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Tintin s’intéresse aussi à Bruxelles et… à l’Atomium !
Après l’annonce fracassante de l’installation du musée Tintin à Louvain-la-Neuve, en Brabant wallon, la presse belge annonce désormais que Bruxelles, écartée depuis, fait à la Fondation Hergé de nouvelles propositions que Nick Rodwell, cheville ouvrière de la fondation et mari de Mme Rémi, a accueilli avec flegme et intérêt.

 

Tintin s’intéresse aussi à Bruxelles et… à l’Atomium !


Après l’annonce fracassante de l’installation du musée Tintin à Louvain-la-Neuve, en Brabant wallon, la presse belge annonce désormais que Bruxelles, écartée depuis, fait à la Fondation Hergé de nouvelles propositions que Nick Rodwell, cheville ouvrière de la fondation et mari de Mme Rémi, a accueilli avec flegme et intérêt. De prime abord, les deux projets ne se concurrencent pas assure le ministre-président de la Région Bruxelloise, François-Xavier de Donnea, qui précise que « le but de cette rencontre n’était nullement de remettre en cause l’implantation du musée à Louvain-la-Neuve mais d’assurer, de manière concomitante une présence de Tintin à Bruxelles. J’ai proposé l’Atomium, ajoute-t-il, ce qui a séduit Nick Rodwell et il a donné son accord de principe sur une présence importante de la Fondation Hergé et de Tintin dans l’ensemble de l’édifice à l’issue de la restauration ».


Rappelons que l’Atomium et ses neuf boules – qui seront peut-être un jour de cristal – doivent faire l’objet d’une réhabilitation importante pour laquelle des sommes importantes ont été débloquées, mais sans doute ne seront-elles pas suffisantes ce qui explique une réelle volonté de s’adresser au privé…


Si le projet se tient sur un accord de principe, rien n’est encore pleinement envisagé, les interlocuteurs devant se retrouver au mois de mars. A ce propos, Nick Rodwell déclare : « nous sommes enthousiastes à l’idée que Tintin puisse bénéficier d’une place de choix à Bruxelles. Si la Région bruxelloise estime que la présence de Tintin à l’Atomium est plus importante que celle de Magritte ou de Brel, nous sommes là pour l’aider ». A charge aux responsables politiques belges et autres de savoir qui sont leurs grands personnages, a moins qu’il ne s’agisse finalement que d’une nouvelle mise en concurrence…


 Absent du festival d’Angoulème, Jean Deneumostier, P-DG de Dupuis explique sa stratégie  dans Livres Hebdo


Une fois encore, et cela pour des raisons sur lesquelles Jean Deneumostier ne tient plus à revenir, les Editions Dupuis ont à nouveau choisi de ne pas se rendre à Angoulème cette année. Il précise cependant que Dupuis « a une vision plus large que le cercle restreint de la bande dessinée et que – la maison – s’efforce de plutôt regarder au-dehors. Nous ne faisons pas la promotion du label Dupuis ajoute-t-il, nous mettons en avant les séries, les œuvres de nos auteurs ».


Avec un niveau de production d’environ 60 à 65 albums par an, Jean Deneumostier précise que « la croissance n’est pas naturelle, il faut la mériter, et nous avons le sentiment de la mériter ». Il ajoute à ce propos un élément important que tous les éditeurs connaissent bien : « chez nous, il y a un indicateur très positif qui est celui du taux de retour, nous avons été à plus de 20%, nous sommes aujourd’hui au-dessous de 17%, c’est très bien si l’on considère notre agressivité promotionnelles ». Rappelons d’ailleurs une action tout à fait remarquable comme celle de la « BD pirate », des albums brochés diffusés en librairie et en kiosque pour un prix attrayant de 17 FF.


Après le rachat d’un petit éditeur flamand, De Stripuitgeverij, qui publie la série Jommeke, un best-seller aux Pays-Bas et en Flandre (1,5 millions d’exemplaires par an ! : vous connaissez ?), Dupuis contrôle maintenant 50% de la BD néerlandophone et poursuit son ascension  dans le domaine de l’audiovisuel. Depuis 1993, les productions se succèdent. Aussi, après Papyrus, Nanook et Jojo, ils préparent Cédric. Rappelons aux amateurs, que la série Largo Winch en live passe désormais tous les dimanches soir sur la 6 à 18h55 et ça n’est, pour l’instant pas trop mal. Non, Dupuis a l’air très en forme !


Lire l’interview complète de Jean Deneumostier par Fabrice Piault dans le n°410 de Livre Hebdo du vendredi 26 janvier 2001.

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