.

En novembre 1942, alors que les pages de la série « Flash Gordon » d’Alex Raymond n’arrivent plus et que le stock d’avance diminue de façon inquiétante (les communications entre les États-Unis et la Belgique étant entravées par la guerre), la rédaction de Bravo ! charge le traducteur de ficeler une suite dans le même style et demande à Jacobs de dessiner quelques planches en faisant du « faux Alex Raymond »…, dans les plus brefs délais. Le grand public ne s’aperçoit pas de la supercherie mais les organes de censure allemands, s’étant rendus compte que « Gordon l’intrépide » était passé subitement dans le camp allié, interdisent la bande dessinée deux semaines seulement après que Jacobs ait pris le relais.

Cet arrêt forcé lui permet cependant de signer son pastiche (Edg. Jacobs), d’avoir l’idée de créer (dès qu’il en aura l’opportunité) sa propre série qui mêlerait sur un mode réaliste récit policier et fantastique, et d’être choisi pour illustrer un nouveau récit de science-fiction, genre de plus en plus prisé par les lecteurs. Ce sera « Le Rayon U » (qu’il scénarisera lui-même), en 1943. Jusqu’en 1946, il continuera de collaborer à Bravo ! de façon alimentaire, figurant également au sommaire de revues comme A.B.C., Stop ou Lutin, alors qu’il espère encore pouvoir remonter sur une scène d’opéra et s’y faire un nom.

Remarqué par Hergé (qui était déjà célèbre à cette époque), que lui présente également « l’ami Jacques » Van Melkebeke, il est engagé sur-le-champ par le dessinateur de « Tintin » pour qu’il l’aide à moderniser ses anciens albums. Edgar P. Jacobs prend alors en charge, en 1943, la remise au format, les corrections, la mise en couleurs et les retouches des décors des rééditions de « Tintin au Congo », « Tintin en Amérique », « Le Lotus bleu » et surtout « Le Sceptre d’Ottokar », tout en travaillant également sur les nouvelles aventures que sont « Le Trésor de Rackham le Rouge », « Les Sept boules de cristal » et « Le Temple du soleil », ainsi que sur la collection didactique « Voir et savoir ». Lorsque Hergé est inquiété, à la suite de sa participation au quotidien Le Soir (que l’on qualifiait alors de « volé » car contrôlé par les Allemands), ce dernier entame trois séries en collaboration avec Jacobs, sous le pseudonyme commun d’Olav. Seule la première planche de chacune de ses histoires est finalement dessinée, servant de « pilote » auprès d’éventuels éditeurs : sans succès. Il s’agissait d’une aventure dans le grand nord, d’un polar situé à Shanghai et d’un western dont Hergé fera don à Paul Cuvelier et qui deviendra « Tom Colby : Le Canyon mystérieux », en 1947.

Hergé propose également à Jacobs de participer au lancement du journal Tintin, en septembre 1946, en tant qu’illustrateur du roman « La Guerre des mondes » d’Herbert George Wells, d’un rédactionnel sur « L’Histoire des Frères de la côte » et de quelques contes. Il y lancera aussi, et surtout, « Le Secret de l’Espadon » : premier épisode de la série « Blake & Mortimer » qui, du fait de son réalisme méticuleux, se pose d’emblée en concurrent crédible de la série « Tintin ». C’est d’ailleurs pour cela, entre autres raisons d’ego et de refus d’Hergé de mettre le nom de Jacobs sur la couverture des albums de « Tintin », que Jacobs met un terme, en 1947, à sa collaboration avec Hergé : il peut alors consacrer toute son énergie à son propre travail, ayant enfin compris qu’il doit renoncer définitivement à sa carrière lyrique.

Dans le n°39 de 1978 de l’hebdomadaire Tintin (n°316 pour la version française), lequel célébrait avec faste les trente-cinq ans de la revue, les piliers graphistes des éditions du Lombard de l’époque se sont amusés à redessiner les pages de leurs héros préférés. C’est ainsi que Dany (le dessinateur d’« Olivier Rameau ») propose deux pages du « Secret de l’Espadon » : et le résultat est assez étonnant !


Une autre réappropriation du « Secret de l’Espadon », en une planche, sera réalisée par Pierre Wininger (« Victor Billetdoux » dans Circus ou « Nicéphore Vaucanson » dans Okapi : des séries un peu oubliées aujourd’hui mais qui doivent beaucoup aux ambiances créées par Jacobs ou par Tardi), à l’occasion d’un numéro spécial E. P. Jacobs.

Ce remarquable n°49 (pour la Belgique) ou 482 (version française) du 4 décembre 1984 publie d’ailleurs différentes interprétations des huit grandes aventures de « Blake & Mortimer » que publia Jacobs jusqu’en 1972 : toutes étant considérées aujourd’hui comme d’authentiques classiques !

Divers dessinateurs, dont le style s’apparente à celui du maître, y proposent donc, chacun, une planche hommage :

- André Juillard (qui reprendra « Blake & Mortimer » avec Yves Sente au scénario, en 2000) nous montre les deux héros vieillissants dans l’épisode datant 1950 : « Le Mystère de la grande pyramide » (c’est d’ailleurs un principe qu’il réutilisera en illustrant les textes de Didier Convard pour les petits ouvrages de la collection « Le Dernier chapitre », en 1997 : et que les éditions Dargaud viennent de rééditer en les compilant en un seul album).

- Jacques Tardi (l’univers de son « Adèle Blanc-Sec » n’étant pas si éloigné de celui des « Blake & Mortimer ») s’empare de « La Marque jaune » (qui date de 1953).

- Didier Convard (surtout reconnu, à l’époque, comme un excellent dessinateur : avec « Cranach de Morganloup » ou la reprise de « Brunelle et Colin ») s’éclate avec « Le Secret de l’Atlantide » (créé en 1955), sans se douter que, bien des années plus tard, il mettra en couleurs « La Machination Voronov », la quatorzième aventure des « Blake & Mortimer » repris par son ami André Juillard.

- Bob De Moor qui, lui, finira la deuxième partie des « 3 formules du professeur Sat? » en 1990, donne une version parodique de « S.O.S. météores » (récit qui date de 1958).

- Serge Clerc, un adepte de la « Ligne claire » publié surtout dans les revues adultes de l’époque comme Métal Hurlant, s’amuse avec « Le Piège diabolique » (1960).

- Alain Goffin (un vieux complice de François Schuiten et de Benoît Peeters dont les Humanoïdes associés viennent de rééditer leur étonnant album commun : « Plagiat ») s’attaque à « L’Affaire du collier » (1965).

- Et le Néerlandais Dick Briel (auteur des très « Ligne claire » aventures du « Professeur La Palme ») s’illustre avec l’ultime « Les 3 formules du professeur Sat? » (1971).

Mais ce n’est pas tout, ce numéro publiait aussi deux pages amusantes signées Bédu (le dessinateur des « Psy ») sur la création de « Blake & Mortimer »

et quatorze planches d’un récit complet (dû à Francis Carin pour les dessins et François Rivière pour le scénario) intitulé « Le Théâtre du mystère » et dont le héros était Edgar P. Jacobs lui-même !

Hélas, à l’exception d’une histoire de quatre planches sur « Le Trésor de Tout–Ankh–Amon » (au n°49 belge de 1964 ou 848 français), de quelques couvertures et de rares dessins pour du rédactionnel dans Tintin (surtout dans les premières années), Edgar P. Jacobs se consacrera exclusivement à « Blake & Mortimer » (4). Cependant, en 1973, il redessinera « Le rayon U ». Á l’occasion de la parution de cette nouvelle version dans Tintin (au n°18 de 1974 ou n°73 de l‘hebdotimiste en France), son ami Bob De Moor réalisa, une fois de plus, deux belles planches hommages : « Il était moins cinq ».

Et si Edgar P. Jacobs réussit à rédiger ses mémoires (en 1981) ainsi que le scénario du second volet des « 3 formules du professeur Sat? », il décède (le 20 février 1987) avant de pouvoir mettre la dernière main à cet album, tâche dont s’acquittera finalement l’indispensable Bob De Moor, d’après les notes et la maquette du maître, en 1990 : prouesse qui semblait être une récompense suprême pour le discret et chaleureux Bob De Moor, un homme qui resta longtemps dans l’ombre d’Hergé, même s’il fut quand même le créateur de deux autres chefs-d’œuvre de la bande dessinée franco-belge : « Barelli » et « Cori le moussaillon »…

Cependant, les aventures de Blake et Mortimer connaîtront de nouveaux épisodes sous le crayon et la plume de Ted Benoît et Jean Van Hamme (dès 1996), d’André Juillard et Yves Sente et, c’est pour très bientôt, de René Sterne, Chantal de Spiegeleer et Jean Van Hamme (l’album « La Malédiction des trente deniers » sort en novembre aux éditions Blake et Mortimer, filiale de Dargaud) : et tous sont devenus d’important succès de librairies, remplis de références discrètes au passé « Jacobsien » de la série, comme autant de clins d’œil aux lecteurs de la première heure… (5)

Gilles RATIER, avec Laurent TURPIN aux manettes

(1) Viviane Quittelier sera présente sur le stand Mosquito, pour dédicacer cet ouvrage de référence, pendant les trois jours de « Quai des bulles », le salon BD de Saint-Malo : du 23 au 25 octobre 2009.

(2) Il y a quelque temps (en 2004), votre site favori vous avait proposé un autre entretien avec Edgar P. Jacobs, réalisé au Bois-des-Pauvres, par André Leborgne : http://bdzoom.com/spip.php?article688.

(3) L’apport de Jacques Van Melkebeke aux scénarios des premiers « Blake et Mortimer » et même de certains « Tintin » reste fantomatique et incertain. Ces rumeurs ont nourri bien des spéculations qu’il est très difficile, aujourd’hui, de reconnaître (ou non) comme telles. D’autant plus que le passé incivique de celui qui, sous couvert d’anonymat, fut le premier rédacteur en chef du journal Tintin (écrivant notamment les scénarios de « Corentin » pour Paul Cuvelier et d’ « Hassan et Kaddour » pour Jacques Laudy, en prenant quelquefois le pseudonyme de Jacques Alexander) gène encore pas mal de spécialistes de l’œuvre de Jacobs et d’Hergé : voir à ce propos le très intéressant « Á l’ombre de la ligne claire : Jacques Van Melkebeke le clandestin de la B.D. » par Benoît Mouchart aux éditions Vertige Graphic.

(4) Pour en savoir plus sur Edgar P. Jacobs, voici la fiche réactualisée des principaux articles et de tous les livres consacrés au créateur de « Blake et Mortimer », telle qu’elle paraîtra dans le prochain BDM (sans les côtes). Les illustrations qui l’accompagnent signalent les ouvrages indispensables.

JACOBSTintin n°34 et 49 (1949), n°28 et 51 (1962), n°52 (1965), n°51 (1966), n°41 (1971), n°18 (1974), n°14 (1975), n°23 (1984), n°49 (1984), n°13 (1987, Phénix n°4, Communications n°24, Les Feuillets psychiatriques de Liège volume 11, fascicule 3, Cahiers de la BD n°30, Pogo n°11, Biographic Pocket n°4, Spot BD n°4, n°8, n°10, n°12, Bédésup n°21, n°52/53, n°66/67, CBD n°25, n°27, n°32, n°53, Phénix n°15, Okapi n°217, l’ABEDECE n°5, Angoulême 90 le Magazine, Hop! n°41, Bo Doï n°59, Bang ! n°4, Science & vie n°17H, Les Amis de Jacobs n°1 à 5

Edgar-Pierre Jacobs : la Guerre des mondes. Les Cahiers de la bande dessinée n°Spécial. Ed. Glénat 1971

Edgar-Pierre Jacobs : 30 ans de bandes dessinées. Ed. A. Littaye 1973, Re. 1981

L’Ecole d’Hergé. F. Rivière. Ed. Glénat 1976

Un opéra de papier : les mémoires de Blake et Mortimer. Ed. Gallimard 1981, Re. 1982, 1985, 1990

Le Monde d’Edgar-Pierre Jacobs. E. Le Gallo. Ed. du Lombard 1984, TT 50 ex. + 2 HC, Re. 2004

Blake, Jacobs et Mortimer. G. Lenne. Ed. Seguier 1987

Hommage à E.P. Jacobs in Libération n°1791 du 21-22 fév. 1987

Les Orphelins de la Marque jaune in Télérama du 19 mars 1988

Edgar P. Jacobs : la Marque Jaune. J.-P. Dubois. Ed. Labor 1989

L’Affaire Jacobs. G. Lenne. Ed. Megawave 1990

Dossier Mortimer contre Mortimer. F.-X. Névé de Meyergnies. Ed. Blake et Mortimer 1990

Cinéma et bande dessinée. G. Ciment & T. Groensteen & V. Amiel & etc. in Cinémaction n°spécial HS été 1990. Ed. Corlet 1990

Edgar-Pierre Jacobs : le Baryton du 9e art. J.-M. Guyard. Ed. Production Studio Edgar-Pierre Jacobs Bruxelles 1990

Le Royaume d’Edgar J. J. Laudy. Ed. Loempia 1993

E.P. Jacobs : une mémoire de papier. M. Laisnez. Ed. E.P.J.Collectors 1994

Histoire d’un retour : L’Affaire Francis Blake, E Verhoest & J.-L. Cambier, Ed. Dargaud, 1996

Blake et Mortimer : 50 ans de guerre, N. De Swaef, Ed. Centre Belge de la Bande Dessinée, 1996

Jacobs : regards sur une œuvre. Ed. Université Paul Valéry de Montpellier 1998

Edgar P. Jacobs ou les entretiens du Bois des Pauvres. F. Rivière. Ed. du Carabe 2000

À l’ombre de la ligne claire. B. Mouchart. Ed. Vertige graphic 2002

La Damnation d’Edgar P. Jacobs : biographie. B. Mouchart & F. Rivière. Ed. Seuil & Archimbaud 2003, Re refondue Ed. Seuil 2006

Jacobs, la marque du fantastique. R. Nouailhat. Ed. Mosquito-Scérén 2004

E.P. Jacobs, la marque du siècle. C. Dierick & J. Auquier. Ed. CBBD 2004

Chez Edgar P. Jacobs. P. Biermé & F.-X. Nève. Ed. du Céfal 2004

Le Manuscrit E. P. Jacobs. C. Dierick. Ed. Dexia 2004

Chez Edgar P. Jacobs, dans l’intimité du père de Blake et Mortimer. P. Biermé. Ed. du Céfal 2004

Edgar P. Jacobs & le secret de l’explosion. R. Chavanne. Rd. P.L.G. 2005

Edgar P. Jacobs et les deux Jacques. P. Biermé ; Ed. Fondation Edgar P. Jacobs 2007

L’énigme Jacobs T.1 : 1904-1946. P. Biermé. Ed. Biermé 2007

Dans les coulisses de Blake et Mortimer, A. Malherbe, Ed. Christian Desbois/Blake et Mortimer, 2008

(5) Il existe d’ailleurs, aujourd’hui, un club très actif des amis d’Edgar P. Jacobs qui publie régulièrement un bulletin informatif contenant de nombreux documents inédits : Les Amis de Jacobs, 34 rue Saint-Gelais, 16000 Angoulême (France).

Galerie

6 réponses à Edgar P. Jacobs

  1. Roland FRANCART dit :

    Bravo, belle présentation ! Bon succès à Viviane à St Malo où les fans d’E.P.Jacobs sont nombreux !
    Roland Francart, Bruxelles

  2. Fred dit :

    Génial !
    Super article, merci :)

  3. Michel Laisnez dit :

    Bravo, beau travail de synthèse………….

    ML

  4. Fontaine jean dit :

    Bonjour,

    Je cherche à retrouver Monsieur Michel Laisnez qui a publié en 1994 un fascicule sur
    Jacobs : « Une Mémoire de Papier » Ed E.P.J Collectors 1994.
    Merci d’avance
    Fontaine Jean
    fontainetaurau@yahoo.fr
    0032.487.250.774

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