Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
Lire la suite...Titeuf n’est pas un prénom pour un enfant !

Après une procédure de plus de deux ans initiée par des parents qui souhaitaient que leur garçon porte le prénom du jeune héros à la houppe de Zep, la cour de cassation a estimé qu’il était contraire à l’intérêt de l’enfant de le prénommer « Titeuf » !
Les parents d’un jeune nouveau né, venu au monde le 7 novembre 2009, souhaitaient prénommer leur fils Titeuf, Grégory, Léo, nous révèle Le Monde. L’officier d’état civil, en charge des procédures de la déclaration de naissance, sans doute réfractaire à l’idée de donner à un enfant le prénom d’un héros de BD, informe le procureur de la République. Le tribunal de grande instance de Pontoise supprime le prénom Titeuf de l’acte de naissance de l’enfant, qui devient Grégory, Léo.
Malgré leurs appels successifs, les parents ont été déboutés par la cour d’appel de Versailles, jugeant que le prénom Titeuf est « de nature à attirer les moqueries », et « que l’association du prénom Titeuf au personnage de préadolescent naïf et maladroit risque de constituer un réel handicap pour l’enfant devenu adolescent, puis adulte, tant dans ses relations personnelles que professionnelles », puis, il y a deux jours, par la cour de cassation.
Il est vrai que Titeuf, qui subit, avec l’humour potache de son âge, le quotidien de ses parents en période de crise, le chômage notamment, et qui s’engage dans des campagnes de communication en faveur de Handicap International, a de quoi prêter à se moquer ! Nous ne connaissons pas la réaction de Zep face à ce jugement mais Bdzoom adresse un chaleureux bisou à tous les Valérian, toutes les Laureline, tous les Thorgal et autres Largo !
« C’est pô juste ! ».
Laurent Turpin